À Bucarest, rue Edgar Quinet vous trouvez entre autres la Faculté de lettres et l’auteur a entretenu avec la Roumanie des relations étroites. Aussi je me devais de lire ce texte.
J’ai acquis le kindle relié sur le site du vendeur à cette édition de KRYOS EDITIONS de 2008, en espérant trouver quelques notes où explications supplémentaires. Hélas, cela n’a pas été le cas.
Sauf erreur de ma part et d’après wikisource (où vous pouvez le trouver aisément) ce texte aurait été édité pour la première fois dans Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 1, 1856.
Je trouve qu’il a mal vieilli, malgré toute la rigueur méthodique revendiquée par l’auteur. Un bref coup d’œil à la table des matières en dit log sur le contenu :
« I. — Les Titres de nationalité et la renaissance littéraire de la Roumanie
• I. — Une Nationalité découverte — Établissement des colonies
• II. — La Langue roumaine — Renaissance littéraire
• II. — Leur Histoire et leurs princes. — De La Réorganisation des provinces danubiennes
• I. — L’Histoire
• II. — Étienne le Grand et Michel le Brave
• III. — Reconstitution — Système de défense militaire
• IV. — Le Phanar
• V. — Autonomie et souveraineté
• VI. — La Régénération morale
• VII. — État social
• VIII. — Organisation politique
• IX. — Conclusion »
Comme je disais l’auteur entretient une relation « privilégiée » avec la Roumanie : ainsi en 1841, Edgar Quinet devient professeur de langues et de littératures de l'Europe méridionale au sein du célèbre Collège de France, ses collègues étant l'écrivain Adam Mickiewicz et l'historien Jules Michelet. Ses cours sont fréquentés par les grands noms des jeunes révolutionnaires roumains de 1848 qui, tout en étant à Paris pour leurs études, s'efforcent d'attirer l'attention de l'Occident sur la situation dans les Principautés roumaines.
En 1852 Quinet épouse en secondes noces, son ancienne étudiante, Hermione Asachi, la fille de l’écrivain roumain, Gheorghe Asachi, et enfin, pour « sa contribution à l'Union des Principautés Roumaines », il est accepté par l'Académie Roumaine (1869) en tant que Membre Honoraire de l'étranger.
La thèse de l’auteur est résumée par cette citation : « les Roumains ont une tradition, une langue, une histoire, une religion, un droit public et privé, c’est-à-dire tous les éléments constitutifs d'une vie nationale ». C’est à mon humble avis aussi « le point faible » de ce livre qui mérite cependant d’être connu et feuilleté.
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Je savais mon sentiment étrange vis-à-vis du Panthéon et Edgar Quinet fait des hypothèses qui pourraient me convenir. J’admire ces intellectuels qui savent mettre des mots sur des impressions.
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