Il traversait le continent comme s'il connaissait déjà le chemin, voyageant au rythme du train entraîné dans son mouvement, calfeutré dans le bruit des moteurs. Au fil des kilomètres, il avait l'impression de découvrir une nouvelle géographie du continent, une géographie mobile, comme si la terre n'était plus fixe, qu'elle évoluait un fur et à mesure qu'il avançait.