AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Edith Azam (27)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Du savon dans la bouche

Un recueil écrit à deux voix, deux auteurs, que j’ai beaucoup aimé. Les mots sont là pour dire, pour chanter, pour crier, pour pleurer, pour aimer, pour déchirer, se déchirer, pour, pour, pour… Pour exprimer différents sentiments, différents souvenirs, différents ressentis…. Pour exprimer la vie. Des répétitions, des jeux de mots, des jeux entre eux. Ce n’est vraiment pas facile de parler de ce recueil poétique riche, très riche. Des mots forts, des mots percutants, des mots qui résonnent, qui font écho, qui hantent. Certains poèmes sonnent comme des slams. Certains plus poétiques, d’autres plus "écorchés".



Si j’ai souhaité lire ce livre proposé par la masse critique de Babelio, c’est parce que j’ai vu une vidéo de Edith Azam qui lisait un extrait d’un de ses livres Dimanche m’a cigüe. Ses mots m’ont retournée, sa lecture m’a émue aux larmes, sa sensibilité, ce don de soi, cette mise à nu, sa sincérité… Ces deux minutes quatorze ont été pour moi d’une grande intensité et le recueil que je vous présente aujourd’hui est à la hauteur de la charge émotionnelle de la vidéo. Deux amis qui partagent leur chant des mots, qui font danser les mots, qui les élèvent à leur pureté, leur intimité, leur résonance, leur souffrance. La seule chose que je peux vous dire, c’est Lisez-le !



Un très très grand merci à Babelio et aux Editions Atelier de l’agneau pour ce merveilleux recueil !




Lien : http://madansedumonde.wordpr..
Commenter  J’apprécie          240
Mon corps est un texte impossible

Mon corps est un texte impossible est vraiment un livre très particulier. Le sujet est le corps, la forme est de la poésie qui se veut percutante par des mots forts que renforcent une recherche graphique : jeux de police de caractères, de tailles, d'espaces et lecture verticale...

Et l'effet est réussi, je pense, car je n'ai pu le lire qu'à petite dose, en essayant même de me protéger de la force de l'expression.

Je n'ai pas trouvé le tout très optimiste, aussi, je ne recommande pas ce livre à des personnes dépressives, atteinte de maladies graves ou en train de vivre un deuil.

Ou bien il faut aimer se complaire dans la noirceur, le côté sombre de la vie et de toute chose.



Livre reçu dans le cadre de masse critique, je remercie babelio et les éditions Atelier de l'agneau.
Commenter  J’apprécie          130
Mon corps est un texte impossible

Ce livre est une lecture dans le cadre de masse critique de Babelio.



Je m'attendais vraiment à ce que le corps soit le sujet de cette écriture poétique.



Que nenni.

C'est le corps en tant que police d'écriture qui l'est dans la présentation.

Ça pourrait être visuellement agréable et intéressant.



Que nenni bis.



L'autrice a une fascination pour le morbide, les idées noires et tout ce qui est sombre, négatif mais sans aucune subtilité dans l'écriture du sujet.



J'ai trouvé ça très décevant, pénible et sans intérêt.

Dommage.
Commenter  J’apprécie          74
Pour tenir debout on invente

J’ai lu ce livre de poésie dans le cadre de la masse critique Babelio « Les bonnes feuilles se ramassent à la pelle » de Septembre 2019. C’est très bien écrit et très poétique, et la lecture est agréable. Trouver un sens à toutes ces jolies phrases, et suivre le dialogue entre les deux auteures a été difficile. Le manque de référence poétique est certainement une raison à ce manque d’enthousiasme. Toutefois, une porte s’est ouverte.



Je garde le livre de côté afin de m’y replonger à un moment ou je réussirais peut être plus à apprécier.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
Commenter  J’apprécie          71
Décembre m'a ciguë

Décembre m'a ciguë est un livre étrange, le titre nous l'annonce d'emblée. La 4 ième de couverture aussi



"X heures, Y minutes. Décembre neige dans mes os. Décembre neige et toi, Mamie, toi, tu..."



La narratrice attend. Elle voudrait tant ne pas attendre. Ce téléphone qui va sonner, cette mauvaise nouvelle qu'elle ne voudrait pas entendre... L'écriture est volontairement étrange, difficile de s'accrocher aux mots. Les phrases tapent, sans cesse. De temps en temps cela s'apaise un peu. Il y a des souvenirs heureux, des souvenirs avec -de- cette grand-mère qui est en train de mourir. Il fait froid, si froid. Et on le comprend.



Et ce téléphone qui sonne...Répondre? Ne pas répondre? Le faire taire surtout. Car à un moment il dira ce que la narratrice refuse.



Les phrases sont coupées, écrites dans le désordre, des mots ont disparus. On avance difficilement quelquefois. On a du mal à suivre cette histoire chaotique à cause de cette langue hachée. Et puis on attrape le fil, c'est doux d'un seul coup avant que l'angoisse nous soulève brutalement. La narratrice nous entraîne dans ses tourments, dans sa peur.



L'écriture se fait poétique, souvent. Ce sont mes moments préférés. On pense à Valérie Rouzeau quand elle rend hommage à son père dans le long poème de son recueil "Pas revoir".



Dans ce roman c'est plus difficle à suivre, les chapitres sont très courts mais il y a peu de respiration et les mots se pressent.



Ce roman est rythmé par une histoire de quelques lignes qui revient sans cesse. Celle du chevalier Bran qui fut capturé par les anglais lors de la bataille de Kerlouan, en Bretagne, et qui attend l'aide de sa mère pour le libérer. Histoire que lui racontait sa mamie. Nous l'aurons en entier à la fin de ce livre.



La fin....



Le téléphone a fini par sonner. Un livre de douleur et de colère. Comme la vie?



.

Commenter  J’apprécie          50
Du pop corn dans la tête, texte et dessins

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, grâce à Babelio et l'Atelier de l'Agneau.



Première impression, en lisant la quatrième de couverture : c’est étrange… quel est donc ce style d’écriture, quelle est cette orthographe étrange ? J’ai peur d’avoir du mal à lire ce livre, d’être freinée par la syntaxe si particulière…



Heureusement, mes a priori sont rapidement balayés lorsque j’entre dans le vif du sujet. Balayés par cette façon originale d’écrire, qui devient vite attachante et amusante.

On dirait un patois, une autre langue… peut-être en est-ce réellement une ? C’est surprenant, inhabituel, très personnel, vraiment original.



Il y a un vrai rythme, cela me fait penser à du slam, il ne manque plus que la bande son, et encore, la mélodie est déjà en tête. Je me prends à lire certains passages à haute voix, à relire certains passages pour mieux apprécier la poésie et l’humour qui s’en dégagent.

Je découvre de bonnes idées et de belles images.



Les mots et les dessins font un joli mélange, où l’humour se mêle à la poésie.

On découvre une vraie liberté prise avec les mots, des néologismes dont certains sont vraiment savoureux. Les mots créés ne le sont pas gratuitement, cela concourt à traduire, tout en poésie, les pensées, les émotions et les expériences de la narratrice. Il y a un jeu sur les sonorités, une sorte de vocalisation.



Quelque part, l’orthographe non conventionnelle utilisée par l’auteur, qui peut paraître absurde, va bien avec l’apparente absurdité de l’histoire. Les mots ont pris des libertés avec le dictionnaire, et cela forme un tout cohérent avec l’intrigue.



Le thème de la fatigue est omniprésent, il y est fait référence quasiment à chaque page.

Les images qui émergent au travers des mots sont à la fois drôles et parfois dégoûtantes. Drôles car incongrues, originales.

Les thèmes de la mort et l’(auto)agressivité sont également très présents.



Sur les dessins, les yeux sont fermés, représentant bien la fatigue, le retrait du monde, la dépression… mais il y a de l’espoir, puisqu’il y a de l’humour !



Le côté imagé, notamment avec l’histoire de la mouche dans la tête, des quatre poumons… tout cela m’a fait penser au nénuphar dans l’Ecume des jours.



Ce livre s’adresse, à mon sens, davantage aux adultes ou aux grands adolescents. En effet, il faut une bonne maîtrise de la langue française pour ne pas être déstructuré par ce récit qui se joue de nombreuses conventions littéraires. C’est assurément un livre qui ne laisse pas indifférent, qui suscite de vives réactions, crée du débat ! C’est donc un livre à découvrir, en faisant fi de tout a priori !

Commenter  J’apprécie          40
L'écharpe douce aux yeux de soie : Nouvelle

L'objet-livre est avant tout une belle introduction à l'histoire.

Le choix de la texture du papier, doux au touché est une invitation à la lecture.

L'alternance entre le récit et les pages de tissus donne à ce livre une identité particulière, comme un cadeau de la vie.

Cette courte nouvelle, nous raconte un moment de la vie d'un enfant de 9 ans hospitalisé pour une maladie grave et de son professeur de géographie qui deviendra son amie.

Nous sommes portés par sa perception de vivre ces moments difficiles.

Pour cet enfant, tout est poésie et humour avec une pointe d'angoisse sur sa maladie qui donne au lecteur une réflexion sur sa vie, sur l'existence si fragile de l'être.



J'ai eu beaucoup de plaisir à le lire plusieurs fois, découvrant à chaque lecture de nouvelles perceptions, tous les mots ont leur importance et enveloppent le lecteur dans "une douce écharpe de soie".
Commenter  J’apprécie          40
Mon corps est un texte impossible

Les pages de ce livre sont des poèmes visuels à part entière, collages de mots découpés, aphorismes, lettres qui dansent au milieu selon des formes géométriques ou libres, graphismes, aplats noirs, lettres en divers corps et polices de de caractères.

"rester entier

c'est rester seul"

"ON NE SAIT PAS QUOI DIRE

ON CRAQUE LENTEMENT

D'ETRE ÉMU D'ETRE EN VIE"

Commenter  J’apprécie          30
Vous l'appellerez : rivière

Ce livre présente une originalité dans sa construction, il se scinde sur presque chaque page en deux parts : la première en prose, la deuxième en vers. La prose nous offre le récit poétique d'une rencontre entre une femme et un homme. Comme il est difficile de se rencontrer, de se parler. Une barrière infranchissable semble se dresser. Le corps, les gestes, la parole, les mots, la voix, la pensée : tout mettre en concordance pour arriver à communiquer ! Le découragement est parfois au rendez-vous, mais parfois c'est la compréhension qui l'emporte. Les passages en vers évoquent Rivière, avec sa majuscule, car c'est plus qu'une rivière c'est une habitante !, le village, les anciens, les enfants, le tumulte ou la paix, les mésaventures de tout ce petit monde. A nous de faire le lien entre les deux univers, et c'est ça qui est beau, qui fait travailler notre imagination et nous permet de rencontrer Edith Azam, de tenter de la rejoindre.
Commenter  J’apprécie          30
Qui journal fait voyage

Reçu et lu dans le cadre de l'opération Masse Critique Mai 2012

L'ensemble des parutions et des travaux d'Edith Azam cherche à travailler la langue française, à l'écorcher pour en faire ressortir une musicalité, un rythme haché, saccadé qui raconte la vie. Une vie parfois pas facile, parsemée d'embûches, de chutes, de douleurs, de déceptions...

La langue d'Edith Azam, il faut la parler, la lire à voix haute, aller jusqu'à la crier pour comprendre la douleur et les émotions qui la traversent.

Alors, c'est certain, ce n'est pas de la poésie qui chante, qui fait rêver. C'est tout simplement de la poésie qui raconte la vie, la vraie.

Commenter  J’apprécie          30
Du pop corn dans la tête, texte et dessins

J'ai découvert ce livre lors de l'opération masse-critique sur Babelio. J'ai été intriguée par la présentation de ce livre : "38 dessins (d'un "elastikanimal) pleine page au crayon gris accompagnent un texte mais cela fait deux histoires parallèles." , "Dans ce livre"double", humour et détresse sont les mamelles de l'inextricable condition humaine." Une présentation un peu spéciale, une quatrième de couverture particulière et un extrait étrange et déroutant, il ne m'en fallait pas plus pour postuler à ce partenariat. Je ne connaissais pas l'atelier de l'agneau, mais le livre en lui-même est un très bel objet. La couleur et la texture du papier, son odeur, le format, tout est agréable.







Pour ce qui est de son contenu, tout y est original. Les illustrations sont assez simples mais ont su me séduire.



Edith Azam s'amuse, joue avec les mots et les sons, les arrange, les mélange, invente, tourne en dérision, ... C'est plein d'humour et de spontanéité. Ce livre ne plaira certainement pas à tout le monde et en déroutera plus d'un car je pense que l'on peut complètement passer à côté ou y être insensible, toujours est-il que l'amoureuse des mots que je suis a été séduite.







Les personnages de ce livre luttent contre la solitude et l'ennui, tentent de meubler leur vie à leur façon, de manière assez farfelue :



" On a mis les poissons sur table



pis on les a tortriturés



en les roulant



dans la farine



Z'ont eu si peur :



Qu'sont d'v'nus pâles !



Ensuite on les a sauvés



de tout' leur mort qu'on pouvait faire



Ouais on est TRAMACHAN :



Pigé ? ... "







Un livre plaisant et amusant qu'il me plaira de relire à l'occasion.







Merci aux éditions de l'Atelier de l'agneau et à Babelio pour ce partenariat.
Lien : http://mya.books.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          30
Poèmes en peluches

Il y a un drôle de bruit

Tip tap cling tap tap tap tap dit la porte

ils empêchent de dormir les monstres poilus qui lilalilalou lalilou lou lou lou

une patate dit celui qui y est et une plume grelotte et le silence soupire et si on écrivait les mois

la nuit toujours en cœur résonne et un jour le vocabulaire étoffe le monde et un jour un oiseau dans la tête trille un poème tout doux les paupières gelées

et si on racontait la douceur des doudous

une peluche dans les mains l’enfant chante et c’est beau et joyeux

on en redemande on le vocalise et en choeur les doigts disparaissent la peur dans le langage



J’ai adoré, le lire, le chanter, le partager avec mes filles, les illustrations sont réjouissantes. On en redemande ! Encore encore encore ! Et la poésie sauve le gris.

Commenter  J’apprécie          20
Qui journal fait voyage

Un très beau livre de poésie contemporaine, à l'écriture chaotique et jubilatoire.

Un texte difficile aussi, mais il suffit de se laisser porter par les mots, sans chercher à comprendre au départ, puis lire, relire, écouter, et faire voyage avec Edith Azam.

Je suis lectrice de poésie contemporaine, j'aime le déracinement, la déroute qu'elle provoque.

On la retrouve ici, à chaque page !
Commenter  J’apprécie          20
On sait l'autre



N°821 – Octobre 2014.



ON SAIT L'AUTRE – Édith Azam – P.O.L





Des les premières pages, on sent comme une menace, l'autre peut aussi en être une. Pour cela le narrateur a fermé la porte à clé et veut les faire disparaître pour se protéger de cette venue inquiétante. L'autre pourtant ne vient pas mais son absence n'est pas pour autant rassurante, pire, elle est angoissante parce que violente(« C'est plus tard qu'il viendrait : avec sa hache, son coup de métal froid »). Pour le narrateur, cela devient même une obsession puisque cette éventuelle intrusion dans la maison le détermine à détruire tous ses carnets sauf un. C'est que cette crainte, même si elle n'existe que dans son imagination devient une hantise. Cet autre n'a pas de visage, c'est une sorte de potentialité, mais pour le narrateur cette virtualité est suffisante, il faut donc éviter tout contact avec les autres et même ne plus leur parler . Dès lors le silence est le seul possible, jusque dans la mort. Le narrateur semble donner une clé pour échapper à cette sorte de fatalité, c'est la poésie qui use de la langue mais sans volonté de domination sur autrui. Fort de cette remarque, il va entasser tous les livres de poèmes qu'il possède dans une valise qu'il va descendre à la cave. Là, il va se passer une métamorphose, comme un miracle et ces livres font se mettre à saigner pour prouver qu'ils sont vivants. Il va donc falloir les rassurer. Pour cela il va se coudre sur le corps les pages de ces livres.



Et l'autre là-dedans ? Il se trouve qu'il est toujours présent dans la pensée du narrateur mais aussi qu'il a pris forme. Au début, le texte faisait mention de trois chevaux bien vivants (les chevalos). Progressivement, ils vont quitter leur apparence animale pour agir comme des hommes, ils jurent, ricanent, jouent à la roulette russe, fument des cigares et finalement incarnent « l'autre » quand la mort est proche. Je n'ai pas compris cette hantise qui revient sous forme d'images répétées (Les guêpes, les chevaux, les valises, des deux cœurs, le sang)



J'avoue que ce texte, lu en ce qui me concerne avec difficulté tant le style est haché, me pose question. Cela est-il le symbole de la difficulté de vivre tout simplement. Est-ce le rejet de toute référence sociale, comme par exemple « la réussite » avec son cortège de manifestations tangibles et reconnues ? La peur constante des autres révèle les blessures de la vie même si « ce vieux corps usé » se réfugie dans la poésie et peut-être dans la mort ?



Sur le principe, je ne suis pas opposé à cette manière de voir l'autre. Nous savons tous que nous devons nous en méfier, même s'il nous est proche. Dans ce cas de figure la trahison, le mensonge, l'hypocrisie font partie d'un jeu qui peut, à cause de l'autre, se retourner contre nous. Ce n'est pas pour paraphraser Sartre, mais bien souvent « l'enfer c'est les autres » même si nous vivons une époque où il convient de faire jouer la solidarité, l'entraide. Cependant, sur la forme, je n'ai que très peu goûté ce texte que j'ai lu comme une longue litanie mono-thématique, écrite, à mon goût d'une manière trop abrupte. J'ai voulu y voir une sorte de fatrasie, un délire verbal mais franchement je n'ai pas pu, malgré toute ma bonne volonté, entrer dans cet univers créatif. Une nouvelle fois je suis peut-être passé à côté de quelque chose mais ce moment de lecture n'a pas été pour moi ce qu'il doit être : un plaisir.



©Hervé GAUTIER – Octobre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          22
Qui journal fait voyage

Textes de poésie contemporaine.

Ecriture saccadée, agaçante, énervante, martellement insupportable des mots tronqués, déchiquetés.

Pour moi, la poésie, c'est le bonheur, l'évasion pour le lecteur. Ce n'est pas la déjection incontrôlée d'un auteur qui se défoule sur son public.

Le langage poétique c'est le rêve, pas le cauchemar. Là pas de voyage magique; E. Azam nous panique et nous étouffe par un langage « tarabiscoté » d'apostrophes. Nous ne voguons pas dans un imaginaire poétique serein et salvateur.

J. L. Trintignant, ivre de douleur à la mort de sa fille, n'ayant plus le goût de vivre nous a dit : « c'est la poésie qui m'a sauvé » ; il s'est attaché à mettre en voix les plus beaux textes poétiques et les plus touchants.

Oui, je pense que la poésie peut sauver l'humanité. Mais attention, ne mettez pas entre les mains des désespérés ce « qui journal fait voyage », véritable plongée dans un univers infernal et cauchemardesque!
Commenter  J’apprécie          20
Du pop corn dans la tête, texte et dessins

Du pop corn dans la tête est un partenariat pour lequel je me suis proposée en me basant sur le nom du livre et son résumé qui laissait entendre que le récit serait drôle et mélangé avec des dessins.

Le récit est donc entrecoupé de dessins et malheureusement, je dirais que tant mieux, sinon je me serai ennuyée. Je pensais qu’il y avait une histoire mais en fait, pas vraiment ou en tout cas elle n’est que brève. Le personnage principal est fatigué et ça se ressent à chaque page.

Je n’ai cependant rien trouvé de drôle là dedans et je suis un peu déçue par rapport au résumé qui était présenté.

Les dessins en revanche, même s’ils représentent tous le même personnage, sont assez sympas et agréables à détailler. On a l’impression d’un travail fait main, comme si l’auteure avait rajouté ces dessins au fur et à mesure, pour représenter ce personnage fatigué.

Fatigué mais fatigant, c’est dommage, plus on avance dans le récit et moins on comprend ce que le personnage dit.

Mon avis est donc mitigé. J’ai aimé le côté dessin mais pas le récit. Ça n’est donc pas une énorme déception, je n’ai juste pas adhéré au texte.

Au passage, j’ai trouvé sur le blog de l’auteure qui résume assez bien tout ça :

« DU POPCORN DANS LA TETE aux éditionx Atelier de l’agneau, et c’est débile et voilà. »
Lien : http://lefauteuil.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
Poèmes en peluches

𝖱éડυოé :

Ce recueil est composé de courts poèmes dont les mots sonnent, chatouillent et gratouillent agrémentés de jolis dessins très colorés.

Les poèmes sont aussi traduits et adaptés en arabe ce qui est une belle initiative.



𝖠𝗏ꪱᜒડ:

J'ai trouvé très amusante et rafraîchissante cette lecture et j'ai hâte de la partager avec mes nièces cet été. Il est aussi beau à regarder par les illustrations qu'à lire.

Les dessins sont très beaux et rappellent ceux des enfants.



J'ai aussi découvert le Centre de Créations pour l'Enfance de Tinqueux qui n'est pourtant qu'à une heure de route de chez moi.



En bref c'est un livre qui permet de partager un beau moment avec des enfants par les illustrations et les rimes rigolotes.

La traduction en arabe peut être aussi un support pour les enfants qui apprennent la langue ou alors lorsque des membres de la famille ne lisent pas français et veulent partager une lecture avec un enfant.
Commenter  J’apprécie          10
Poèmes en peluches

« Autour de nous tournait la vie.

Et nous étions tous là

à nous remplir d'enfance

dans le bruissement doux

du silence des astres. »



C'est d'abord au Marché de la Poésie jeunesse de Tinqueux en Champagne que la poétesse Edith Azam dévoile ses poèmes en peluche. Ils sont ensuite mis sur papier et illustrés puis publiés par Le Port a jauni.



Petite maison d'édition marseillaise, elle publie des livres illustrés pour la jeunesse, principalement des recueils de poèmes en bilingue arabe-français.



Dévoilant tour à tour les peurs de l'enfant, ses émotions ou ses interrogations dans une répétition d'assonances et d'allitérations, des monstres ou peluches défilent.



Apportant une dimension supplémentaire aux poèmes, les illustrations sont des croquis réalisés par Gaëtan Doremus et mis en gravure par Gaëlle Allart.



Plongée dans le monde de l'enfance à la fois fascinante et humoristique, ces Poèmes en peluche ainsi que cette merveilleuse maison d'édition sont à découvrir.
Commenter  J’apprécie          10
Pour tenir debout on invente

Ce livre m'a fait penser aux ateliers d'écriture auxquels j'ai participé sauf qu'en général, il y a un nombre de participants, participantes plus important.

Deux personnes, en l’occurrence deux femmes, échangent sur un thème donné et laisse parler leur créativité.

Je regrette parfois certains mots vulgaires qui fait contraste avec une certaine poésie.

Le passage que j'ai eu plus de facilité et de plaisir à lire est le dernier thème.

Je dois avouer que j'ai eu du mal à accrocher à ce livre et à l'apprécier.
Lien : http://scoobydu41.over-blog...
Commenter  J’apprécie          10
Pour tenir debout on invente

Le livre d’Edith Azam et de Liliane Giraudon est un livre de poésie, un dialogue en prose entre ces deux femmes. Si de prime abord, les poèmes sont hermétiques, après plusieurs lectures, il en ressort une musicalité âpre qui devient sublime au sens burkien.

Le langage, la parole, l’écriture, la poésie, c’est créer. « Ecrire…c’est une démarcation qu’il faut détenir fermement ».

« Les mots servent à libérer une matière silencieuse qui est bien plus vaste que les mots ».

Qu’est-ce créer ? Qu’est-ce écrire ? Quelle est la place du poème ? A quoi sert la langue, le langage ?

« Je ne pensais pas qu’écrire pourrait une fois de plus me sauver la vie ».

Une saveur suave de mots qui ont peut-être engendré des maux mais qui offre au lecteur des mots dits à demi-mot.

Merci Babelio et l’Atelier de l’agneau.

Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Edith Azam (52)Voir plus

Quiz Voir plus

Culture pub

- Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu. - Mais, bien sûr

Poulain
Milka
Nestlé
Suchard

10 questions
35 lecteurs ont répondu
Thèmes : publicité , publicités , télévision , répliques , Marques , produits , souvenirsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}