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Critiques de E.M. Delafield (14)
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

Une lady vivant à la campagne dans les années 30 en Angleterre a t-elle réellement une vie palpitante au point de publier son journal ?

Certes, il ne se passe rien d'exceptionnel dans ce livre, mais que d'ironie, de petites phrases caustiques, de petites mesquineries, de moqueries plus ou moins insidieuses....

Je me suis régalée à suivre les péripéties de cette femme, qui tente de conjuguer son rôle d'épouse, de mère de famille et celui de femme épanouie, vivant au milieu de tout un tas de gens bien-pensants.

J'ai adoré la voir se débattre avec ses soucis financiers quand elle doit payer ses nombreuses factures en retard mais sitôt qu'elle a réussi à arracher un prêt à son banquier, la voilà qui court s'acheter une robe, un chapeau et un joli sac assorti.

Elle adore ses enfants mais laisse leur préceptrice s'en occuper du matin au soir, elle adore aller à Londres rencontrer des personnalités du monde des arts , mais angoisse à l'idée de ne pas être assez cultivée, elle déteste se rendre à d'insipides diners mondains, mais s'empresse d'accepter toutes les invitations qu'on lui envoie.

Cette femme est formidable, elle déborde de contradictions et a un humour ravageur, elle m'a fait sourire à de très nombreuses reprises.

Une lecture vraiment très distrayante pour tous ceux qui aiment l'ironie et le second degré.
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

"Diary of a provincial Lady ", est tout d'abord apparu sous forme de feuilleton dans le magasine Time and Tide , en 1930, avant d'être publié .

Ce journal raconte à la première personne et avec beaucoup d'humour , la vie quotidienne d'une quadragénaire , épouse et mère de famille dans le Devonshire, entre 1929 et 1930 . Du Jeudi noir , du Krach de 1929 , elle ne vous dira rien . On ne parle pas de ces choses là lorsqu'on est une jeune femme de la bonne société ...



D'elle , on ne connaîtra jamais son prénom, on saura que son mari est régisseur d'une certaine Lady B , qu'elle n'apprécie pas vraiment, et que ses enfants sont plein de vie .

Tout comme une Miss Marple ou les héroïnes de Jane Austen , elle habite un tout petit village où il ne se passe pas grand chose, tout comme elles , notre lady fréquente la femme du pasteur et rend des visites de politesse à des personnes âgées , tout comme elles, notre Lady a des problèmes avec sa domesticité, tout comme une Miss Dashwood , notre Lady va prendre des bouffées d'oxygène à la capitale, tout comme une certaine héroïne du Train Bleu , elle se rend sur la Cote D'Azur...



Il y a une certaine filiation chez cette auteure , que les britanniques surnomment "la Austen du 20° siècle"... Une façon aussi de rendre hommage à son véritable nom de famille ... Miss Dashwood !

(Comme sa mère , était connue sous ce nom comme écrivain, notre jeune Lady a pris comme pseudo, E.M Delafield.)

Quand on lit son journal , on comprend mieux pourquoi et comment sont nés "Le journal de Bridget Jones " et "Tous à la campagne "de judith O ' Reilly.

Les anglaises ont de l'humour à revendre .

Pas facile d'être une lady, raconte de façon pince sans rire, le quotidien d'une femme qui aspire en dehors de son rôle d'épouse et de mère , à être une intellectuelle . Jamais , elle ne se prend au sérieux , toujours, elle se remet en question . Les répliques amusantes fusent toutes les deux phrases.



Alors ce journal qui date de 1930, est certainement une vieille dame , mais elle est tellement moderne que j'ai pris plaisir à lui être présentée et je lui fais comme il se doit , ma plus jolie révérence !
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

EM Delafield nous raconte, sous la forme d’un journal intime, la vie à la campagne d’une lady et de sa famille. Sur un ton désopilant et des réparties savoureuses, nous savons par le menu tout ce qui fait le sel (ou non) de son existence : ses enfants, son mari plus que taciturne, ses domestiques ronchons, le voisinage, les cancans, les escapades salutaires à Londres ou ailleurs, les courriers du banquier, le prêteur sur gages providentiel, sans oublier la fameuse et vénéneuse Lady B.



Largement autobiographique, d’un humour parfois grinçant, notre narratrice est une desperate housewife avant l’heure (peut-être ce syndrome a-t-il toujours existé…), coincée entre sa vie de femme au foyer et son désir d’émancipation et de liberté. Personnellement, j’aimerais avoir une cuisinière, une nounou et une bonne à mon service de temps à autre, après ma journée de travail…



Néanmoins, c’est drôle et divertissant, si vous aimez l’humour pince-sans-rire si célèbre des anglais et la campagne pluvieuse, n’hésitez pas, vous passerez un bon moment de lecture.
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

Difficile d'être une lady impécunieuse et de devoir tenir un train de maison passable pour recevoir et être reçue. Les considérations les plus prosaïques et les plus désagréables se voient compliquées de l'obligation quotidienne de maintenir la paix entre le salon et l'office. Ainsi, il faut se démultiplier pour atténuer les conséquences des espiègleries de deux enfants intenables, ménager les susceptibilités d'une domesticité toujours à deux doigts de rendre son tablier, pour in fine, aller quérir l'approbation monosyllabique d'un mari sur lequel on ne peut guère compter pour éviter que toute la maisonnée ne s'en aille à vau-l'eau. Force est de constater l'obligation de bien souvent devoir sacrifier la vérité aux exigences de la civilisation.



Paru à l'origine en feuilleton dans un magazine hebdomadaire politique, littéraire et féministe, sous titré journal humoristique, Pas facile d'être une lady est un récit autobiographique à la tonalité légère, concentré d'humour britannique, mélange spirituel d'autodérision et de recours flegmatique à la litote. Faisant enfin l'objet d'une traduction aux éditions Petite bibio Payot "irrésistibles", et pouvant être lu aisément en un week-end, ce journal est d'un abord facile, comprenez : ce n'est pas spécialement inoubliable, ni irrésistible d'ailleurs, mais çà n'engage à rien, en un mot c'est "distrayant".
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

S’inspirant largement de la vie de son auteure, « Pas facile d’être une lady ! » relate, sous la forme d’un journal intime, les tribulations d’une quadragénaire vivant au coeur d’un petit village du Devonshire au début des années 30. A la fois épouse, mère au foyer et femme de lettres, la narratrice, qui accumule les responsabilités et les obligations de toutes parts, tente de concilier tant bien que mal impératifs professionnels et vie de famille.



Devant ainsi mener de front vie personnelle et professionnelle, cette femme aux multiples facettes doit en outre composer avec un époux taciturne (mais aux silences néanmoins ô combien évocateurs !) consacrant ses journées à la lecture du Times, deux enfants débordant d’énergie, des domestiques constamment au bord de l’insurrection et une gouvernante française, aussi indispensable et compétente que démesurément susceptible. Aux petits tracas du quotidien ne tardent pas à s’ajouter les déboires financiers et le défilé incessant des nombreux voisins et connaissances dont l’arrivée semble systématiquement coïncider avec celle de nouveaux ennuis !



Relatant ses diverses péripéties tout en agrémentant son récit de nombreux commentaires désopilants afin de livrer le fond de sa pensée, elle donne aux évènements un relief inédit et une dimension rocambolesque à souhait. Les marques d’ironie et les réparties au cordeau fusent à chaque phrase pour le plus grand plaisir du lecteur qui se délecte de ses traits d’esprit et des digressions répétées faisant prendre subitement au récit une trajectoire inattendue. Durant ces monologues intérieurs, on se laisse ainsi porter avec bonheur par le cours imprévisible des réflexions de la narratrice, au gré des associations d’idées improbables nous faisant brusquement passer d’un sujet à l’autre. Ses raisonnements font toujours mouche et le ton, résolument décalé et plein d’entrain, emporte le lecteur dans cette succession de péripéties et de situations plus cocasses et hilarantes les unes que les autres.



Dans un style dépouillé et sans fioritures, la narration se révèle d’une redoutable efficacité, enchaînant les mésaventures et les traits d’esprit de l’héroïne. Faisant l’économie de descriptions superflues ou d’effets de style inutiles, l’auteure adopte un ton sans filtre et décomplexé, mélange parfaitement dosé de dérision et d’impertinence.



Alimentant son journal d’anecdotes variées, E. M. Delafield a su brillamment capter et retranscrire les situations du quotidien afin de les faire apparaître sous leur jour le plus comique. Avec sa plume, acérée et sans concession, elle se rit de toutes ces petites misères de l’existence et tourne en ridicule les travers et les petites imperfections de la nature humaine.



De la très snob et donneuse de leçons Lady B. à Miss Pankerton, féministe zélée aux aspirations tyranniques, en passant par la gouvernante française et « sa tendance latine à dramatiser les choses » ou encore la morose Mrs Blenkinsop, convaincue de voir tous les jours sa dernière heure arriver, E. M. Delafield nous régale ainsi d’une galerie de personnages truculents et savoureusement décalés.



Au-delà de la vocation purement cathartique de l’exercice, c’est avant tout l’occasion pour l’auteure de brosser un portrait caustique des moeurs de son époque et de la société dans laquelle elle gravite. Avec une ironie aussi naturelle qu’instinctive, E. M. Delafield croque ses contemporains avec beaucoup d’humour et nous renvoie tel un miroir l’image de nos propres travers et de nos contradictions les plus profondes.



Parce qu’en grande partie autobiographique, E. M. Delafield maîtrise son sujet sur le bout des doigts et nous livre un texte aux accents étonnamment modernes et désopilant à souhait. Sa plume, acérée et délicieusement caustique, égratigne et se rit de tout et de tout le monde, à commencer de sa propre personne. Ainsi, bien que ses portraits puissent parfois paraître quelque peu caricaturaux, leur exécution est toujours réalisée avec beaucoup de tendresse et dans un ton dénué de toute trace de ressentiment ou de méchanceté.



Avec tendresse et humour, E. M. Delafield pointe ainsi du doigt les turpitudes du monde, la fausseté des sentiments et brocarde une société faite de faux-semblants et d’apparences au sein de laquelle l’hypocrisie est reine et où le ressentiment resserre les liens entre les gens. Si le thème peut paraître éculé et le message maintes fois rabâché, l’angle d’attaque adopté et la démonstration, sans détour se révèlent des plus efficaces. Les ressorts comiques, bien que souvent répétitifs, fonctionnent à tous les coups arrachant au lecteur de nombreux et francs éclats de rire. Aussi hilarant que revigorant, « Pas facile d’être une lady ! » est un roman jubilatoire et une parenthèse d’humour que l’on voudrait ne jamais voir se refermer !



* * *

A mi-chemin entre la fiction et l’autobiographie, E. M. Delafield signe un récit désopilant mettant en scène les tribulations d’une quadragénaire gaffeuse et pétillante qui tente désespérément de mener de front vie personnelle et professionnelle. Véritable Bridget Jones des années 30, la narratrice, pleine de ressources et d’esprit, acquiert rapidement un fort capital sympathie auprès du lecteur qui suit avec jubilation ses mésaventures et se délecte de ses péripéties en chaîne.

Malgré l’apparente simplicité du style, E. M. Delafield livre un récit parfaitement rythmé et d’une redoutable efficacité mettant en scène des personnages truculents à souhait et aux ressorts comiques parfaitement huilés.

Riant ainsi de toutes ces petites misères qui peuplent nos existences, E. M. Delafield signe un roman aux accents étonnamment modernes qui aborde avec humour des thématiques universelles et intemporelles. Avec un sens de l’autodérision affirmé, elle pose un regard tendre et railleur sur ses contemporains tout en évitant les postures moralisatrices et sans jamais sombrer dans l’écueil du ressentiment. Au-delà du simple aspect humoristique de ce court récit, c’est donc avant tout le portrait caustique de tout un pan de la société qu’ébauche peu à peu l’auteure. Sa plume, alerte, écorche avec malice et humour les travers de la nature humaine et nous renvoie tel un miroir l’image de nos propres imperfections.

Aussi hilarant que revigorant, « Pas facile d’être une lady ! » est un roman jubilatoire et une parenthèse d’humour que l’on voudrait ne jamais voir se refermer ! Un petit bijou d’ironie à découvrir absolument !
Lien : https://lectriceafleurdemots..
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pas Facile d'Être une Lady ?

"Encore un livre ramené d'une de mes virées au salon du livre avec les copines blogueuses. En plus de leurs encouragements à céder, vous avouerez que la couverture est vraiment sympathique non ?"



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Une lady des années 30, qui a parfois du mal à boucler ses fins de mois, nous raconte son quotidien dans son petit village anglais : ses voisins, ses enfants, son mari, ses domestiques, sans oublier Helen Wills, le chat..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"Ce récit est autobiographique et paraissait à l'époque dans un quotidien sous forme de chronique. Si vous le pouvez, c'est comme cela que je vous conseille également de le lire parce que je trouve que le passage au format du roman n'est pas forcément ce qui lui convient le mieux et c'est logique puisque ces textes n'ont pas été écrits pour cela. Malgré tout, il y a beaucoup de choses que j'ai aimé dans cette lecture. D'abord l'ambiance de ces petits villages est toujours un régal, surtout à travers les yeux de cette lady à l'humour acéré, mais ce qui est particulièrement désopilant, ce sont les réflexions qu'elle se fait à elle-même sur le genre humain et l'hypocrisie de la vie en société par exemple. C'est pour cela aussi qu'il est d'autant plus intéressant de lire ce récit par petits bouts si je puis dire, afin de ne pas laisser les traits piquants et intelligents de l'auteur se perdre dans le flot de ses paroles."



Et comment cela s'est-il fini?

"Je me suis demandée comment une histoire qui n'en est pas vraiment une pourrait bien se finir mais là encore, l'humour d'E.M. Delafield joue son rôle à la perfection et nous permet de tourner la dernière page avec le sourire."


Lien : http://booksaremywonderland...
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

Ce roman semi-autobiographique publié sous la forme d'un journal raconte la vie à la campagne de la narratrice (dont on ignore d'ailleurs le prénom) en tant que épouse, mère et intellectuelle. C'est un livre absolument irrésistible où il ne se passe quasiment rien. Mais la narratrice est tellement drôle, désopilante, loufoque, elle a l'art de tourner en dérision les petits tracas du quotidien. Elle fait des raisonnements à l'emporte pièce et s'interroge sur des grands sujets de vie (si une mère commet un meurtre en état de légitime défense, cela a-t-il des conséquences fâcheuses sur l'avenir de ses enfants ? La haine partagée contre Lady Boxe n'est-elle pas l'un des liens les plus forts entre êtres humains ?...). Il est bien difficile de retranscrire toute la drôlerie de ses propos mais il est bien rare de rire voire tout simplement de sourire à la lecture d'un livre et celui-ci y parvient, et fréquemment ! En plus de toutes ces qualités, ce journal est bourré de références littéraires, la narratrice (et l'auteure) étant une grande amatrice de lecture, une rédactrice (le livre fut publié dans le magazine Time and Tide dans les années 30) et une femme engagée. Courez lire ce livre !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

"Journal humoristique" ? Je ne vois pas où est l'humour. C'est plutôt un livre qui décrit une année de la vie d'une femme anglaise de la "Haute". Coincée par les conventions sociales, l'ennui, la gestion domestique (enfants, mari et domestiques), le manque d'argent, cette lady champêtre mène une vie marquée par le paraître et l'illusion dû à la richesse. Reléguée au rang de "Potiche", la moindre occasion de s'échapper de ce carcan aristocratique est bénéfique mais le devoir prend le pas sur les aspirations humaines de cette maîtresse de maison. Un roman fade et daté.
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

(...) Ce qui est drôle dans cette histoire, ce n’est pas le quotidien de la narratrice, somme toute assez banal pour une femme de cette époque, mais les réflexions acerbes ou les questionnements ironiques dont elle parsème son journal et dans lesquels elle se moque d’elle-même ou de ses voisins avec beaucoup de finesse.



La touche toute britannique apporte un plus pour les amateurs d’humour anglais pince-sans-rire et de Five o’clock tea.



A côté de cela, je ne me suis pas sentie tellement concernée par certains problèmes évoqués par l’auteure. Son obsession pour les bulbes ou ses soucis financiers (elle est toujours à découvert, mais emploie 4 ou 5 domestiques…) ne m’ont pas passionnée.



Pour être tout à fait honnête, je ne pense pas garder beaucoup de souvenirs de ce livre, cependant j’ai eu le sourire tout au long de ma lecture et j’ai même ri assez souvent, surtout quand je me suis reconnue ou ai reconnu des personnes de mon entourages dans les descriptions proposées. Je le vous conseille donc si vous avez envie de passer une agréable soirée de lecture, sans prise de tête et plutôt légère.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Je me suis laissée attirer par le sous-titre "Journal humoristique" dans ma librairie préférée. Peut-on encore rire de la vie domestique d'une dame de la petite noblesse dans la campagne anglaise du XXe siècle à notre époque, et surtout compatir à ses démêlés avec ses domestiques (dont les requêtes considérées comme extravagantes par la lady sont parfois, somme toute, légitimes) ou à ses problèmes d'argent qu'elle dépense principalement dans des achats superflus ? Peut-on réellement reprocher au mari mutique de ne pas répondre aux futilités qui lui sont exposées par sa femme comme par la bonne société qu'elle critique elle-même tout en lui imposant ? Peut-on trouver légitime la fatigue d'une mère et femme au foyer avec une cuisinière et une gouvernante, se plaignant de contraintes auxquelles elle s'astreint toute seule ?

En ce qui me concerne, assez peu. J'ai esquissé quelques sourires, mais la satire sociale n'a pas pris et le charme non plus. On me reprochera d'appliquer les idées d'aujourd'hui à un ouvrage d'une autre époque : soit, mais j'ai lu d'autres livres contemporains de celui-ci avec davantage de mordant.
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

Initialement paru en feuilleton en 1929-1930 dans le journal anglais Time and Tide, puis publié sous le titre The Diary of a Provincial Lady (1930), Pas facile d'être une lady ! se présente sous la forme d'un journal intime. Entre novembre 1929 et octobre 1930, E.M. Delafield nous livre un aperçu de sa vie quotidienne : mondanités interminables, conversations insipides, domestiques ingérables, problèmes d'argent récurrents, enfants turbulents et époux taciturne (pour ne pas dire indiffèrent) rythment une année partagée entre l'ennui de la vie à la campagne et l'excitation des virées londoniennes.

Les journées se suivent et ne se ressemblent, pas. Chaque entrée dans le journal est différente de la précédente, elle peut se résumer à quelques mots ou remplir plusieurs pages. Le ton est moderne et humoristique, l'auteur ne se prend pas au sérieux et parsème son récit de pensées plus ou moins profondes.

E.M. Delafield nous fait découvrir une brochette de personnages hauts en couleur qui couvrent un large spectre de la société anglaise de l'entre-deux guerres, mais certaines situations sont intemporelles ; nombre de lectrices pourront se reconnaitre dans le personnage de la narratrice qui cumule - entre autres choses - gaffes et petits tracas du quotidien : des bulbes qui refusent de pousser, des enfants loin d'être aussi parfaits que ceux de ses connaissances, des voisins envahissants, une séance chez le coiffeur qui tourne à la catastrophe ou une garde robe en permanence inadaptée aux circonstances sont autant d'occasions d'égratigner la vie et de réfléchir au sens profond des choses...

Pas facile d'être une lady ! se lit très facilement, d'autant plus qu'il n'y a aucun problème à fractionner sa lecture avec ce genre d'ouvrage. Je l'ai trouvé sympathique, mais sans plus ; j'ai souvent eu le sourire aux lèvres, mais je n'ai pas éclaté de rire une seule fois... Pour une immersion humoristique dans la même période et le même milieu social, je préfère nettement la série hilarante des aventures de Jeeves et Wooster écrites par P.G. Wodehouse.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Diary of a Provincial Lady

The title says all and can seem tedious but this book is a real discovery. Partly autobiographical, this novel narrates the everyday life of a woman and mother of two. She talks about her two children, her husband that always seems on the periphery of her life, the domestics and her snobbish friends. She is a member of several clubs, travels a little, and has money problems. A banal high-society life. But it is written with wit and a good splash of derision. I was really surprised and appreciated every page.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

J'ai été déçue. Je pensais que le livre serait beaucoup plus amusant. Il est assez redondant (sur le jardinage, sur une voisine détestée...). Quelques traits d'esprit mais ce livre ne m'aura pas marquée.
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Pas facile d'être une lady ! : Journal humori..

Plein de drôlerie et d'humour, ce livre rapporte le quotidien d'une lady quadragénaire gaffeuse au possible mais moderne avant l'heure.


Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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