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Critiques de Dror Burstein (5)
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Matière noire

Jérusalem, 4 février 2011. Il aura fallu un an au narrateur pour trouver le courage de se rendre chez son père pour tenter de comprendre ce qui a poussé sa soeur aînée à mettre fin à ses jours, et ses parents à lui cacher ce suicide.

Il faudra les 200 pages du livre pour obtenir une explication (et encore, je ne suis pas certaine d'avoir compris). Dans l'intervalle, on est immergé dans le passé de la famille, mais celui-ci n'éclaire pas grand-chose, mis à part la personnalité fantasque, fragile, dépressive de la soeur.

Pour le reste, tant l'écriture que les personnages sont flous, froids, fuyants, et excellent dans l'évitement, le flux de conscience, le coq-à-l'âne.

La quatrième de couverture parle de « drôlerie inattendue et salvatrice », de « l'intimité qui unit un frère et une soeur », d'un roman « pétri d'une grâce légère et prégnante ». Je n'ai rien ressenti de tout cela. Ce roman, qui ne suscite aucune empathie envers ses personnages, m'a laissée à distance.

Trouvé dans une boîte à livres, ce bouquin y retournera bien vite.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Matière noire

Qu'est-ce qui fait que, parfois, l'on passe totalement à côté d'un livre au point de s'y ennuyer ferme et d'être tenté de sauter les pages ? Surtout quand le point de départ est intrigant et plus que digne d'intérêt. Dans Matière noire, le narrateur est déterminé à connaître les raisons qui ont poussé sa soeur au suicide et à savoir pourquoi ses parents lui ont caché sa mort. Commence alors un lent voyage vers le passé à travers les souvenirs de famille. Le roman de l'israélien Dror Burstein est tout en lignes de fuite, les incidents et accidents de la vie des personnages forment un magma presque toujours confus et dilatoire et les réponses que l'on attend ne viendront qu'au final. Pourquoi s'en désintéresse t-on autant ? Tout dépend du lecteur, sans doute, mais le style de l'auteur, fuyant et débarrassé d'émotions, rend le récit froid alors qu'il suffirait de peu pour qu'il devienne poignant et marquant. Un rendez-vous raté pour un livre qui recèle quelques qualités mais pas celle de vous empoigner et de ne plus vous lâcher.
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Proche

Léa et Yoël forment un couple qui ne peut pas avoir d'enfant parce que Yoël est stérile. Ils décident d'adopter Emile, un petit garçon de sept ans à la peau si sombre que les enfants de sa classe le traite de noir. Léa meurt suite à une chute dans une cage d'ascenseur en réparation. Quelques années plus tard, Yoël, retraité, malade et solitaire, tente de retrouver les parents biologiques de l'enfant. Il sent que sa fin est proche et ne veut pas que son fils adoptif se retrouve seul et abandonné sur cette terre.

Roman familial et sentimental, « Proche » est présenté en quatrième de couverture comme le « roman puzzle d'une tentative de reconstitution familiale improbable », écrit par un écrivain « juste et précieux ». Quels euphémismes ! Quelle publicité mensongère ! Les épisodes de cette histoire sont présentés dans un désordre (pour ne pas dire un foutoir) tel qu'il faut beaucoup de constance au lecteur pour y trouver un quelconque fil directeur et comprendre de quoi il retourne... Encore plus qu'à un malheureux aux prises avec un puzzle incomplet de deux mille pièces. Quand à la justesse, on la cherche encore, alors que la préciosité, on l'a trouvée sous la forme d'un style compact, filandreux, faussement simple, avec de longs développements sans le moindre point qui s'attardent sur de minuscules évènements ou d'inutiles descriptions souvent soporifiques. Un bouquin prise de tête qui tombe aisément des mains. Quelle mouche a donc piqué Actes Sud pour éditer ce texte « improbable » aussi insignifiant qu'indigeste ? Cerise (inutile) sur ce gâteau (ou plutôt cet étouffe-chrétien) : quelques dessins noirs et blancs d'enfant en bas âge...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Proche

PROCHE de Dror Burstein



Une écriture qui rappelle celle de l'Allemand Daniel Kehlmann où l'on passe d'un protagoniste à l'autre sans transition. L'histoire est intéressante, un fils adopté vite devenu orphelin de mère, mais la fin abrupte laisse le lecteur en plan. J'aurais aimé qu'elle soit plus claire.
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Matière noire

J'ai choisi (un peu au hasard) ce livre, car le sujet mentionné dans le quatrième de couverture m'intéressait. En outre, il est assez rare de lire un roman ayant pour cadre la société israélienne. Ici le narrateur, qui cherche à comprendre pourquoi sa soeur aînée s'est suicidée, renoue un dialogue avec son père et tente de replonger dans le passé. Mais cette quête est très laborieuse. L'auteur met tout son art à différer l'élucidation qui est espérée. Pour le lecteur lambda que je suis, c'est franchement fastidieux. Je suis déçu.
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