Je vois cette vie comme une partition où sont inscrites les notes et les pauses mais aussi chaque pli, chaque chuintement, chaque odeur. Il y est inscrit le bâillement du cymbaliste, le retrait des lèvres d’une jeune flûtiste, une pensée inattendue qui passe par la tête d’un bassoniste tandis qu’il souffle la dernière ligne de notes d’un brillant crescendo. Je vois sur cette partition même ce qui ne se voit pas. Le monde est un aquarium infini.