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3.4/5 (sur 259 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , le 26/05/1822
Mort(e) à : Champrosay , Essonne , le 16/07/1896
Biographie :

Edmond Huot de Goncourt est un écrivain français.

Une partie de son œuvre fut écrite en collaboration avec son frère, Jules de Goncourt (1830-1870). Leur style littéraire est basé sur deux grands axes : d’une part le réalisme et d’autre part, ce qu’ils appelaient «l’écriture artiste», dans laquelle le réel est considéré comme le sujet artistique par excellence.

Issu d'une famille originaire de Goncourt en Haute-Marne, il étudia, à Paris, au lycée Henri IV et en rhétorique au collège Bourbon. De 1842 à 1844, il est étudiant en droit. De 1846 à 1848, Edmond est comptable à la Caisse centrale du Trésor public. A la mort de leur mère, en 1848, son héritage autorise les frères à vivre en rentiers.

En 1860, Edmond et Jules publient "Les Hommes de lettres", texte écrit d'abord pour le théâtre, mais refusé et transformé en roman.En 1864, "Renée Mauperin", qui avait paru l'année précédente en feuilleton dans L'Opinion nationale, est publiée en volume, et dédiée à Théophile Gautier.

De l’œuvre des Goncourt, on a surtout retenu le Journal (8 tomes), qui pourtant n’était pas destiné à être publié. C’est seulement après la mort de Jules en 1870 qu’Edmond a commencé à faire éditer les cahiers et continuera d'associer la mémoire de son frère à toutes ses activités.

"Le journal", tenu assidûment pendant des années, est devenu un document historique et sociologique important, un témoignage intéressant sur la deuxième partie du XIXe siècle.

Mécontent de l’Académie française qui avait refusé l’immortalité à de grands esprits (Flaubert, Maupassant, Zola, Baudelaire), il fera d’Alphonse Daudet son exécuteur testamentaire à charge pour lui de constituer une société littéraire (à laquelle il lègue sa fortune) et de créer un prix. Prix qui en raison d’un procès intenté par les héritiers, ne sera délivré qu’à partir de 1903 mais qui aujourd’hui fait rêver tous les écrivains.

La fondation posthume d’une académie à leur nom (voulue par Edmond dans son testament et pour le financement de laquelle il lègue ses biens) et de son prix est devenu aujourd’hui la plus courue des récompenses littéraires françaises.

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« Je serai poète, écrivain, dramaturge. D'une façon ou d'une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation. » Oscar Wilde (1854-1900) était un homme de parole : il fut poète, écrivain et dramaturge, il eut une mauvaise réputation et il est célèbre. […] le jeune Wilde, élève brillant, entre au Trinity College de Dublin avec une bourse […] et suit des études classiques : histoire ancienne, philosophie et littérature. Il commence à voyager et découvre l'Italie et la Grèce. […] Il s'installe à Londres et fréquente les milieux élégants intellectuels. […] Il se fabrique une image d'esthète : […] ses tenues vestimentaires de dandy font fureur… Oscar Wilde est à la mode. […] il fait une tournée de conférences sur « l'esthétisme » aux États-Unis, avant de séjourner à Paris où il rencontre Hugo (1802-1885), Daudet (1840-1897), Zola (1840-1902), Edmond de Goncourt (1822-1896) (qui le décrit comme « un individu de sexe douteux »), Verlaine (1844-1896), et les peintres Pissarro (1830-1903), Degas (1834-1917) et Jacques-Émile Blanche (1861-1942). […] […] Un second voyage à Paris lui permet de rencontrer Mallarmé (1842-1898), Pierre Louÿs (1870-1925), Marcel Schwob (1867-1905) et André Gide (1869-1951). Juillet 1891 marque le début d'une liaison qui ne se terminera qu'à la mort De Wilde : Alfred Bruce Douglas (1870-1945), « Bosie », vient d'entrer dans sa vie. […] Accusé de sodomie, Wilde […] est arrêté et jugé, […] déclaré coupable d' « actes indécents » et condamné à la peine maximale : deux ans de travaux forcés. […] Wilde séjourne dans plusieurs prisons […]. Au bout de quelques mois, son état de santé lui vaut d'être dispensé de travaux forcés proprement dits. Ne pouvant payer les frais de justice du procès […], il est condamné pour banqueroute et ses biens sont vendus aux enchères. […] En 1900, un abcès dentaire dégénère en méningite et Oscar Wilde meurt le 30 novembre après avoir reçu, à sa demande, l'absolution d'un prêtre catholique. le convoi funèbre est composé de quelques artistes anglais et français, dont Pierre Louÿs ; Wilde est enterré au cimetière de Bagneux. Ses restes seront transférés au Père-Lachaise en 1909. » (Dominique Jean dans Oscar Wilde, Maximes et autres textes, Éditions Gallimard, 2017) « […] Les aphorismes traduits ici ont été publiés en 1904, quatre ans après la mort de leur auteur, par Arthur L. Humphreys, qui s'appuyait sur un recueil « analogue » qu'il avait lui-même publié en 1895 sous le titre Oscariana : Epigrams. […] le recueil de 1904 s'intitulait simplement Sebastian Melmoth, Oscar Wilde n'étant mentionné qu'entre crochets. […] Cet ensemble donne un aperçu de la pensée et de l'esprit De Wilde, et si les aphorismes sont parfois contradictoire, ils n'en sont pas moins - précisément - le reflet exact de sa personnalité. Wilde, en public, offrait un tel feu d'artifice de mots d'esprit et de paradoxes que le poète Yeats (1865-1939) a dit qu'il donnait l'impression de les avoir préparés à l'avance […]. » (Bernard Hoepffner) 0:00 - 1er aphorisme 0:17 - 2e aphorisme 0:40 - 3e aphorisme 0:54 - 4e aphorisme 1:19 - 5e aphorisme 1:28 - 6e aphorisme 1:55 - 7e aphorisme 2:20 - 8e aphorisme 2:44 - 9e aphorisme 2:55 - 10e aphorisme 3:51 - 11e aphorisme 4:12 - 12e aphorisme 4:26 - 13e aphorisme 4:40 - 14e aphorisme 5:07 - Générique Références bibliographiques : Oscar Wilde, Aphorismes, traduits par Bernard Hoepffner, Éditions Mille et une nuits, 1995 Oscar Wilde, Pensées, mots d'esprit, paradoxes, traduits par Alain Blanc, Éditions V

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Edmond de Goncourt
On dirait vraiment qu’il [Emile Zola] a vécu enfermé dans une malle où il y avait un trou par lequel on lui donnait à manger, et un autre par lequel il faisait l’amour avec le vagin d’une femme qu’il n’a jamais vue.
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Edmond de Goncourt
L'argent n'est que la fausse monnaie du bonheur.
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Dans son sommeil du matin, Mme Gervaisais sentit sur son visage une lumière et une chaleur. C'était comme un doux éblouissement qui aurait chatouillé, dans leur nuit, ses paupières fermées.
Elle ouvrit les yeux : elle avait sur elle un rayon glissant d'une persienne mal fermée et frappant en plein sur son oreiller.
Elle sortit de son lit, heureuse de ce réveil nouveau dans le plaisir de vivre, auquel les maussades matins de Paris habituent si peu les existences parisiennes ; et jetant un peignoir sur ses épaules, ouvrant la fenêtre toute grande, elle se mit à contempler le ciel d'un beau jour de Rome : un ciel bleu, où elle crut voir la promesse d'un éternel beau temps ; un ciel bleu, de ce bleu léger, doux et laiteux, que donne la gouache à un ciel d'aquarelle ; un ciel immensément bleu, sans un nuage, sans un flocon, sans une tache ; un ciel profond, transparent et qui montait comme de l'azur à l'éther ; un ciel qui avait la clarté cristalline des cieux qui regardent de l'eau, la limpidité de l'infini flottant sur une mer du Midi ; ce ciel romain auquel le voisinage de la Méditerranée et toutes les causes inconnues de la félicité d'un ciel font garder, toute la journée, la jeunesse, la fraîcheur et l'éveil de son matin.
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-Sauvée ! nous voilà donc sauvée, mademoiselle, fit avec un cri de joie la bonne qui venait de fermer la porte sur le médecin, et, se précipitant vers le lit où était couchée sa maîtresse, elle se mit avec une frénésie de bonheur et une furie de caresses à embrasser, par-dessus les couvertures, le pauvre corps tout maigre de la vieille femme, tout petit dans le lit trop grand comme un corps d'enfant.
La vieille femme lui prit silencieusement la tête dans ses deux mains, la serra contre son coeur, poussa un soupir, et laissa échapper :
-Allons ! il faut donc vivre encore !
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De ces volumes sur l’architecture, sur les peignes et les pipes, on pourrait rapprocher le Shingata Komon-tchô, Album de petits dessins pour nouveautés, publié en 1824.

Une série de planches, où l’ingénieuse combinaison de l’enlacement, de l’entre-croisement, de l’enchevêtrement de carrés, de ronds, de losanges, fait le décor de robes, et qui devait être suivi d’un autre volume consacré aux broderies qui n’a pas paru.

En tête de ce volume, la préface de Tanéhiko dit : « Les artistes qui dessinent librement, sont d’ordinaire maladroits avec le compas et la règle, et ceux qui font des dessins géométriques ne savent pas dessiner librement. Hokousaï, lui, fait tout bien, et il arrive à faire avec sa règle et son compas, à faire non pas seulement des dessins artistiques, mais encore des dessins d’une invention infinie. »
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La jeune détenue se trouvait sous le coup d'un jugement pour adultère.
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L'hiver de cette année dut assurer à Melle de Varandeuil une part de paradis. Elle eut à subir tous les contre-coups du chagrin de sa bonne, le tourment de ses nerfs, la vengeance de ses humeurs contrariées, aigries, et où les approches du printemps allaient bientôt mettre cette espèce de folie méchante que donnent aux sensibilités maladives la saison critique, le travail de la nature, la fécondation inquiète et irritante de l'été.
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Edmond de Goncourt
« On a calomnié les chats. Ils ont une tendresse, et une tendresse intelligente. Quand je suis bien portant, la
chatte saute sur le pied de mon lit et s’y tient coite ; quand je suis malade, elle se couche contre ma poitrine,
et comme elle a horreur de la barbe, elle me lèche de temps en temps le bout du nez comme un baiser. »
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Élisa en avait assez de la laborieuse domesticité que demandaient les lits, les feux, les bouillons, les tisanes, les cataplasmes de quatre chambres, presque toujours pleines de pensionnaires.
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Ce prêtre était jeune. Il était bon. Il avait vécu de la vie du monde. Un grand chagrin l'avait jeté, brisé, dans cette robe où il portait le deuil de son coeur. Il restait de l'homme au fond de lui, et il écoutait, avec une pitié triste, ce malheureux coeur d'une bonne.
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