AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Edith Hamilton (46)


Nous sommes apparentés à ces Nordiques par la race ; notre culture nous vient des Grecs. Ensemble, la mythologie nordique et la mythologie grecque nous donnent une claire image de ce qu’étaient ces peuples auxquels nous devons la plus grande part de notre héritage spirituel et intellectuel.
Commenter  J’apprécie          180
Les Pléiades
Elles étaient au nombre de sept et filles d'Atlas. Elles se nommaient Electre, Maïa, TAygète, Stérope, Mérope, Alcyone et Céléno. Orion les poursuivit toutes, mais elles s'enfuirent et il ne put en atteindre aucune. Il n'y renonça pas pour autant et Zeus, les prenant en pitié, les transforma en étoiles et les plaça dans le firmament. Mais il était dit que , même là, Orion les pourchasserait encore, avec toujours la même obstination et toujours le même insuccès. Quand elles vivaient encore sur la terre, l'une d'elles, Maïa, devint mère d'Hermès. Une autre, Electre, mit au monde Dardanos, le fondateur de la race troyenne. Bien qu'en général on admette qu'elles soient au nombres de sept, six d'entre elles seulement sont clairement visibles ; la septième n'est aperçue que de ceux dont la vue est particulièrement perçante.
Commenter  J’apprécie          170
Sisyphe
Il était Roi de Corinthe. Un jour, il aperçut un aigle immense, plus grand et plus beau qu'aucun oiseau mortel, qui emportait une jeune fille vers une île voisine. Peu après, le dieu-fleuve Asopos vint lui dire que sa fille Egine avait été enlevée et qu'il soupçonnait Zeus d'être l'auteur de ce rapt ; il supplia Sisyphe de l'aider à retrouver son enfant. Le Roi lui raconta alors ce qu'il avait vu et par là s'attira la colère de Zeus. Précipité dans le Hadès, il fut condamné à rouler sans cesse une grosse roche jusqu'au haut d'une montagne, d'où elle redescend aussitôt. Sisyphe ne put aider Asopos ; le dieu-fleuve parvint bien jusqu'à l'île, mais Zeus l'en repoussa au moyen de son foudre. L'île fut dès lors appelée Egine en l'honneur de la jeune fille, dont le fils Eaque, fut le grand père d'Achille, lui-même parfois nommé Eacide ou descendant d'Eaque.
Commenter  J’apprécie          160
Tandis que les autres lui offraient de la nourriture, les fils de Borée se tinrent à ses côtés, leurs épées dégainées. Il avait à peine porté une bouchée à ses lèvres que les détestables Harpies fondirent du ciel sur les mets, les dévorèrent et repartirent à tire-d’ail, laissant derrière elles une odeur méphitique.
Commenter  J’apprécie          140
Le monde de la mythologie nordique est étrange. Asgard, le lieu où demeurent les dieux, n’est pareil à aucun autre ciel rêvé par les hommes. On n’y trouve nul rayonnement de joie, nulle assurance de félicité. C’est un endroit grave et solennel au-dessus duquel plane la menace d’un destin inévitable. Les dieux savent qu’un jour ils seront terrassés, détruits.
Commenter  J’apprécie          120
L'Iliade est, ou renferme, la plus ancienne littérature grecque ; il est écrit dans une langue riche et magnifique, aboutissement manifeste d'une recherche expressive séculaire, preuve irréfutable de civilisation.
Commenter  J’apprécie          110
Ces poètes de la mythologie nordique qui affirmaient que la victoire est possible dans la mort et que le courage n’est jamais vaincu, sont les seuls interprètes de la croyance de toute la grande race germanique dont l’Angleterre fait partie, et les Etats-Unis, par les premiers immigrants venus en Amérique. Partout ailleurs en Europe septentrionale, […] les légendes furent détruites par les prêtres d’un Christianisme ennemi du paganisme qu’ils étaient chargés de faire disparaître. Et ils firent table rase, avec une efficacité vraiment extraordinaire. Quelques fragments survivent : Beowulf en Angleterre, les Niebelungenlied en Allemagne, et ça et là, des bribes disparates ; n’étaient les deux Eddas islandaises, nous ne saurions pratiquement rien de la religion qui modela la race germanique.
Commenter  J’apprécie          80
Les mythes représentent la science des premiers âges, ils sont le résultat des premières tentatives des hommes pour expliquer ce qu’ils voient autour d’eux ; cependant, beaucoup de ces récits n’expliquent rien du tout, ce sont alors des contes purement récréatifs […].
Commenter  J’apprécie          70
Saint Paul a dit que l’invisible doit être compris par le visible. Cette idée n’était pas juive, elle était grecque.
Commenter  J’apprécie          72
Callisto
Elle était la fille de Lycaon, un Roi d'Arcadie qui fut changé en loup à cause de son crime. Alors que Zeus était son invité à un festin, il lui servi de la chair humaine. Il méritait certes son châtiment, mais sa fille souffrit tout autant que lui bien qu'elle fût innocente. Zeus l'aperçut alors qu'elle chassait en compagnie d'Artémis et il s'en éprit. Héra, talonnée par la jalousie, changea la jeune fille en ourse après qu'elle eut donné naissance à un fils, Arcas. L'enfant grandit, devint un homme, et un jour qu'il participait à une chasse, la déesse dirigea Callisto vers l'endroit où il se trouvait, dans l'espoir de lui voir décocher une flèche à sa mère_ en toute ignorance, bien entendu. Mais Enleva l'ourse et la plaça parmi les étoiles. Plus tard, son fils Arcas vint l'y rejoindre ; ils prirent respectivement les noms de Grande Ourse et Petite Ourse. Furieuse de cet honneur accordé à sa rivale, Héra persuada le dieu de la Mer d'interdire aux deux Ourses de jamais descendre se coucher dans l'Océan, comme le font toutes les autres étoiles. De toutes les constellations, elles sont les seules à toujours demeurer au-dessus de l'horizon.
Commenter  J’apprécie          70
Arachné
(Cette histoire n'est contée que par le poète latin Ovide. C'est pourquoi leurs noms latins sont donnés aux dieux). L e sort de cette jeune fille fournit un nouvel exemple du danger de se proclamer en quelque domaine que ce soit l'égal des dieux. Minerve était la tisseuse de l'Olympe comme Vulcain en était le forgeron. Comme de raison, elle estimait ses oeuvres incomparables tant par leur finesse que par leur beauté, et elle fut ulcérée d'apprendre qu'une simple petite paysanne nommée Arachné jugeait son propre travail meilleur encore. La déesse se rendit à la chaumière qu'habitait la jeune fille et lui porta un défi qu'Arachné accepta. Elles s'installèrent donc l'une et l'autre devant leur métier et lancèrent le fil de chaîne. Puis elles se mirent à l'ouvrage. Des écheveaux de soie de toutes couleurs s'amoncelaient à côté de chacune d'elles ainsi que des fils d'or et d'argent. Minerve fit de son mieux et réussit une merveille mais l'oeuvre d'Arachné, terminée au même instant, ne le lui cédait en aucune façon. Emportée par la colère, la déesse fendit la toile du haut en bas avec sa navette, puis elle en frappa la tête de la jeune fille. Arachné humiliée, mortifiée et ulcérée, se pendit. Alors le coeur de Minerve connut une ombre de repentir. Elle dégagea le corps du noeud coulant et l'aspergea d'un liquide magique. Arachné fut métamorphosée en araignée et elle garda toute son adresse à tisser.
Commenter  J’apprécie          70
L'histoire de Clytie est unique car au lieu d'être celle d'un dieu amoureux d'une jeune fille récalcitrante, c'est celle d'une jeune fille éprise d'un dieu qui la dédaigne. Clytie aimait le dieu Soleil et il ne trouvait en elle rien qui l'attirât. Assise sur le pas de sa porte, d'où elle pouvait observer sa course dans le ciel, elle levait vers lui son visage et se morfondait à longueur de jour. Et c'est ainsi qu'elle fut changée en fleur, le tournesol, qui à jamais se tourne vers le soleil.
Commenter  J’apprécie          70
L'amour, cependant ne peut être contraint. Plus la flamme est dissimulée, et plus elle brûle. Et l'amour se fraie toujours un chemin.
Commenter  J’apprécie          60
Avec la naissance de la Grèce, l’homme se plaça au centre de l’univers.
Commenter  J’apprécie          60
porter éternellement sur son dos
la voute du ciel et le poids écrasant du monde
et sur ses épaules, fardeau difficile à soutenir
le haut pilier qui sépare le ciel de la terre.
Commenter  J’apprécie          60
D'abord, il y eut Chaos, l'immensurable abîme,
Violent comme une mer, sombre, prodigue, sauvage.
Commenter  J’apprécie          60
Edith Hamilton
Sa suite était faite de jeunes filles, les Valkyries. Elles desservaient sa table à Asgard, et veillaient à ce que les cornes fussent toujours pleines; mais leur tâche majeure consistait à se rendre sur les champs de bataille et à décider, sur l'ordre d'Odin, de qui serait vainqueur ou qui succomberait, puis à porter les corps des braves devant Odin. Val signifie "tuer" et les Valkyries étaient "celles qui choisissent les morts". Le lieu où elles les apportaient les héros était la salle des Morts, le Valhalla.
Commenter  J’apprécie          50
[Proverbe de la sagesse nordique]

Pour les hommes mortels, il y a moins de bien ici
Que la plupart pensent en trouver dans la bière.
Commenter  J’apprécie          50
[Comment expliquer le dom juanisme de Zeus ?]

Que de telles actions puissent être imputées au plus majestueux des dieux s’explique, selon les érudits, par le fait que le Zeus de ces chants et récits est en réalité l’amalgame d’une multitude de divinités.
Commenter  J’apprécie          50
Arion
Il semble avoir vraiment existé, un poète qui vivait vers 700 ans av. J.-C. mais aucune de ses oeuvres ne nous est parvenue et tout ce que nous savons maintenant de lui est l'histoire de la façon dont il échappa à la mort, une histoire qui ressemble beaucoup à un conte mythologique. Il avait quitté Corinthe pour la Sicile où il devait prendre part à un concours musical. Il jouait de la lyre avec perfection et il remporta le prix. Au cours du voyage de retour, les marins convoitèrent ce prix et résolurent de tuer celui qui l'avait remporté. Dans un songe, Apollon le prévint du danger qu'il courait et lui dit comment s'y soustraire. Lorsque les marins l'attaquèrent, il les pria de lui accorder, comme une dernière faveur, de jouer et chanter une fois encore avant de mourir. Quand la mélodie s'acheva, il se jeta dans la mer où les dauphins, que sa musique enchanteresse avaient attirés dans le sillage du navire, le soutinrent à la la surface des flots puis le portèrent jusqu'à la terre ferme.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Edith Hamilton (880)Voir plus

Quiz Voir plus

Dieux et Déesses de la Mythologie Grecque

Déesse de la sagesse, je suis la protectrice d' Athènes, je protège les héros dans leur quête et je suis la patronne des Artisans

Déméter
Aphrodite
Héra
Athéna

10 questions
415 lecteurs ont répondu
Thèmes : mythologie grecque , dieux grecsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}