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Citations de Douglas Kennedy (2605)


Le premier, le tout premier souvenir de lui est un regard.

Un regard, ce n'est presque rien. Sans signification particulière, sans conséquence. Et c'est ce qui continue à me stupéfier, encore aujourd'hui : que l'existence d'un être puisse être bouleversée par quelque chose d'aussi éphémère, d'aussi périssable. Chaque jour, nous croisons des centaines de regards, dans la rue, dans le métro, au supermarché. C'est une réaction instinctive : vous remarquez quelqu'un en face de vous sur le trottoir, vos yeux se rencontrent une seconde et vous continuez votre chemin l'un et l'autre et c'est terminé.
Pourquoi ce regard là aurait-il dû tant compter? Il n'y avait aucune raison et cependant... Il a tout changé, irrévocablement.
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J'en suis venue à me rendre compte qu'il existe un énorme fossé entre "comprendre" un événement qui bouleverse votre vie et "accepter" sa terrible réalité.
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Un beau jour, on s'arrête, sans nécessité aucune, dans une station-service, on rencontre quelqu'un, et votre vie déraille. Le destin n'est pas cruel. Il est con.
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On finit toujours par tout regretter. C’est l’essence de ce qu’on appelle la condition humaine. « J’aurais pu mais je ne l’ai pas fait », « je voulais mais me le suis interdit »…On en revient toujours à ça.
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Douglas Kennedy
Cela me touche beaucoup
lorsqu'un lecteur m'explique qu'après avoir lu un de mes romans, il se sent moins seul.
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C'est à mon avis ce qu'il y a plus dur dans le deuil:découvrir ce qu'une relation aurait pu vous apporter si seulement vous aviez été capable de lui donner toute sa dimension.
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Douglas Kennedy
J'ai souvent pensé qu'on ne devient réellement adulte qu'au moment où l'on pardonne à ses parents d'être aussi imparfaits que le reste des humains et où l'on reconnaît que, avec leurs limites, ils ont fait de leur mieux pour vous.
dans "la poursuite du bonheur"
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Il est incontestable que notre passé continue à définir notre existence. Certaines données sont immuables et continuent à peser sur nous quoi qu'il arrive, Il est horriblement difficile de s'en libérer.
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Ah, comme nous sommes tous prisonniers de notre passé ! Pourquoi n'arrivons-nous jamais à nous libérer réellement du fardeau que nous transportons, de sorte que celui-ci finit par gouverner notre existence ?
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Douglas Kennedy
La vie m'avait appris que si l'on n'attend rien tout devient une surprise.

Douglas Kennedy

dans : " La Poursuite du bonheur"

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Etonnant de constater que la vie n'est qu'une longue suite d'accumulations, la recherche permanente de moyens de combler l'espace, d'occuper le temps. Tout cela au nom du confort matériel, certes, mais surtout pour ne pas avoir à reconnaître qu'on ne fait que passer sur cette terre, qu'on la quittera bientôt sans autres biens que les habits dont sera revêtu notre cadavre. Amasser dans la seule intention de tromper le sort commun qu'est l'engloutissement à venir dans l'inconnu, de s'inventer un semblant de permanence, de croire à la solidité de ce que l'on a bâti.
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Neuf comprimés étaient alignés sur mon bureau : une capsule de 150 mg de Zantac contre l'acidité gastrique, deux gélules de gingseng coréen en guise de dopage naturel, deux tablettes de 5 mg de Dexédrine en guise de dopage chimique, une dose massive (5 mg) de Valium pour lutter contre le stress, et enfin trois grosse gélules de bêta-carotène destinées à désintoxiquer un peu mon organisme.
"C'est surtout la ventrée de carotène qui m'épate, constaté Estelle, les yeux fixés sur ma ration pharmaceutique du matin.
- Ça purifie, lui ai-je expliqué avec un grand sourire.
- Un peu comme un Diet Coke après deux Big Mac et la grande barquette de frites, c'est ça ?
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-Pourquoi tu lui as dit ça? a demandé ma mère d'une voix sourde. Pourquoi? il serait encore ici si tu n'avais pas...
Sans la laisser finir, j'ai couru dans ma chambre, claqué la porte derrière moi et je me suis jetée sur mon lit. Je n'ai pas éclaté en sanglots. C'était plutôt comme si je tombais en chute libre. Les mots comptent. Les mots construisent et détruisent. Les mots restent. Et les miens avaient poussé mon père à s'en aller. Tout était ma faute.
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N'est-ce pas extraordinaire, cette capacité que nous avons à nous persuader qu'une relation que nous savons pourtant condamnée pourra, comme par magie, s'améliorer ?
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Vivre, c'est essayer.
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Chacun est l'artisan de ses impasses, non ? (p. 87)
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- n'est-ce pas Montaigne qui a dit qu'il était nécessaire de réfléchir chaque jour un peu à la mort afin de continuer à vivre ? -

p154
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"Certains disent que le monde finira par le feu
Certains disent par la glace.
De ce que je connais du désir, je penche pour le feu,
Mais si je devais deux fois périr
Je crois assez connaître la haine
Pour soutenir qu'en matière de destruction
La glace fait aussi merveille et peut amplement suffire."
p157

"Le feu et la glace" du poète américain Robert Frost (1874-1963).
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L'arrogance n'est souvent qu'un masque posé sur le désespoir.
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la grande différence entre "Yankees" et"Rosbifs"c'est que les premiers considèrent la vie comme une affaire sérieuse mais non désespérée, tandis que les seconds pensent qu'elle est sans espoir mais pas sérieuse du tout ....
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