Les Rohingyas de Birmanie, les invisibles ?
Stéphane Dovert, spécialiste de l'histoire et des sciences politiques de l'Asie du Sud-Est.
Un livre ne saigne jamais
Ohé, petit frère
Si la nuit tombe
Ouvre un livre
Si tu as tort
Tiens un livre grand ouvert
Si tu souffres
Mords fort dans un livre
Si tu veux du café
Bois un livre
Prends un livre
Et montre-moi le planisphère
Même les plus grands pirates
N'emportent pas de couteaux
Ne portent plus d'armes à feu
Ils prennent seulement un livre
Pour que la mer se dévoile pour eux
Qu'un livre
Ait pu détruire des villes
Ce n'est rapporté par aucune histoire
Ce n'est narré nulle part
(...)
Ainsi un livre va nous faire grandir
Ecris le dans un livre
Vite, vite
Envoie-le-moi.
C’est drôle, précisa Calvaire, les habitants d’un pays font toujours les dégoûtés en évoquant les conditions d’élevage et de culture dans les autres contrées… et réciproquement. Les Allemands font la moue quand ils voient sur leurs étals des pommes françaises ou des porcs hollandais ; ils crachent carrément en face de dattes turques.
Je suis une fille de joie, non je corrige, une fille pleine de joie, la différence est grande. (...) Face à des situations moroses, je me surprends parfois à ricaner bêtement, c'est dire la force de mon optimisme.
(Djane Grivaut)
Ce vent bleu d'Orient / parait vouloir astiquer / les montagnes de l'aube
(in nouvelle de Yann Quero)
[extrait de la nouvelle de Yann Quero : Les chats de Fukushima]
Bourgeons tôt fanés / Les chats de Fukushima / Pleurent des cendres.
Les Vietnamiens se sentent traditionnellement plus proches de leur grand voisin du nord que des autres peuples d'Asie du Sud-Est, nourrissant à l'occasion un double complexe, d'infériorité par rapport au premier et de supériorité à l'égard des seconds : on ne passe pas impunément mille ans dans le giron chinois, même si mille autres années se sont écoulées depuis.
… Car chacun garde en mémoire les images des orangs-outans se balançant, terrifiés, au sommet d’arbres momentanément épargnés par les mercenaires du bois. Quelques heures plus tard, après de molles tentatives d’expropriation, les pauvres bêtes se fracassaient le crâne au sol et étaient presque aussitôt broyées par les troncs vaincus.
Après l'évanouissement qui me prit à la vue de mon Charles-Pierre revenu d'entre les morts, je passai toute la nuit au fond de mon lit.
[E. Nunck, Lettres à Revers, ou mémoires de Mme la marquise de Saint-Cyran]