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Citations de Edgar Wallace (241)


La haine, chez le faible, est fille de la peur.
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Savez-vous bien que nous n’aimons guère, ici, la manière d’agir de votre oncle ? Il ameute tout le village. Non, croyez-moi, si on est Lord, c’est de naissance. C’est tout comme les avions :
sommes-nous nés avec des ailes ? Non ! C’est inhumain. Alors ?
— N’empêche, Mr Stollingham, que de mâchonner du tabac n’est guère humain non plus… c’est répugnant !… Bien le bon-jour. »
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Il n’y avait pas de syndicats dans ce temps-là, pas de délégués. Si un ouvrier était insolent, on le pendait.
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… Il prendrait plutôt son dernier dollar pour le jeter à la mer que d’en donner le revenu pour secourir un enfant.
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Je sais que votre mari a disparu le jour de son mariage. Je sais que son appartement a été cambriolé et que, lorsque la po-lice est arrivée, elle a reconnu l’homme qui a été compromis dans un vol commis ce même jour. Je sais aussi que parmi les objets ayant disparu, il y avait un passeport. J’ai questionné le domestique de M. Maddison qui m’a dit qu’il y en avait un dans un tiroir du bureau. Maintenant s’il y avait une possibilité – tout cela ressemble à une de ces histoires fabuleuses qui font la fortune des romanciers –
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voulez-vous une de mes cigarettes ?
Manfred fixa étrangement le docteur.
— Je ne connais que trop vos cigarettes, dit-il. Ces mots jetèrent un froid.
— Je n’en veux pas, herr Doktor, il se creuserait des vides parmi vos familiers. Qui se doute que bien avant d’avoir composé votre merveilleux élixir, vous aviez déjà mérité l’immortalité ?
Oberzohn rougit jusqu’à la racine des cheveux.
— Vous semblez être bien au courant de mes travaux et me connaître comme moi-même, monsieur Manfred, dit-il d’une voix sifflante.
— Mieux, car vous avez beau vous efforcer d’assurer le prolongement d’une vie qui n’en vaut guère la peine, vous ignorez quand elle se terminera ; moi, je pourrais vous dire à quelle minute, exactement.
Il n’y avait plus traces de sourire sur les lèvres de Newton. Son regard restait ardemment fixé sur celui de Manfred.
— J’attends que vous me le disiez, répartit Oberzohn dont la volonté de fer avait peine à dissimuler la rage.
— Le jour où Mlle Leicester sera atteinte, de quelque façon que ce soit, vous-même et tous les vôtres seront punis.
— Écoutez, Manfred, il existe des lois dans ce pays, commenta vivement Newton.
— Je suis la Loi, et ces mots résonnèrent comme un glas fatal ; en cette affaire, je suis juge et bourreau, et je n’épargnerai personne.
— Êtes-vous aussi immortel ? dit Monty avec un ricanement.
— La Loi est immortelle, répondit-il.
— Je suppose que ce n’est pas seulement pour me raconter ces histoires que vous m’avez fait venir ici ? demanda Newton d’un ton impertinent.
— Je vous ai fait venir pour vous engager à cesser de poursuivre un but que vous n’atteindrez pas, et vous ordonner de ménager des vies que vous êtes prêts à sacrifier avec un cynisme révoltant. La fin de tout cela est proche.







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« Je ne sais pas depuis combien de temps vous habitez l’Angleterre, ni si vous êtes familiarisé avec les particularités de la loi anglaise. Ici, pour certains délits, on administre le fouet. D’aucuns trouvent cela brutal, du point de vue humanitaire, c’est vrai. La pendaison aussi, c’est évident. Pourtant cela a eu pour résultat de supprimer chez nous un certain nombre de crimes, ceux qui rentrent en général dans la catégorie coups et blessures. Si des voleurs attaquent un citoyen dans la rue pour le voler, le juge peut condamner ces messieurs à trente-cinq coups de fouet. En conséquence le vol à main armée a presque complètement disparu des annales criminelles. De même, si nous trouvons un homme qui vit habituellement aux crochets de malheureuses femmes, il est fouetté. Ce genre de métier est devenu très impopulaire. Le fouet est donné aussi pour d’autres fautes telles que l’attaque d’un gardien de prison. Nous l’appelons chat à neuf queues parce que c’est un fouet à neuf lanières. Creager a été pendant sept ans le principal fouetteur de la prison de Pentonville. C’est un travail déplaisant, qui demande beaucoup de sang-froid et des nerfs solides, car la loi veut que le fouet ne tombe ni au-dessus ni au-dessous des épaules. S’il touche le cou cela peut tuer. À mon avis, le meurtrier est un homme qui a dû passer entre les mains de Creager et a attendu l’heure de la vengeance.

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Edgar Wallace
« J’ai entendu dire que vous vous réinstalliez chez vous et que vous vouliez les clefs. J’ai télégraphié à M. Rustem de vous les envoyer. Je regrette que vous alliez à Longhall, euh… vraiment. Je crains que la maison ne soit infestée de rats, euh… Il est difficile de s’en débarrasser, près d’une écurie, miss Gray, vous vous apercevrez que c’est un vrai fléau. »
Il s’interrompit, passa sa langue sur ses lèvres pâles, ne quittant pas Edna des yeux.
« Ce sont des rats énormes, féroces ; un de mes hommes d’écurie a été attaqué par une troupe de ces bêtes la semaine dernière.
– J’aime les rats », répondit Edna avec un calme imperturbable que Luke, qui n’était pas facile à étonner, admira.
Durant une seconde, Goodie fut littéralement ahuri.
« Eh bien ! vous aurez tout le loisir, euh, de les étudier », dit-il. (p39)
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– Seule l’influence extraordinaire de la beauté abolit l’âge.
Une femme belle n’a que l’âge que vous lui donnez. (p36)
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Vous donnez un bien mauvais exemple aux classes criminelles. C’est heureux
que votre ami le condamné soit encore en prison. (p20)
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— Oui, ça pourrait aller plus mal, accorda-t-il avec complaisance, mais ce qui me dégoûte, c’est de fiche le camp quand la saison est si bonne, et que les poches regorgent de beaux billets qui ne demandent qu’à prendre l’air.

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— La maison, la propriété, notre hôtel à Londres, tout, il y a encore une semaine, était hypothéqué. Nous sommes les plus pauvres du pays.
— Je suis vraiment désolée, c’est terrible pour vous.
— Pas du tout. Ici chacun est au bord de la culbute ; tout le monde sauf Mr. Morlake qui, de l’avis général est plusieurs fois millionnaire, car il ne discute pas ses charges à longueur de journées ce que tout le monde fait. Nous nous réunissons les uns chez les autres pour nous lamenter de concert sur la baisse des grains, la cherté des fourrages, le manque d’honnêteté des fermiers, les maladies du bétail et mille autres choses mais surtout sur la perte considérable que subira le pays quand l’imprévoyante noblesse aura cédé la place à l’écœurante démocratie. (p16i17)
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Il tourna rapidement les pages et s’arrêta. Sur ce feuillet jauni, quatre doigts et un pouce avaient marqué leur empreinte. Dans un angle, écrit de la main du vieux Derrick, on lisait :

« Mon fils, Walter, né le 3 janvier 1897. »

(p252)
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Il est bon d’aimer une fois dans sa vie, même si c’est au bord du tombeau. (p168)
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Long était un ancien universitaire, fils de millionnaire, et simple policier. Pourquoi ? Ce serait une histoire un peu longue à conter. Disons seulement qu’un jour le fils de Sir Godley avait été renvoyé de Cambridge pour s’être battu victorieusement contre un fonctionnaire hautement protégé. Son noble père l’avait alors prié d’aller, où il voudrait, gagner sa vie à sa guise. Ajoutons qu’ayant rencontré son fils revêtu de l’uniforme d’officier de police, quelques mois plus tard, Sir Godley avait conçu un certain orgueil de cette excentricité dont il parlait depuis avec complaisance.
Scotland Yard n’avait pas tardé à apprécier l’intelligence et l’énergie d’Arnold Long, ce qui ne veut point dire que les méthodes souvent particulières de ce dernier ne fussent point discutées. Arnold mesurait 1 mètre 70 et donnait l’impression d’être plutôt maigre. Il pouvait courir comme un lièvre, mais sa subtilité, ne l’abandonnait pas au plus fort de la vitesse. Ajoutons qu’il s’apparentait au chat par la sensibilité et qu’il avait gardé pendant deux ans le titre de champion de boxe amateur. Avec tout cela il appréciait la vie autant qu’une bonne plaisanterie. (p7)
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Je ne lâche jamais un ami, dit complaisamment Sir George, qu’il soit jockey ou membre de la Chambre des Lords – surtout s’il peut m’être utile par la suite (p101)
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– Cette division a été remuante, monsieur le préfet ? demanda Alan pour qui Deptford était une région toute nouvelle.
Le colonel Walford acquiesça de la tête. Ses yeux ne riaient plus, et c’est fort gravement qu’il poursuivit :
– C’est au Caméléon, l’homme aux cent masques, que je pensais. Je me demande ce qu’il y a de vrai dans la nouvelle de sa mort. La police australienne est à peu près certaine que l’homme repêché dans le port de Sydney n’était autre que cette extraordinaire crapule.
Alan Wembury hocha lentement la tête.
Le nom seul du Caméléon provoquait un petit frisson désagréable…
Et cependant, Alan n’était pas poltron. Son courage à l’armée comme à la police était inscrit en lettres d’or. Mais il y avait quelque chose de sinistre et de meurtrier dans le seul nom du Caméléon, quelque chose qui évoquait le spectacle repoussant des yeux froids et impassibles d’un cobra.
Qui n’avait entendu parler du Caméléon ? Ses exploits avaient mis tout Londres en émoi. Il assassinait impitoyablement, sans intérêt, uniquement par vengeance personnelle. Des individus qui avaient de bonnes raisons de le haïr et de le craindre s’étaient couchés, robustes et bien portants, riant de sa menace, tranquilles de savoir leur maison surveillée par de vigilants
policiers. Le lendemain matin, on les avait trouvés raides morts. Comme l’ange de la mort, le Caméléon était passé par là et les avait fauchés dans leur jeunesse. (p6/7)
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– Que je voulais vous voir seule ? Elle avait raison, Sybille.
Savez-vous bien que vous êtes fort riche maintenant ? Lord Selford est mort et vous êtes sa seule héritière. Je suppose que cela change beaucoup la façon dont vous pensez à moi ?
– Et voulez-vous me dire comment je pense à vous ? demanda la jeune fille moqueuse.
– Je n’en sais rien, avoua Dick. Mais si vous le permettez, je peux vous dire tout ce que je pense de vous.
– Je crois que cela m’intéresserait énormément, répondit Sybille en venant s’asseoir à côté de lui sur le fauteuil. Un cœur de jeune fille n’est peut-être pas plus fermé qu’une porte à sept serrures. (p126)
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Une prison est toujours plus agréable quand le patron n’y est pas… (p163)
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Un filou qui boit est sûr de dire bonjour au geôlier. (p16)
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