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Critiques de Douglas Coupland (161)
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Miss Wyoming

Ce qui m'a poussé à lire ce livre ? La promesse d'une comédie romantique un peu dijonctée, et donc forcément un ton un peu rock'n'roll.Mais tout est question de dosage, et j'ai été un peu dépassée par l'énergie créatrice de l'auteur...

Comédie romantique ? Oui, bof, on ne doit pas avoir les mêmes références, et parodie sociale, certainement..

On y découvre le parcours hallucinant ( mais certainement très banal aux USA...) , d'une petite fille propulsée dans les concours de beauté par sa mère. et ça fait froid dans le dos.. de concours de beauté , à la case chirurgie esthétique, imposée par la mère, pour finir actrice médiocre, jusqu'au jour où, Susan Colgate , victime d'un crash aérien, décide de disparaître, en burn out de sa vie, d'une vie pas choisie mais subie.

John Johnson, producteur de films médiocres et grand consommateur d'abus en tous genres ( sexe, drogues, alcool) décide , à la suite d'un séjour à l'hôpital, de s'oublier , de s'effacer du monde.

Deux expériences similaires de disparition volontaire, et une rencontre plus tard, ainsi que leur passé, est raconté cahin-caha dans Miss Wyoming.

Ce que j'ai préféré ? La critique de l'exploitation des enfants stars, petites Miss, projetées sur le devant d'une scène qu'elles n'ont jamais demandée, par des parents abusifs...

Le reste ? Je ne m'en souviens déjà plus, tellement j'ai lu sans rentrer véritablement dans cette histoire, un peu trop folle pour moi, et pas marrante du tout.

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Génération X

Lala lalala lala lalalala lalala, je chante au son de mon Bluetooth qui se musique dans la voiture, et les souvenirs se madeleine de Proust, pour les plus littéraires d'entre vous, à cette adolescence trépassée au prix de la maturité, de cette époque insouciante ou tu partages tes hormones libidesques entre tes mains solitaires branlées à la luxure , et les nombreux refus pour les glisser avec maladresse dans la culotte des copines, et des copines des copines… quand toi et tes potes trainiez votre ennui sur les chemins d'un avenir indécis, bourrés de responsabilités...



La nonchalance d'un joint roulé avec dextérité, trouant nos fringues de boulettes capricieuses et incandescentes, ou nous rions à innocence déployée, les yeux rougis par notre bêtise de vieux en devenir, partageant nos blagues à la santé de notre défonce passagère…



Alors je chante dans la voiture mes souvenirs de gosse, d'une voix qui me donne l'illusion d'avoir un talent inné pour l'anglais, j'y comprends que dalle, mais je m'en fou parce que je suis tout seul à me ridiculiser…



Et puis tu grandis, tu vieillis, les gens t'appellent monsieur, tu perds tes cheveux, tu te laisses pousser la barbe et le bide, tu fais des projets, tu routines un peu ta vie, tu voyages, tu fais ce que tu peux, et parfois tu arrives à être fier de ce que tu es devenu, aussi modeste que soit ta vie, elle correspond à tes attentes, faut pas se foutre les ambitions trop hautes, un pied devant l'autre, tu tâtes le futur avec modestie, essayant de minimiser les désillusions qui te tombent sur la gueule, faut se laisser le temps de pleurer un peu les coups durs pour bander à nouveau, retrouver cette place d'emmerdeur qui te sied à ravir, qui te donne bonne mine, tu reprends les bonnes vieilles habitudes avec ton sac à emmerdes qui se traine à tes pieds, faut pas se laisser pousser la déchéance trop longtemps, emmitouflé dans la facilité d'une dérive à la con qui te pourrit la joie de te marrer un peu…



C'est compliqué la vie, mais avec du X et gourmandise on n'a de quoi se régaler les envies, oublier un peu le nid à problème qui te gangrène le quotidien, faut sortir les doigts du cul parait-il, en certaines occasions oui, mais moi je dis que si t'es curieux et pas trop délicat, faut peut-être se les laisser un peu le temps de s'amuser, tant que les circonstances s'y prêtent, ne boudons pas le plaisir de découvertes dans la joie et le partage d'une énorme partie de baise…



« Y pense qu'à ça le con »



Non pas vraiment, mais c'est ma pate de fabrique, mon fil rouge, mon trip d'obsédé assumé, je ne baigne pas mes journées dans la débauche obscène, mais pour mon plaisir d'écrire quelques conneries, le sujet me parait compétent en la matière, religieusement incorrect, et terriblement addictif, sans tomber dans l'excès, le vulgaire, le glauque entre deux poubelles, faut se la jouer romantique à la bite sensible, se laisser aller tout nu tout blanc à la mi-temps…



Tout est tellement sérieux quand tu es adulte, la vulgarité se terre dans les politesses de la bienséance, enculé banni au rang intime d'une priorité grillée, alors que l'on pourrait se vulgariser un peu le quotidien, sans tabou qui nous rougit les joues d'une éducation terne et coincée du cul, putain, arriver au taf le matin et dire à ton patron :



- Salut fils de pute, tu ne voudrais m'augmenter un peu la misère le mois prochain histoire que j'arrête de bouffer des pâtes…

- Mais oui bien évidement, dès que tu feras correctement ton taf inutile pour lequel je te paie déjà trop, maintenant si y te pousse un minou et deux nichons, on pourrait envisager d'en parler, mais une fois que tu auras ramasser ma boite à stylos sous le bureau…



Faut dédramatriser l'insolence, et se foutre des doigts dans le cul, parce que le X fait parti de toutes les générations, queue sinon on ne serait pas là pour en parler, papa et maman ont profité à un moment ou un autre des plaisirs de la vie… alors autant en faire autant, sans se brider la bien pensante, mais moi j'en ai jamais rien eu à branler de ces conneries…



A plus les copains

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Génération X

La 4ème de couverture annonçait un « chamboulement cynico-festif de toutes les valeurs », ce qui me faisait craindre quelque chose d’assez creux et vide en définitive – comme c’est souvent le lot de ce genre de promesse…



…Bien m’a pris de passer outre mes craintes : les trois trentenaires qu’il s’agit de suivre dans leurs « aventures » sont au contraire des jeunes gens très consistants, qui refusent tant le modèle « Trente Glorieuses » de leurs parents, que le contre-modèle « Soixante-huitard » de leurs aînés. Ni yuppie ni hippie, ni conservateurs ni révolutionnaires, ils cherchent quelque chose d’autre. Ils acceptent des jobs alimentaires merdiques parce qu’il faut bien vivre, mais refusent de jouer davantage « le jeu » – celui de la consommation. Ils contestent ainsi à leur façon mais sans engagement politique, sans émeute (hormis peut-être les pulsions destructrices de Dag) et surtout sans réel espoir de changement… S’ils ne sont pas à l’aise dans leur vie, c’est que celle-ci ne se met pas facilement en roman : ils n’écrivent pas les pages glorieuses de la reconstruction d’après-guerre comme leurs parents, ils ne vivent pas dans le récit trépidant de l’agitation soixante-huitarde comme leurs aînés… Mais que vivent-ils, alors ? Ou plutôt, que peuvent-ils vivre ? Quel serait le roman de leur vie ?



La question reste en suspens, d’où leur difficulté à s’investir, dans un travail notamment… D’où leur errance, leur mal-être… Ils sont néanmoins touchants dans leur tentative de se construire des identités alternatives (fût-ce sous la forme d’histoires qu’ils se racontent à la façon des Alcooliques Anonymes), dans cette recherche de récits qui ne soient ni pathétique ni vaniteux – à une époque qui est vue précisément comme celle de la fin des Grands Récits, après la chute du mur de Berlin... Ils sont aussi touchants par la tendresse qui les lie, malgré leur difficulté à exprimer leurs sentiments ou leur relative désillusion quant à l’amour… Ils sont touchants, encore, par leur authenticité dans un monde où, autour d’eux, chacun joue un rôle, maquille ses sentiments, se donne une fausse assurance. Ils sont touchants enfin par leur recherche poétique, par leur constance à inventer des moments magiques (ainsi le festival de bougies qu’Andy concocte autour du sapin de Noël pour son frère et ses parents).



Juste avant de lire ce roman, j’avais lu La tache, de Philip Roth – grand roman qui raconte comment la vie d’un homme, dans les années 90 et les Etats-Unis de Bill Clinton, est ravagée par les soubresauts de l’Histoire. A propos de ce roman (et des deux autres de la « trilogie américaine » de Roth), j’avais détourné cette analyse de Kundera, dans L’art du roman (p21 puis 24/25) : « Les premiers romans européens sont des voyages à travers le monde, qui paraît illimité. Le début de Jacques le fataliste surprend les deux héros au milieu du chemin ; on ne sait ni d’où ils viennent, ni où ils vont. (…) Un demi-siècle après Diderot, le temps de Balzac ne connaît plus l’oisiveté heureuse (…) de Diderot. Il est embarqué dans le train qu’on appelle l’Histoire. (…) ce train n’a encore rien d’effrayant, il a même du charme ; à tous ses passagers il promet des aventures, et avec elles le bâton de maréchal. [Mais bientôt] l’Histoire ou ce qui en est resté, force suprahumaine d’une société omnipuissante, s’empare de l’homme. Elle ne lui promet plus le bâton de maréchal (…) Dans les romans de Kafka, de Hasek, de Musil, de Broch, (…) l’Histoire ne ressemble plus au train des aventuriers ; elle est impersonnelle, ingouvernable, incalculable, inintelligible – et personne ne lui échappe. »



Cette Histoire « impersonnelle, ingouvernable, incalculable, inintelligible » qui dévorait les personnages de Roth, le narrateur de Génération X justifierait certainement qu’elle le laisse sauf du fait de son appartenance à la classe moyenne : « tu vois, quand tu es classe moyenne, il faut s’habituer à ce que l’histoire t’ignore. Il faut vivre avec le fait que l’histoire ne se fera jamais le champion de tes causes et qu’elle ne se sentira jamais désolée pour toi. C’est le prix à payer pour le confort et le silence quotidiens. Et à cause de ce prix, tous les bonheurs sont stériles ; et tes malheurs n’attirent pas la pitié. » (p212, version poche 10/18).



Mais peut-être ce même narrateur admettrait-il aussi une certaine parenté avec les premiers romans européens ? Son errance bavarde avec ses deux amis n’est pas sans faire penser à celle de Jacques et de son maître, même si ses discussions sont autrement plus angoissées… Et sa quête a quelque chose de donquichottesque, même si l’Idéal n’y est pas et si aux étendues de la Manche se substituent les déserts du Nouveau Monde. Alors, que voir dans cette parenté ? La possibilité d’une liberté retrouvée – fut elle payée un prix fort ? Un retour aux sources quand il s’agit, précisément, de chercher pour sa vie un nouveau roman ?

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La pire personne au monde

Cette année, la maison d’édition Au Diable Vauvert , et son univers assez axé contre-culture et non conformisme, fête ses 20 ans et à cette occasion lance sa première collection poche.



La nouvelle collection les Poches du Diable est sorti juste avant le confinement le 12 mars dernier .



Celle-ci rassemble des inédits, des rééditions de nos succès, des incontournables de notre fonds en littérature française et étrangère. Parmi ces trésors exhumés La pire. Personne. Au monde. de Douglas Coupland., on est ravis de découvrir ce roman inédit en format poche, de retrouver l'univers ironique et cinglant de ce grand écrivain américain auteur de Génération X, avec cette satire télé satyrique assez hilarante
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Miss Wyoming

Douglas Coupland célébré pour Génération X est un romancier à l'univers aussi singulier que déjanté; la preuve en est donnée avec ce roman écrit en 2000 et qui ne sort que cette année en France.



A travers la rencontre barrée et caustique ddune ex-Miss Teen USA reconvertie en actrice de sitcom et d'un producteur hollywoodien de porno qui vivent à Beverly Hills, Douglas Coupland trousse une love story gentiment amorale et subersive assez fascinante aux réparties et aphorismes aussi cinglantes que percutantes !



Un roman prenant et rythmé à 100 à l'heure pour découvrir un auteur plus connu de l'autre coté de l'atlantique que chez nous !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Eleanor Rigby

♪Ah, look at all the lonely people♪



Comme dans le refrain de la belle chanson des Beatles ( d'où le titre...), il est question de personnes solitaires, plus exactement de Liz, 36 ans, en surpoids et célibataire.



Il ne se passe rien dans son existence désespérément routinière mais elle ne s'en plaint pas. Elle se contente d'observer les autres et reste très lucide sur elle-même. Et un jour, une comète, d'abord au sens propre puis au sens figuré, vient bouleverser sa vie terne et lui donner un sens...Je n'en dis pas davantage mais le roman s'avère plein de surprises!



J'ai beaucoup aimé la façon dont cet auteur canadien aborde ce sujet de la solitude et du rejet social, de la discrimination physique. Rien de larmoyant, le personnage de Liz étant très acerbe et pas forcément sympathique, à certains moments.Mais justement, sous l'ironie mordante affleure la souffrance d'une jeune femme, datant de loin , ancrée en elle. C'est ce mélange subtil de mélancolie et d'humour désabusé qui fait le charme de ce livre et qui le rend attachant, tout comme Liz...
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Toutes les familles sont psychotiques

Avant même de lire ce roman, d’en connaître le titre, c’est une formule que je me répétais comme un mantra plus jeune. Quand mes parents se disputaient ou qu’une quelconque frénésie prenait la maison, créant embrouilles, discussions oiseuses et éclats de voix, je me disais en moi-même que nous n’étions qu’une famille comme les autres avec ses problèmes et ses joies. Que nous n’étions pas à part, les seuls au monde à connaître des disputes. Je le disais pour me rassurer, rassurer la petite fille que j’étais, que nulle famille au monde ne connaissait un bonheur parfait et égal. Egoïstement, ça permet de traverser plus facilement des moments difficiles…

Bref, toutes les familles sont psychotiques, et la famille Drummond guère plus qu’une autre.

Douglas Coupland maitrise parfaitement l’art de la surprise, de la description des vies intérieures de chacun aussi.

Au début du roman, nous sommes avec une gentille petite famille nord-américaine, Ted, Janet, et leurs enfants Wade, Bryan et Sarah. Tout ce petit monde est réuni à Cap Canaveral pour assister au départ dans l’espace de Sarah, le petit génie de la famille.

Mais la façade idéale va se fissurer très vite.

Passée la surprise d’apprendre que Ted et Janet sont en fait divorcés, que Wade est une sorte d’escroc à la petite semaine, que Bryan ne sait que se suicider ou confier sa vie à une jeune femme grenouille de bénitier, que le marie de Sarah la trompe avec la femme d’un autre astronaute, passé cette surprise, on ne fait qu’assister à la course folle d’une famille vers quelques chose. Quelque chose qu’on pourrait désigner par l’apaisement de l’esprit, le besoin d’être réconforté et rassuré.

C’est une famille secouée de névroses, comme nous en avons tous, mais aussi hanté par la maladie. Le SIDA, attrapé par ce coureur de jupons de Wade, qu’il a transmis à sa mère alors qu’elle s’interposait entre lui et un revolver, le cancer du foie de Ted, le père, et le SIDA de Nickie, sa nouvelle épouse. Sans oublier la main en moins de Sarah, dont la mère Janet prenait du Thalidomide avant sa naissance…

C’est un drôle de tableau, qu’on pourrait croire sombre, mais en fait ce n’est que la façade. Derrière il y a des êtres humains plein d’amour et de joies, de colère, de haine aussi, mais pétrie de tendresse. La tendresse qui les unit tous ne peut être niée. En témoigne la folie dont chacun eut faire preuve pour aider l’autre. Partant à la chasse d’une mystérieuse lettre, au travers de marais, d’individus louche, la rencontre d’un être étonnant finira par les réunir encore une fois dans des explosions d’étrangetés et de délires uniques.

Nous sommes tous malades, psychotiques, névrosés. Seulement nos névroses nous paraissent plus enviables que celles des autres et nous ne leur donnons pas ce nom honteux. Pourtant il ne s’agit rien d’autres que de ça, de névroses et de notre manière d’agir avec les autres, nos cachotteries, nos envies, nos espoirs secrets, tout cela ne nous rend ni meilleurs ni pire, juste différents.

J’ai adoré passer ces quelques pages avec la famille Drummond et l’infinie tendresse qu’elle projette. J’ai été mal à l’aise parfois, avant de reprendre à mon compte ce regard incroyable de Coupland sur ses personnages. On en peut que s’identifier, malgré toutes ces « tares », parce qu’au fond, le plus important, reste cette course commune que nous faisons tous vers l’apaisement et le bonheur.
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Toutes les familles sont psychotiques

Dans une Floride en technicolor, les Drummond sont réunis pour assister au départ dans l’espace de la cadette, Sarah, astronaute à la NASA. Ce qui devait être une sympathique réunion de famille tourne à l’imbroglio où se mêlent, en un après-midi, chantage, coups de feu et kidnapping… avant que les choses n’empirent.

Célébré pour Génération X , Douglas Coupland est un romancier à l'univers inventif que loufoque et aussi singulier que déjanté; la preuve en est donnée avec cette comédie irrésistible dans laquelle Douglas Coupland interroge notre époque, nos angoisses et nos rêves, à travers trois générations d’une famille américaine aussi déjantée que touchante.



"Les gens sont très indulgents pour la famille des autres. La seule qui vous horrifie vraiment, c'est la vôtre."



On retrouve avec beaucoup de jubilation, la verve de Coupland ; ce sens de la formule qui fait mouche et ce regard sur ses personnages qui cache toujours plus ou moins bien une profonde amertume et une douce mélancolie



Réflexion sur la famille et démonstration -par l'absurde- de la nécessité dans une vie de s'appuyer sur liens familiaux. ce roman cherche et réussi à nous dire que, même si notre famille semble totalement à la ramasse, l'herbe n'est pas forcément bien plus verte ailleurs.
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Toutes les familles sont psychotiques

Comme d'autres, j'ai été attirée par le titre un peu racoleur de ce livre. Mal m'en a pris. Pour tout vous dire, j'avais même oublié jusqu'à son existence. Mais Babelio fait resurgir des casseroles parfois... Et j'avoue, oui, j'ai lu ce livre.

Mais désolée, ce livre est tellement insipide que je n'arrive pas à me rappeler de quoi il parlait exactement... Tout ce dont je me rappelle c'est que je me suis dit tout du long que c'était un ramassis de clichés, et que j'avais déjà vu ou lu tout ça dans d'autres livres bien meilleurs ou dans de mauvais films...

Et oui, les bons titres sont parfois trompeurs.

Si vous voulez lire des histoires de familles bizaroïdes, lisez plutôt "Le remède et le poison" de Dirk Wittenborn, ou "Bande de menteurs" de Mary Karr.
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Génération X

"Pourquoi travailler? Pourquoi acheter plus? Ca n'explique pas tout."

Cette prise de position est celle de Génération X, la génération des jeunes Américains des années 1960 à 1970, la génération d'Andy, Dag et Claire (les protagonistes de ce premier roman de l'écrivain canadien Douglas Coupland) mais aussi la génération de l'auteur lui-même (né en 1961).

C'est leur ras-le-bol, alors qu'intelligents, cultivés et promis à d'autres avenirs, ils ne visent qu'à des petits boulots et végètent sous le ciel californien de Palm Springs, que Douglas Coupland en véritable sociologue évoque ici.

"J'en ai marre des objets, ça me bouffe la vie" répond Andy à son frère cadet (qui lui, plus jeune, est à fond pour la société de consommation).

On pense à L'attrape coeur de Salinger et au refus du mode de vie aisé parental (ex-soixante-huitards).

Anti-pub, anti-nucléaire, anti-racisme, anti-Reagan( orienté vers la droite, membre du parti démocrate en 62, gouverneur de Californie en 70 et élu président des Etats Unis en 80) ce sont les idées, réflexions philosophiques et les concepts (sur fond dépressif et rebelle), qui sont mis en exergue dans Génération X.

A noter les illustrations marginales (style BD) qui mettent en avant ces concepts et ont contribué au succès de ce livre (traduit en plusieurs langues et adapté en film).

Shampoo Planet (édité en 1992), est en quelque sorte la suite de Génération X puisqu'il étudie l'attitude radicalement opposée de la génération suivante plus ambitieuse à fond pour la consommation.

Très intéressant à lire!
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Génération X

5/ Génération X de Douglas COUPLAND ( Au diable vauvert)



generation x



Douglas Coupland célébré pour Génération X est un romancier à l'univers aussi singulier que déjanté.



Pour ceux qui connaissent pas encore cet auteur culte; plus célébré aux USA qu'en France, on vous conseille de vous jetez sur cette nouvelle édition dans une nouvelle traduction de Charles Recoursé qui apporte modernité et vivacité au récit original.



Ce portrait tres typique d'une génération des années 90 qui tente plus ou vainement de combattre l'ultra libéralisme et du rêve américain n'a rien perdu de sa portée visionnaire .



Truffé de phrases très percutantes- punchlines avant l'heure , de disgressions souvent passionnantes, ce roman sans narration très bien cadrée bouscule son lecteur et touche toujours autant par son regard décapant sur la société occidentale et son humour très ravageur !
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La pire personne au monde

3.25/5 : Je dois avouer que je ne sais pas comment aborder ce livre : d'un côté je l'ai trouvé drôle, de l'autre je l'ai trouvé très énervant... Est-ce que j'ai aimé ou est-ce que je reste sceptique ? Est-ce que je le conseille ou non ? Je vais donc essayer de mettre en avant le pour et le contre, après à vous de choisir selon vos lectures habituelles, votre humeur...



J'ai aimé ce livre pour son personnage central, cet humour sarcastique, cette narration interne hilarante. Ce roman est vraiment très drôle : Raymond est un être ignoble, égocentrique, égoïste. On ne sait pas s'il lui arrive de mauvaises choses parce qu'il est affreux ou s'il est devenu affreux parce qu'il ne lui arrive que de mauvaises choses. Quoiqu'il arrive on rentre très facilement dans cette histoire grâce à lui : c'est fluide, amusant, plein de vie...



Alors pourquoi progressivement, au fur et à mesure de ma lecture j'ai ressenti de l'énervement ? Je dois dire que toutes les embrouilles qui arrivent au personnage, toutes les personnes qu'il rencontre ont de quoi énerver... Je ne sais pas si c'était le but de l'auteur de nous faire complètement entrer dans ce récit et par la même faire un tour de force : on ressent vraiment la lassitude, l'agacement de Raymond ? Mais personnellement que ce soit volontaire ou non, je n'aime pas me sentir aussi crispée.



L'histoire est ainsi originale, le personnage antipathique mais drôle, mais je n'ai pas réussi à m'enlever cette sensation de frustration. Alors à vous de décider si vous voulez tenter l'expérience sachant que Douglas Coupland est un écrivain renommé et reconnu.

En définitive, une lecture qui ne m'aura pas laissée indifférente mais dont je ne saurais encore dire si j'ai aimé ou non... Le rire peut-il prendre le pas sur l'énervement ?
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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La pire personne au monde

La pire. Personne. Au monde (prononcez en faisant une pause exagérée après chaque point afin d’en souligner le côté dramatique).

Cette personne, c'est Raymond Gunt, la cinquantaine, vidéaste caméraman, à qui son ex-femme Fiona fait miroiter un job peinard dans une île paradisiaque située en plein océan Pacifique, consistant à filmer des participants (masculins et féminins) d’une série survivaliste américaine. Ignorant le conseil bienveillant de son « assistant » Neal, un SDF recruté sur un trottoir londonien : « (…) écoute bien Ray : arrête d’emmerder le monde, et le monde arrêtera de t’emmerder. », Ray laissera place à toute son outrecuidance et sa grossièreté afin de faire chier dans les grandes largeurs tout le monde et lui-même, s’évertuant à briser la magie de toute chose.

Si je me souviens bien, Génération X, le premier roman de Douglas Coupland faisait aussi dans la satire, mais ici le ton est plutôt outrancier et vaudevillesque, les dialogues d’une ironie mordante et le langage assez ordurier. J’ai quand même beaucoup ri malgré les avertissements de mon mari qui était sorti assez dépité de sa lecture. J’ai pris ce roman comme un gigantesque défoulement des vicissitudes de la vie moderne et lorsqu’on rit des travers de la société américaine, je suis toujours partante. Trois étoiles pour l’humour grinçant et pour le personnage détestable incarné par Raymond Gunt (La. Pire. Personne. Au monde.)

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Miss Wyoming

Ce roman est l'histoire de la rencontre entre Susan Colgate, 28 ans, ex-star de sitcom et John Johnson, ex-producteur de cinema célèbre, ex-drogué, ex-SDF (autrement dit une rencontre entre deux has-been).

Le premier chapitre raconte leur rencontre puis revient dans le désordre sur leur vie avant leur rencontre. Dans le désordre signifie que dans un chapitre on voit Susan à 25 ans, le suivant à 4 ans et un autre à 15 ans. Puis l'action revient dans le présent où on apprend que Susan a disparu. John se met en tête de la retrouver (une sorte de quête presque mystique)

J'ai beaucoup aimé que le récit ne soit pas du tout chronologique : au début j'ai trouvé Susan très superficielle et petit à petit je l'ai trouvée de plus en plus sympathique : son enfance lui a été volée par sa mère, qui a fait d'elle une mini-miss dès ses cinq ans (pour finir miss Wyoming à 17 ans)

En dehors des deux personnages principaux, j'ai aimé aussi les amis de John qui lui viennent en aide dans ses recherches….

En bref un livre un peu foutraque mais très séduisant….
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Toutes les familles sont psychotiques

Malgré le titre provocateur, lecture très décevante.



Les histoires à la mord-moi-le-schtoumpf de la famille américaine en train de se désintégrer ne m'ont même pas fait sourire, grosse impression de déjà lu, déjà vu, et rien pour rattraper la sauce de ce hamburger insipide et gras.



Lisez plutôt "Mon chien Stupide" ou les Peanuts, et balancez Coupland aux oubliettes.
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Miss Wyoming

Une actrice américaine est la seule survivante d'un crash aérien. Elle réapparaît au bout d'un an alors que tout le monde la croyait morte.

En parallèle, un producteur de film hollywoodien souhaite tout quitter et disparaître après une overdose. Il donne tous ses biens et traverse le pays seul, sans affaires ni argent.

L'auteur raconte la rencontre des ces deux personnages et les conséquences qui en découleront sur leurs vies respectives.

"Miss Wyoming" est un roman de Douglas Coupland paru en 1999. Le livre a seulement fait l'objet d'une traduction et d'une publication en France en 2017 par les éditions Au diable Vauvert.

Abordant essentiellement le thème de la disparition, l'auteur emmène également le lecteur sur les dérives du milieu du cinéma, de la gloire et de la solitude à travers l'histoire de deux personnages qui ont suivi des parcours différents mais qui finalement se ressemblent.

Susan Colgate, 25 ans, ancienne Miss Wyoming, est aujourd'hui une actrice qui n'a jamais eu de grands rôles au cinéma. Elle a surtout tourné dans des films à petits budgets et dans des sitcoms. Dans le cadre d'un tournage, elle embarque sur un vol New-York/Los-Angeles mais le réacteur de l'avion explose en plein vol et l'appareil s'écrase dans l'Ohio. Susan se réveille indemne à côté des corps de tous les passagers atrocement mutilés. Elle se relève et se mélange à la foule qui se constitue autour du lieu du crash. Personne ne se doute qu'elle était à bord. C'est alors qu'elle décide de s'éloigner du lieu de l'accident et pénètre dans une maison en l'absence des propriétaires durant quelques jours. Durant cette période, elle ne se manifeste pas, n'appelle aucun proche, elle "s’évanouit" dans la nature et assiste à ses funérailles télévisées. Ensuite, elle part pour l'Indiana sans laisser de trace durant une année entière avant de réapparaître.

John Johnson, la trentaine, producteur américain, vit de tous les excès. Il est riche et ne se soucie de rien, la vie lui a toujours souri. Célibataire, il n'éprouve aucunement le besoin de se poser et de construire sa vie avec une femme.

Victime d'une overdose d'alcool et de médicaments, il passe un séjour à l'hôpital durant lequel il voit le visage de Susan à la télévision dans une publicité. Persuadé qu'elle s'adresse directement à lui, il devient "obsédé" par le visage de cette jeune femme. La vision qui lui apparaît lui demande ce qu'il aurait aimé faire d'autre dans la vie.

Puis il se réveille, rentre chez lui, se débarrasse de tout ce qui lui appartient et entame un périple à travers le pays, sans papiers ni argent. Il est alors persuadé que cela le changera en profondeur et le régénérera, et il considère sa solitude comme un nouveau privilège.

Mais très vite il réalise que le monde de la rue n'est pas facile. Chaque jour il est un peu plus sale, il a faim, vole des vêtements, séduit des femmes pour pouvoir dormir sur un matelas et manger au moins un repas par jour. Il finit par réapparaître au bout d'un an dans la vie civilisée.

Au cours d'un déjeuner dans un restaurant, il croise le chemin de Susan, va à sa rencontre et cherche à la revoir. Quelques jours après, Susan disparaît une nouvelle fois...

John, accompagné d'une équipe atypique, va tout faire pour la retrouver.

"Miss Wyoming" est un livre qui se lit très vite. L'alternance des chapitres nous entraîne dans l'histoire de Susan puis dans celle de John. Pour Susan, les événements de son enfance sont passés au crible : les premiers concours de beauté, les conflits avec sa mère fascinée par l'argent et le succès, la chirurgie esthétique, les déménagements successifs. On fait la connaissance de sa famille notamment de sa mère, une femme qui se projette à travers sa fille, l'amour et la douceur n'ont jamais trouvées de place. Susan a toujours ressenti un vide affectif dans son cœur d'enfant.

Quant à John, malgré le pouvoir de l'argent, il n'en demeure pas moins un homme seul et triste. Le mariage de son frère l'a rendu dépressif, peut-être a-t-il compris que la vraie valeur de la vie ne réside pas (uniquement) dans le succès.

La seule chose qu'il souhaite aujourd'hui : une partenaire qui lui ressemble, une personne avec laquelle il pourra échanger et être simplement heureux.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Toutes les familles sont psychotiques

La caricature n’est pas une façon d’écrire simple et ici on tombe plus souvent dans le cliché que dans l’humour. Je préfère de loin L’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde qui traite mieux l’ironie et la caricature que ce roman, ici c’est encore trop grossier, ça manque d’un petit élagage pour avoir un humour un peu plus fin. Les Drummond c’est un peu les Tuches, tout part en vrille mais l’esprit de famille perdure on ne sait trop comment. Les personnages sont complètement cinglés mais manque de finesse pour que je puisse les apprécier, ça fait trop sitcom avec des rires en boîtes et c’est quelque chose qui me frustre plus qu’autre chose, j’ai l’impression qu’on rit à ma place, qu’on s’indigne à ma place bref, je reste totalement passif ne pouvant exprimer mes sentiments car on le fait à ma place.

Ca m’a quand même fait sourire plus d’une fois, mais je n’ai pas adhéré à l’intrigue qui est un mélange d’à peu près tout ce qui fait des Etats-Unis un pays de beaufs, sans vouloir vexer personne ! Ca part dans tous les sens et j’ai eu du mal à comprendre où l’auteur voulait en venir, et pourquoi il se passe autant de mésaventures dans cette famille de barjos, plus que dans une autre. Tout le long ce n’est pas clair et pire, c’est confus, voilà c’est comme ça que je décrirais ce roman : confus.

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Obsolescence des données

Ce livre ressemble à son auteur : inclassable et brillant. Drôle aussi. Drôle surtout. En mélangeant petites observations, anecdotes, souvenirs (un poil trop de répétitions peut-être) à des nouvelles inédites et de vraies réflexions sur la géopolitique et la société telle qu’elle était, est et va devenir, Douglas Coupland nous capture. Difficile de lâcher ce petit pavé selon la formule éprouvée du « allez juste encore un ». Mais oui, on va le poser dans un instant, juste cette page encore. Et puis ce thème-là, après j’arrête. Allez, je termine juste cette nouvelle et puis c’est bon. Et ainsi de suite jusqu’au point final, et on en voudrait encore. Cela tient à une multitude de petites et grandes raisons, on aime l’auteur, on a beaucoup aimé ce qu’on a déjà lu de lui, il a quasiment notre âge, on connaît l’intégralité de ses références (sensation jouissive !), on partage nombre de ses goûts, il nous étonne, nous distrait, nous cultive, et surtout nous amuse.
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La pire personne au monde

La pire personne au monde ce n’est pas moi, c’est Raymond, un individu exécrable, un véritable enfoiré. Son voyage professionnel pour les îles « Kiribati » est un cauchemar pour lui. Parce que lui en est un pour les autres. Disons que tout ce qui peut lui arriver n’est qu’un raisonnable retour des choses.



Avis :



. Un produit qui physiquement est ce que le genre auquel il appartient rejette le plus, un bon produit marketing. C’est un vrai exemple de ce qu’est le post-moderne pour son récit et sa contradiction pour l’objet moderne. Un paradoxe provocateur discret, puisque bien caché dans les pages. Une surprise pour le lecteur, qui appréciera ou non.

. Hors des sentiers battus, le roman évolue à « contre-courant ».

. Ironie, métaphore, humour noir interprété par des vannes salaces et vulgaires sans demi-mesures, ce qui dénote une sorte de rage, de révolte intérieure que j’interprète comme ceci : Neal – le pseudo esclave de Raymond — serait le subconscient positif de Raymond. Ce que Raymond se refuse de vivre, de ressentir, ou n’arrive pas à être.

. Peu d’importance de l’intrigue, récit exubérant, aux rencontres et aux conséquences souvent improbables.

. La causticité de la pensée du personnage principal est apparente dans chaque page, dans chaque phrase pour tout ce qui enrobe le milieu dans lequel il évolue. Cette méthode d’écriture apporte l’amusement à l’occasion et le reste du temps provoque l’ennui pour la personne familiarisée à une certaine cohérence – peut-être moins conceptuelle — dans ses lectures.
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La pire personne au monde

J’ai envie de commencer ma chronique en écrivant « HAHAHA, ce roman est trop marrant !!! », mais ça ne serait pas très professionnel. ☺

Dans ce livre, nous nous retrouvons face à Raymond Gunt, dit Ray Cunt, un « pauvre type ». Il est engagé en tant que caméraman pour tourner « Survival », une téléréalité qu’il exècre (comme toutes les téléréalités américaines), sur les îles Kiribati. Aussi malchanceux que possible (Karma ?), rien ne se passe comme prévu au grand dam de sa petite personne.

Commençons par l’aspect extérieur de cet ouvrage. Comme à chaque fois que je trouve qu’un livre est beau, je suis obligée de le notifier ici. L’objet livre est particulièrement réussi pour La pire. Personne. Au monde. . La couverture qui me paraissait peu attirante sur internet est en fait superbe (aussi bien esthétiquement que tactilement). J’aime toutes les images renvoyant au Diable dans le livre, la mise en page, la mise en avant de l’auteur, bref : Gros coup de cœur pour le travail éditorial !

Concernant l’histoire en elle-même, elle est vraiment géniale ! J’ai beaucoup ri ! Pas de simples sourires ou des rires mentaux, j’ai ri à gorge déployée, ce qui est franchement rare. Ce roman constitue une superbe satire sur la société américaine d’un point de vue anglais. Ici, il y a absolument TOUT sauf du politiquement correct.

Il faut dire que le personnage principal Raymond Gunt est l’exemple même du « pauvre type » insupportable qui n’a pas sa langue dans sa poche. On rit à ses dépends tout comme pour son franc parler. Vulgaire à souhait (malgré les réprimandes des Américains, « il y a des dames bon sang ! »), il expose au lecteur ses pensées les plus profondes sans langue de bois. C’est souvent trash, que ce soit sexuellement ou fécalement parlant. Tous les sujets tabous y passent reflétant une critique sociétale bien établie à travers l’ignominie de notre personnage.

Neal, un SDF « recruté » par Raymond pour l’émission, joue un rôle extrêmement important dans ce roman. On observe sa position au plus bas de l’échelle de la hiérarchie sociale de nos jours, à son ascension dans la richesse et la luxure. De sa position d’esclave à meilleur ami de Ray. Fiona, l’ex femme machiavélique de Raymond est un personnage abominable qui apporte une sacrée dose de piquant à l’histoire. Elle incarne le Diable de ce récit, celle qui tire toutes les ficelles dans le but d’achever son « pauvre » ex-mari.

L’écriture de Douglas Coupland me plaît énormément. C’est drôle, terriblement cynique et acerbe. Chaque chapitre comporte une perle mémorable. L’humour qui est le sien me séduit totalement.

Je ne conseillerai pas ce roman à n’importe qui car je pense qu’il faut aimer ce genre de comique satirique (et un peu sale, je vous le concède), mais si vous pensez aimer ce genre d’humour, n’hésitez pas une seule seconde ! Personnellement, je me languis de lire un autre roman de cet auteur !

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