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Citations de E. Lockhart (338)


Il n'y a même pas de mot au Scrabble pour décrire à quel point je me sens mal.
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C'est si bon d'être aimé, même si ça ne dure pas. C'est si bon de savoir que notre histoire a existé.
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Bienvenue dans la splendide famille Sinclair.
Chez nous, il n'y a pas de criminels.
Pas de drogués.
Pas de ratés.
Les Sinclair sont sportifs, beaux, sveltes. Nous sommes une vieille fortune. Nous sourires sont étincelants, nos mentons carrés, nos services de fond de court agressifs.
Qu'importe si les divorces nous lacèrent le cœur au point que notre pouls se débat. Qu'importe si les comptes fiduciaires se réduisent comme peau de chagrins ; si les relevés de cartes de crédits impayés trainent sur la table de la cuisine. Qu'importe si les flacons de cachets s'amassent sur la table de nuit.
Qu'importe si l'un d'entre nous est terriblement, désespérément amoureux.
Amoureux
au point
que des mesures tout aussi désespérées
s'imposent.
Nous sommes les Sinclair.
Chez nous, personne n'est dépendant.
Personne n'a tort.
Nous vivons, du moins l’été, sur une ile privée au large du Massachusetts.
C'est peut-etre tout ce que vous avez besoin de savoir.
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Mirren est le sucre, la curiosité et la pluie.
Johnny est la vitalité, la persévérance et le sarcasme.
Gat est la contemplation et l'enthousiasme. L'ambition et le café noir.
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Et si on pouvait enfin cesser d'être la Splendide Famille Sinclair pour devenir simplement une famille ?
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Les maximes de la famille Sinclair :
Toujours montrer un peu plus de gentillesse qu'il n'en faut.
Ne jamais rien manger qui dépasse la taille de tes fesses.
N'accepte de mal rien de ce que tu pourras changer.
Fais toujours ce qui te fais peur.
Ne laissez jamais personne vous dire non.
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Bienvenue à l’intérieur de mon crâne. Un camion écrase les os de mon cou et de ma tête. Mes vertèbres se brisent, ma cervelle jaillit. Un milliard de lampes torches m’aveuglent. Le monde tangue autour de moi. Je vomis. Je perds connaissance. Voilà ce qu’est devenue ma vie. Pour moi, ce n’est qu’une journée comme les autres.
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Ma mère et ses soeurs dépendaient de grand-père et de sa fortune. Elles avaient eu la meilleure éducation, toutes les opportunités et les contacts dont on pouvait rêver, mais elles étaient incapables de subvenir elles-mêmes à leurs besoins. Aucune d'entre elles n'avait fait quoi que ce soit d'utile dans ce monde. Rien de nécessaire. De courageux. Elles étaient restées comme des petites filles s'efforçant de faire plaisir à leur papa.
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- Toi-même tu t'es débarrassée des affaires de papa. Tu as acheté un canapé neuf, de nouvelles assiettes, des nouveaux bijoux !
- Cady.
- Il n'y a plus aucune trace de sa présence dans notre maison...sauf moi. Pourquoi aurais-tu le droit d'effacer mon père et n'aurais-je pas le droit, moi, de...
- T'effacer toi-même ? me lance maman.

p. 97
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Pas de vagues, m'a-t-elle recommandé. Ne rappelle pas aux gens ce qu'ils ont perdu.
- Tu comprends, Cady ? Le silence est un vernis protecteur contre la douleur.
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– C’est ma maison. On ne va quand même pas me déloger sous prétexte que Bess a eu trop d’enfants et quitté son mari. Elle n’a pas le droit de me voler ce qui m’appartient. C’est ici chez nous, Cadence. Nous devons nous battre pour protéger nos intérêts !
– Tu t’entends parler ? ai-je répliqué sèchement. Tu as une fortune placée à ton nom à la banque !
– Et alors ?
– Il y a des gens qui n’ont rien. Nous, on a tout. Mamie Tipper était la seule à consacrer l’argent de cette famille à des œuvres caritatives. Maintenant qu’elle est morte, vous ne vous intéressez qu’à ses perles, à ses décorations de Noël et à son patrimoine immobilier. Personne n’essaie d’employer son fric à quelque chose d’utile
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Mon père nous a quittées pour une femme qu'il aimait plus que nous.
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Au mois de juin de l'été quinze, papa nous a donc annoncé qu'il nous quittait. Deux jours plus tard, il est parti. Il a expliqué à ma mère qu'il n'était pas un Sinclair et qu'il n'arrivait plus à faire semblant. Il n'arrivait plus à sourire, à mentir, à faire partie de cette splendide famille dans ces majestueuses villa.
Il n'en pouvait plus. Il ne voulait plus de tout ça.
Il avait déjà loué les camions de déménagements. Et déjà loué une autre maison, aussi. Il a posé sa dernière valise sur la banquette arrière de sa Mercedes (maman devait se contenter de garder la Saab) et il a mis le contact.
Puis il a sorti un revolver et m'a visée en pleine poitrine. Debout sur la pelouse, je me suis écroulée. Le trou formé par la balle s'est élargi et mon cœur a roulé hors de ma cage thoracique pour atterrir dans un parterre de fleurs. Le sang pulsait hors de ma plaie béante,
hors de mes yeux,
de mes oreilles,
de ma bouche.
Un goût de sel et d'échec. La honte vive et écarlate du rejet imprégnait la pelouse, les dalles de l'allée, les marches du porche. Mon cœur convulsait au milieu des pivoines comme une truite hors de l'eau.
D'un ton sec, maman m'a ordonné de me ressaisir.
Sois normale, a-t-elle déclaré. Immédiatement.
Parce que tu l'es. Parce que tu peux l'être.
Pas de scandale, m'a-t-elle ordonné. Respire un bon coup et redresse-toi.
J'ai obéi.

p. 15-16
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Les deux autres soeurs avaient vécu auprès du roi leur père pendant toutes ces années. Il avait tour à tour préféré l'une ou l'autre selon les semaines. Elles avaient été déchirées par sa manie de les comparer toujours entre elles. (p. 61)
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Sois normale, a-t-elle déclaré. Immédiatement.
Parce que tu l'es. Parce que tu peux l'être.
Pas de scandale, m'a-t-elle ordonné. Respire un bon coup et redresse-toi.
J'ai obéi.
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La tragédie est une chose monstrueuse et compliquée, stupide et incompréhensible.
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- Tu as remarqué que Harris ne m'appelle jamais par mon prénom ?
- Comment ça?
- Il m'appelle toujours "jeune homme" . Genre ; Comment s'est passée ton année scolaire , jeune homme?
- Pourquoi?
- Parce que s'il m'appelait par mon prénom , ce serait comme s'il me disait : Comment s'est passé ton année scolaire , garçon indien dont l'oncle indien vit dans le péché avec ma fille blanche et pure?
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- Je sais que personne ne me maltraite, dis-je, soudain sur la défensive. Je sais que j’ai de l’argent, une bonne éducation. Que je mange toujours à ma faim. Que je ne suis pas en train de mourir du cancer. Beaucoup de gens ont des existences bien pires que la mienne. Et je sais que j’ai eu de la chance de visiter l’Europe. Je ne devrais pas me plaindre ou me montrer ingrate.
- Merci.
- Mais écoute-moi. Tu n’as pas idée de ce que ça fait d’avoir des maux de tête comme les miens. Non, pas la moindre idée. C’est horrible.
En disant ces mots, je réalise que des larmes roulent sur mes joues alors que je ne pleure même pas.
- Ca donne envie de ne plus vivre, même. Souvent, il m’arrive de penser que j’aimerais mieux mourir, oui, mourir, juste pour que la douleur s’arrête.
- Tu ne sais pas de quoi tu parles, réplique-t-il sèchement. Tu n’as pas le droit de dire ça. Tais-toi.
- Je voudrais juste ne plus souffrir. Les jours où les cachets ne marchent pas. Je veux que ça s’arrête, et je serais prête à faire n’importe quoi - vraiment n’importe quoi - si je savais avec certitude que ça ferait partir la douleur.
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ATTENTION SPOILER : SI VOUS N'AVEZ PAS ENCORE LU LE ROMAN CE PASSAGE PEUT VOUS GÂCHER LE SUSPENSE PASSEZ DONC VOTRE CHEMIN
je suis ravie de vous présenter mon passage préféré, celui qui m'a retourner l'estomac et mis les larmes aux yeux...j'avoue que même en le recopiant aujourd'hui j'en ai encore des frissons...

Il était une fois trois beaux enfants, deux garçons et une fille. Leurs parents avaient dignement célébré chacune de leur naissance, et même les marraines fées avaient participé aux réjouissances. Elles étaient venues aux baptêmes et leur avaient offert des dons magiques. La vitalité, la persévérance et le sarcasme. La contemplation, l'enthousiasme, l'ambition et le café noir. Le sucre, la curiosité et la pluie. Pourtant,il y avait aussi une sorcière parmi eux. Elle avait le même age que ces trois beaux enfants. A mesure que les années passèrent et qu'ils grandirent tous ensemble, elle devint jalouse de le fille puis des deux garçons. Ils avaient reçu les dons magiques des marraines fées, alors qu'elle en avait été privé le jour de son baptême. L’aîné des garçon était robuste et rapide, débrouillard et beau. Bien que de petite taille. Le second était studieux et altruiste. Bien que considéré comme un étranger. Quand à la fille, elle était vive d'esprit, généreuse et droite. Bien que complexé par un sentiment d'impuissance. La sorcière,elle, n'était rien de tout cela, car ses parents avaient mécontenté les marraines fées. Aucun don magique ne lui avait été accordé à la naissance. Elle se sentait seule.Son unique talent résidait dans sa magie noire et mauvaise. Confondant l'austérité et la charité, elle distribuait toutes ses possessions sans véritablement faire le bien autour d'elle. Confondant la maladie et le courage, elle souffrait le martyr tout en se prenant pour une sainte digne de toutes les louages. Confondant la verse et l'intelligence, elle amusait les gens au lieu d'alléger leurs cœurs ou de les inviter à réfléchir. Ellen'avait guère que sa magie pour elle et elle l'utilisait afin de détruire ce qu'elle admirait le plus. Elle rendit visite à chacun des trois enfants le jour de leur dixième anniversaire, mais ne fit rien sur le moment. La protection d'une bonne fée quelconque, la fée lilas peut-être, l'empêchait de s'en prendre directement à eux? A la place, elle leur jeta un sort.
"Quand tu auras 16 ans, mugit-elle folle de jalousie, quand vous aurez tous 16 ans, déclara-t-elle à ces trois beaux enfants, vous craquerez une allumettes et vous périrez dans ses flammes"
Les parents des trois beaux enfants, effrayés par cette malédiction, firent bien sûr tout leur possible pour l'empêcher de se réaliser. Ils déménagèrent au loin dans un château sur une île balayées par les vents. Un château sans la moindre allumettes. Ici, pour sûr, les enfants ne courraient aucun risque. Ici, pour sûr, la sorcière ne les retrouveraient jamais. Mais elle les retrouva? Et l'été de leur 15 ans, juste avant leur seizième anniversaire, alors que les parents angoissées ne s'y attendaient pas encore, la sorcière introduit le venin de sa haine sous la forme d'une belle et blonde jeune fille.Celle si se lia d'amitié avec les trois enfants. Elle les embrassait, le emmenait en bateau, leur offrait des caramels,leur racontait des histoires. Puis elle leur donna une boite d'allumettes. Les enfants étaient fous de joie car à la veille de leur seize ans il n'avaient encore jamais vus de vrai feu. Allez-y, frottez les, leur dit la sorcière en souriant. C'est si beau le feu.Il n'y a rien à craindre. Allez-y, leur dit elle, les flammes purifieront vos âmes. Allez-y,leur dit elle, car vous êtes des esprits indépendants. Et ils écoutèrent. Ils prirent les allumettes et les frottèrent. La sorcière vit brûler leur beauté, leur vitalité, leur intelligence,leur vivacité d'esprit, leur altruisme, leur charme, leurs rêves d'avenir. Tout cela disparut sous ses yeux dans un nuage de fumée...
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J’ai envie de mourir, parfois, tant ma tête me fait mal. Je m’efforce toujours de t’écrire des choses joyeuses sans jamais t’avouer mes pensées les plus sombres, bien qu’elles m’habitent en permanence. Alors je le fais aujourd’hui. Même si tu ne me réponds pas, je saurai que quelqu’un les a entendues… et c’est déjà ça.
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