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Citations de Doug Peacock (154)


C’est une si belle journée pour se sentir vivant. De toutes mes marches, celle-ci résonne comme jamais en harmonie avec ma vie : la sauvagerie et la solitude, une expérience originale et farouchement ancrée dans la terre, un endroit à cent mille lieues de la moindre idée de loisir – un endroit parfois si sauvage et si rude qu’il rappelle l’épreuve du combat sans les relents fétides et insupportables de la peur humaine. Ici reste intacte la plénitude inexorable du cycle de la vie, qui gravite vers la tombe.
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Préface de William Kittredge citant Doug Peacock:
Nous ne pouvons pas, disait-il, supprimer tout ce qui nous menace, défolier toutes les jungles ou tuer tous les animaux qui pourraient venir hanter nos nuits.
Nous avons commencé par être des animaux et nous ne cesserons jamais de l'être; et lorsque nous détruisons le monde naturel, c'est nous que nous tuons. En tant qu'espèce nous devons apprendre l'humilité et tenir compte de cette part de nous même qui est animale. Notre salut ne viendra pas de la technologie.
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On est toujours tenté de voir dans sa propre survie un signe clair de la faveur des dieux.
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J’avais la nature en héritage.
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Doug Peacock
Une chose au moins est évidente : c'est au moment même où nous comprenons notre besoin absolu de la beauté sauvage du monde que nous la perdons. Et ce sont nos enfants qui paieront.

(in Préface de Doug Peacock de ''Désert solitaire'' d'Edward Abbey)
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« De mon point de vue, peut-être un peu tordu, sauvegarder les ours était une idée révolutionnaire : une tentative pour empêcher notre monde de devenir complètement dingue. » (p. 124)
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J’admettais mal l’idée que mon comportement échappait à tout contrôle, mais je ne pouvais nier les conséquences sérieuses qu’il avait eues sur mon existence.
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J'étais comme toujours armé jusqu'aux dents; j'avais avec moi un Derringer 22 Magnum que j'avais obtenu illicitement, deux autres revolvers semi-automatiques Ruger: un 44 Magnum et un 357 Magnum, plus un fusil 30.06 à culasse mobile et un fusil de chasse Ithaca Lefever de calibre 12, à deux canons. J'avais également des armes plus rudimentaires à côté de ma trousse médicale dans laquelle j'avais mis du sérum et tout un assortiment de médicaments d'urgence injectables. j'ai décidé d'y aller mollo sur l'alcool et les amphétamines. je ne voulais pas avoir d'ennuis; du moins pour le moment.
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Ceux qui redoutent le plus la mort sont ceux qui aiment le moins la vie. La mort est la critique ultime de chaque homme. Il faut avoir vécu courageusement pour bien mourir.
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Le goût du risque est une drogue qui vous éloigne de vos semblables, même de vos proches.
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La ville connaissait une expansion croissante, couvrant la vallée et débordant jusqu'au contreforts des montagnes avoisinantes, comme une énorme bouse de vache tombée du ciel; et le désert qui avait été mon chez-moi disparaissait progressivement sous les coups de pelle des bulldozers D-7.
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Les frontières entre la vie et la mort s’étaient brouillées.
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Quant à l’incident, il s’était produit lorsqu’un couple de Los Angeles était tombé sur un grizzly occupé à manger des baies et avait essayé de le chasser. Jugeant leur attitude agressive, l’ours les avait attaqués. Plus tard, le couple avait chargé un avocat d’engager des poursuites contre le gouvernement et réclamé 2 millions de dollars de dommages et intérêts pour mauvaise gestion, mises en garde insuffisantes et utilisation de poussière d’ange qui aurait rendu le grizzly fou. Bien sûr, tout cela n’était que des conneries : toute personne se promenant en pays grizzly court le risque d’être attaqué par un ours. Ces derniers sont les seuls à ne pas pouvoir intenter de procès alors qu’ils auraient de bonnes raisons de le faire.
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Dans mon univers, les gens se faisaient tuer et il vous appartenait parfois d’endosser le rôle du tueur.
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Il y a toujours dans une relation- ici, une amitié entre deux hommes - un moment étrange où le sentiment change soudain de dimension pour acquérir profondeur et maturité.
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(...) les humains n'apprécient pas du tout que l'on compare leur comportement à celui des animaux. Pourtant l'expérience m'a appris que la métaphore est le moyen d’expression favori de l'imaginaire, la meilleure façon de nous renseigner sur la vie des autres êtres vivants afin de mieux comprendre la nôtre. C'est en découvrant les liens qui nous unissent aux autres espèces et en étudiant ce parallélisme essentiel que nous avons été éclairés sur notre propre fonctionnement mental.
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Dans la routine quotidienne, ses risques et ses responsabilités, on trouve de la générosité.
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Âgé d’une cinquantaine d’années, je suis venu ici recouvrer ma santé à marche forcée. Perdre à pas cadencés la graisse qui s’est installée, m’éloigner à pied de la guerre, marcher encore et toujours malgré un héritage de tension et de cholestérol élevés, pénétrer dans un monde qui m’apparaît obscurément meilleur, connaître un nouveau départ. Je voulais un supplément de vie, j’attendais plus de l’existence que je m’étais choisie.
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Un sentiment d’humilité s’empara aussitôt de moi, quelque chose que je ne ressens jamais quand je me promène dans la Sierra Crest ou n’importe où ailleurs dans le Colorado, l’Utah ou l’Arizona. Dans ces régions, lorsque l’on part sur les chemins, le sac au dos, on éprouve une impression de supériorité, alors qu’en pays grizzly on se sent plus humble. Des endroits comme celui-ci se font rares sur le continent nord-américain. Ce sont les derniers écosystèmes où l’homme n’est pas l’élément dominant.
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Le grand ours s’arrêta à 10 m de moi. Je glissai doucement la main dans mon sac à dos et, petit à petit, j’en sorti mon Magnum. Je dirigeai lentement le canon de mon arme vers les yeux rouge sombre de l’énorme grizzly. Il montra les dents en grognant et coucha les oreilles. Les poils de sa bosse entre les épaules étaient hérissés. Nous nous fixâmes l’un l’autre pendant des secondes qui me parurent des heures. Je savais une fois de plus que je n’appuierai pas sur la détente. Le temps des fusillades était terminé pour moi. Je baissai mon arme. Le grizzli redressa les oreilles et regarda sur le côté. Reculant un peu, je tournai la tête vers les arbres. Je sentis quelque chose passer entre nous. L’ours se détourna lentement, avec élégance et dignité, puis, d’un pas cadencé, il s’enfonça dans le bois à l’autre bout de la clairière. J’avais le souffle court et le visage cramoisi. Je sentais que je venais d’être touché par quelque chose de très puissant et de très mystérieux.
J’ignorais que cette rencontre conditionnerait mon existence.
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