Emily Grayson

Cependant il était là, jeune, vibrant , dans l'escalier d'un immeuble de la Rive gauche,à Paris, une gauloise au bec
.Il profitait de tout, s'en imprégnait avec avidité.Il n'avait rien à perdre. Il avait rompu avec sa famille, suivait sa propre route, bientôt il serait riche.Claire était plus timorée que lui, plus nostalgique. Il lui semblait avoir encore beaucoup à perdre . Voilà quelle était la différence entre eux.

Car il m'est apparu qu'au fond , ce qu'un être faisait de sa vie importait peu. Qu'il accomplisse de grandes choses,qu'il mène une existence idéale...peu importe. Choisir d'être avec les autres, se donner à eux sans compter , voilà l'essentiel.

Pourtant sa mère avait préféré livrer à Abby une autre vérité, plus profonde, et ce faisant elle lui avait donné une leçon essentielle : si tu ne veux pas connaître la réponse, ne pose pas la question.

Aucun être humain ne peut être qualifié d'ordinaire. Qui ne possède pas une qualité que les autres n'ont pas ? Qui n'a pas un grain de folie ?

Cette courte lettre dans les mains il imagina la jeune fille chez elle dans sa maison en train d'écrire. Au cours des semaines, des mois suivants elle lui enverrait de nombreuses lettres, plus longues plus détaillées auxquelles il repondrait par retour de courrier. ...

Si tu ne veux pas connaître le réponse, ne pose pas la question.

C'est drôle comme les gens peuvent être ravis pour vous, quand vous ne l'êtes pas nécessairement vous-même.

De son point de vue, un garçon ne pouvait quitter Princeton sur un coup de tête et empocher un bien familial et le vendre, s'enfuir en Europe pour se mettre en ménage avec une femme issue d'une classe sociale inférieure et espérer qu'à son retour au pays on passe l'éponge.

Moi au contraire je l'ai beaucoup aimé je le trouve très réaliste c'est l'histoire d'amour impossible entre un homme et une femme dont le milieu social est différent. Mais une histoire d'amour qui pourrait arriver à tout le monde...