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3.82/5 (sur 39 notes)

Né(e) : 1874
Mort(e) : 1945
Biographie :

Edith Ayrton Zangwill est née au Japon en 1874, où travaillaient ses deux parents. Elle est la fille de William Edward Ayrton, ingénieur électrique, et de sa femme, Matilda Chaplin, pionnière en médecine, décédée quand Edith avait 8 ans. Deux après sa disparition, son père se remarie avec la scientifique Hertha Marks Ayrton.
Edith Ayrton est élève de l’université de Bedford (1890-1892), membre de la Women’s Social and Political Union (WSPU), et encourage notamment la création de la Jewish League for Woman Suffrage. Son engagement pour le droit de vote est tel, qu’on la considère comme l’une des leaders du mouvement United Suffragists.
En 1903, elle épouse l’écrivain Israel Zangwill, qui s’est souvent exprimé publiquement en faveur du droit de vote féminin. Il encourage par ailleurs Edith à écrire, et cette dernière publie son premier livre pour enfant en 1904, avant de composer six romans. Forte tête, paru en 1924 chez Allen & Unwin et jusqu’alors inédit en France, est son cinquième titre.
Les Zangwill ont eu trois enfants et ont notamment vécu à Londres et dans le Sussex.
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Laisser les hommes s'imaginer en seigneurs de la création faisait partie de sa politique. Elle se plaignait en souriant de la tyrannie domestique de son mari , et le colonel adorait se vanter d'être le maître de son foyer. Pourtant en leur treize ans de vie maritale, chaque fois que leurs désirs s'opposaient, l'invariable conclusion n'était guère allée dans le sens ni de l'une, ni de l'autre de ces deux affirmations.
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La guerre... Ursula l'imaginait comme un gigantesque Moloch qui engloutissait progressivement chaque être humain de par le monde. Il absorbait leur intelligence et leur énergie quand il ne se nourrissait pas réellement de leur corps. Et tout cela pour quoi?
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Ce serait évidemment Ursula qui porterait la culotte. Mais Mme Hibbert se garda d'exprimer sa prédiction. Laisser les hommes d'imaginer en seigneurs de la création faisait partie de sa politique. Elle se plaignait en souriant de la tyrannie domestique de son mari, et le colonel adorait se vanter d'être le maître de son foyer. Pourtant, au cours de leurs treize ans de vie maritale, chaque fois que leurs désirs s'opposaient, l'invariable conclusion n'était guère allée dans le sens ni de l'une ni de l'autre de ces deux affirmations.
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Fin septembre, Ursula entendit parler d’alimentation forcée pour la première fois. Elle fut très choquée. Mais son beau-père avait sans doute raison ; c’était un simple prétexte, un moyen de permettre aux suffragettes de mettre fin à leur grève de la faim sans perdre leur dignité.

Puis, un jour, de retour en ville, elle tomba sur une affiche où l’on voyait une photographie de femmes alimentées de force. « Femmes torturées en prison » en était le titre. Et sous la photo, cette injonction : « Votez contre le gouvernement. » C’était une image très déplaisante et une méthode pour échapper à la prison des plus repoussantes. Le simple fait de la regarder donna la nausée à Ursula. Mais, après tout, elle n’avait aucune preuve que cela se déroule ainsi. L’affiche avait été imprimée par les suffragettes à des fins de propagande : leur propension à l’exagération était tristement célèbre. Malgré tout, elle se sentait mal à l’aise. Il était horrible de penser que Mary Blake ait subi une pratique qui approche même de loin la scène photographiée. Elle devait obtenir des informations solides sur le sujet.
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Mon chéri, il était de mon devoir de me battre pour la cause des femmes. Ce fut comme un appel et j’ai faille y laisser la vie. Et il était de votre devoir de vous battre à la guerre, c’était aussi un appel et vous avez failli en mourir/ et aujourd’hui, nous nous appelons l’un l’autre non à mourir mais à vivre. N’est-ce pas merveilleux après toutes les épreuves que nous avons traversées ? Oui, après tout cela, nous nous avons mutuellement. Nous nous avons enfin et pour toujours.
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Mon monde se divise en animaux, végétaux et minéraux ; non en hommes et en femmes. La différence entre les sexes m’apparaît microscopique au regard de notre univers complexe et merveilleux. Je ne pense jamais au sujet, sauf de façon soudaine, lorsque je suis assez contente du résultat d’une de mes expériences et que je me heurte à une absurde barrière de sexe – comme si mon travail se résumait à des fanfreluches !
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