AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Edith Hamilton (48)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La mythologie

Lu dans son édition de 1989, cet ouvrage d’Edith Hamilton -sous-titré Ses dieux, ses hérios, ses légendes- date de 1942 mais, s’agissant de mythologie, le temps ne fait que bonifier les histoires qu’elle nous conte. Les dieux, héros et légendes des anciens grecs continuent d’irriguer tout notre imaginaire occidental, par la voix d’Ovide, Homère, Eschyle, Virgile et Euripide, et par la transcription culturelle de nos auteurs classiques et de la Renaissance.



Edith Hamilton, dans cet ouvrage très pédagogique, présente les personnages –les dieux et héros-, l’environnement –le monde et l’humanité- , et les plus beaux mythes : Psyché, Orphée et Eurydice, Pymalion, Thésée, la Toison d’Or, la Guerre de Troie, L’Odyssée, l’Enéide. Une table alphabétique et une ouverture sur les dieux nordiques clôturent l’ouvrage.

Dans un style simple, elle vient asseoir ce « corpus » culturel hérité de l’âge d’or héllénistique auprès du béotien, lui permettant de puiser dans ces racines des références littéraires autant que psychologiques face à un XXème siècle troublé. Elle esquisse aussi une mise en perspective des mythes dans leur dimension métaphysique et morale, nous invitant à saisir l’ « esprit » de leurs créateurs, plus que des faits archéologiques, sans pour autant alourdir le plaisir du récit par un excès d’interprétations psychanalytiques. Les mythes qu’elle évoque –dans à peu près la moitié de l’ouvrage-, comme dans le texte original, parlent directement à l’inconscient.



Il est probable que son ouvrage accessible à tous ait favorisé au XXème siècle et aujourd’hui la popularité des mythes antiques auprès du grand public, américain en particulier. Pour ma part, la lecture de cet ouvrage de référence, au même titre que ma Bible Illustrée, a nourri mon jeune imaginaire, et nombre de mythes restent aujourd’hui bien ancrés dans ce qu’il m’en reste à l’âge adulte. En cela, je ne saurais trop recommander cet ouvrage auprès du jeune public et, à titre de session de rattrapage, aux adultes que le sujet intéresse mais qui ne souhaitent pas investir au-delà d’un panorama général.

Commenter  J’apprécie          421
La mythologie

Je reviens d’une cité ou les tours lèchent le ciel dans la démesure, petit homme sans défense, qui lève la tête pour toucher des cieux le sommet des puissants, au cœur du libéralisme hautain, qui distribuent la misère aux pauvres, à ceux qui n’ont rien pour se plaindre du peu…



Tous ces puissants qui ignorent la raison, qui trônent dans leurs palais de verres, aveuglés par le soleil climatisé qui rayonne leur confort modeste…



« Prenez ceci est votre argent qui coule dans ma vaine »

« Buvez ceci est le sang du prix à payer sur vos mains innocentes »



Pantins anonymes qui peuplent les ruines de vos cités engloutis par notre démence, notre soif insatiable d’argent qui croule dans nos fonds monétaires, soyez sans crainte petits hommes, nous veillons sur votre soumission, nous effleurons notre absolution du bout des doigts, sans larme pleine de remords, nous ignorons les femmes et les enfants d’abords, notre pouvoir est sans limite, et vos vies sous conditions…



Moutonnez-vous les uns derrières les autres, abreuvez-vous de nos rêves, ramez dans vos galères, qui dérivent dans cette folie qui pollue vos terres, combattez votre infortune dans le désir, broutez l’herbe de votre prochain… vos espoirs s’épuisent de nos mirages, nos désirs s’enrichissent dans l’indécence absolue de votre déchéance, au non d’une réussite égoïste qui nous hante de père en fils…



La fièvre de notre ambition gangrène notre vertu, pourquoi lutter contre cette force qui nous sourit de milles trésors, affalés que nous sommes dans la richesse et votre pauvreté, et pour les siècles des siècles je vais nous ruiner…



Notre foi oublie cette morale qui guide votre salut dans des cercueils de bois, pendant que notre ivresse s’enivre de luxe dans nos cercueils de cristal…

Ébranlez nos tours gigantesques qui plient sous votre colère, et cèdent à l’appel de la terre mère qui vous nous a donné la vie, cette même terre d’où nos cendres encore fumantes renaitront de votre haine futile, vous succomberez à notre réussite encore plus audacieuse, encore plus puissante, vous mourrez sous notre indifférence, à présent que nous effleurons les étoiles de nos rêves encore plus funestes…



Déambulant dans le rues bruyantes, je regarde la réussite des grands de ce monde qui ont décrochés les étoiles des bergers que nous sommes, le troupeau avance dans la nuit, guidé par cette lumière artificielle qui illumine nos esprits d’un avenir plus serein, de paix et de chagrin…



Et je regarde cette infâme posé là au bord du trottoir, qui pue la misère, les yeux dans le vague, les mains tendus de pitié, brigand de ma culpabilité, je cède à mon humanité et sous ses menaces, je lui lègue quelques douces résonnances dans son breuvage de sommeil, lui qui se parle tout saoul, et amuse notre indifférence…



Puis les pieds pesants par des heures de déambulation touristique, je reprends mon chemin de pèlerinage mythique, amusé, enchanté, écœuré, de tous ces paradoxes qui animent mon esprit de pensées chimériques, je lutte contre cette nature ô dieuxe qui m’entraine vers la facilité du seul moi, ma réussite se mesure à la taille de mon égo qui se complexe dans le vestiaire, par honnêteté je me cache, nu comme un ver, de leur regards lombric qui m’emprisonne…



Et Les autres s’oublient…



Alors je marche m’inventant une aventure pleine de poésie qui gravée dans les vieux cahiers de mythologie, viendra taquiner les grands héros de l’antiquité, Achille, Hercule, Ulysse, enfants des dieux pervers… ou sont passé tous les poètes des temps anciens qui justifiaient notre absurdité dans les grandes épopées grecques et romaines ?



Ô mère tout puissant de la mythologie, laisse moi suce surrer ma lubricité à l’oreille des femmes qui me grâce de leurs seins nus, de leur cul plein d’envie, comme ton fils je zeuszeusterai d’inventivité malsaine pour combler mes faveurs, emporté par la foudre de ton souvenir, j’inventerai l’olympe de la baise, ou l’on pourra y tripoter mes envies les plus gourmandes, par tes écrits et cieux de tes enfants, j’ai comblé le néant qui ma bite depuis ma naissance, élevé au sein d’un ordinaire sans conviction, je bois tes paroles, le styx à l’air, une main sur le glaive de la jouissance, prêt à cracher des larmes du plaisir divin…



Pourquoi les guerres festoient le cœur des hommes dans la folie ? Pourquoi cette soif de divinité pour justifier notre nature hostile à toute humanité ? L’exception existe dans les héros, mais trop peu nombreux pour bousculer l’ordre du monde, l’espoir est l’écho de notre survie…



A plus les copains…



PS : Cool le bouquin

Commenter  J’apprécie          376
La mythologie

D'après les scientifiques, l'âge de notre bonne vieille planète Terre dépasserait les quatre milliards d'années. Ses entrailles bouillonnent encore et toujours dans un magma prêt à être recraché à la surface de la croûte terrestre dès que la pression devient trop grande. La Terre a besoin de ses évacuations de matière pour se réguler d'elle-même. Une infime partie de ce phénomène est visible lors d'éruptions volcaniques. Tout le monde connaît l'Etna en Sicile ainsi que l'Eyjaföll islandais dont le panache de cendres a bloqué, durant quelques jours en 2010, l'espace aérien européen.



Les images spectaculaires de volcans en pleine éruption nous rappellent que cette démonstration de puissance a de tout temps fasciné les hommes. Et la mythologie gréco-romaine est là pour nous le prouver avec Héphaïstos (Vulcain en latin), le dieu du feu qui avait pour lieu de résidence légendaire … l'Etna!



Un livre qui, apparemment, continue d'être une des références dans l'explication des mythologies antiques se trouvait depuis trop longtemps fossilisé dans ma bibliothèque. Il était temps de l'ouvrir afin de découvrir ces histoires d'arrières-mondes qui ont survécu aux affres des siècles. J'appelle à la barre l'ouvrage “La mythologie: ses dieux, ses héros, ses légendes” d'Edith Hamilton. Analyse.



Quand on ne connaît presque rien à la mythologie, et c'est mon cas, on se demande à quelle sauce le livre nous mangera. J'ai en mémoire mon peu d'attrait sur les bancs de l'école pour cette thématique que je considérais comme compliquée et (trop) codée. le livre d'Edith Hamilton aura eu le talent de remettre de l'ordre dans mes préjugés. L'introduction est une belle mise en contexte sur la mythologie dans la vie des hommes, un mélange de contes populaires qui se sont transformés à mesure qu'ils passaient de la plume d'un poète à un autre. On pourrait ainsi dire que l'année zéro de la mythologie grecque commence il y a plus de huit siècles avant notre ère avec Homère et que l'histoire se referme au IIème siècle (de notre ère cette fois-ci) avec Lucien de Samosate. Durant cette période, l'auteure nous apprend à faire la différence entre la mythologie et le fait religieux:



“ Pour une grande part, la mythologie grecque est faite de récits concernant les dieux et les déesses, mais il ne faudrait pas la considérer comme une sorte de Bible grecque, un exposé de la religion grecque. Si l'on en croit les conclusions les plus modernes, les mythes n'ont rien à voir avec le sentiment religieux ; ils seraient plutôt l'explication des phénomènes de la nature, tels que la naissance d'une partie de l'univers, arbre ou fleur, soleil, planètes, tempêtes, ou éruptions volcaniques, tremblements de terre, bref tout ce qui existe et tout ce qui se passe. Zeus en brandissant son foudre provoque le tonnerre et les éclairs. Un volcan entre en éruption parce qu'une créature horrible est emprisonnées dans la montagne et se débat pour se libérer. […] Les mythes représentent la science des premiers âges, ils sont le résultat des premières tentatives des hommes pour expliquer ce qu'ils voient autour d'eux.“



Les dieux et les déesses gréco-romaines prennent forme sous la plume d'Edith Hamilton qui liste leurs caractéristiques et une multitude de récits dans lesquels ils apparaissent. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les grecs avaient imaginé des divinités ayant aussi des défauts humains (Zeus était un coureur de jupons, Héra était rusée et jalouse, etc.) Ce qui donne à voir dans la mythologie grecque les prémisses de la comédie et de la satire. Ainsi l'auteure dresse un résumé de chaque légende. Il y en a des dizaines. Pour s'y retrouver, un arbre généalogique se retrouve en fin d'ouvrage afin de ne pas se sentir perdu dans ce dédale d'histoires familiales. Et ce n'est pas peu dire que la mythologie grecque est fouillée tant les relations entre les héros sont nombreuses.



Au vu de l'exhaustivité du livre, celui-ci est à utiliser tel un outil pour mieux comprendre la mythologie et pourquoi elle a réussi à traverser les siècles tout en inspirant un genre dont le succès, depuis plusieurs années, ne se tarit pas: le fantastique. de Tolkien en passant par J.K. Rowling, les sagas fantasy ne cesse de faire vibrer les lecteurs-spectateurs du monde entier. L'humain a, sans doute, besoin de cette mise à distance vis-à-vis de l'âpreté du monde réel pour mieux affronter ce dernier … à condition de ne pas s'enfermer dans une croyance qui consisterait à faire remplacer le réel par le conte, la fable, la mythologie. Cette dernière, comme je l'ai écrit plus haut était un moyen d'explication du réel.



Enfin, Edith Hamilton consacre aussi un chapitre à la mythologie nordique non moins importante que la gréco-romaine puisqu'elle a laissé des traces encore bien visibles à l'heure actuelle. Il suffit de chercher la signification des jours de la semaine en anglais (tuesday, wednesday, thursday et friday) pour se rendre compte que les légendes nordiques font partie de notre quotidien tout comme certains volcans qui n'ont pas fini de cracher leur énergie bouillonnante en nous disant … Humain ne te prend pas pour ce que tu n'es pas. 😉
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
Commenter  J’apprécie          369
La mythologie

Très complet, mais en même temps écrit simplement, avec précision, ce livre aborde toute la mythologie grecque et romaine. L'épaisseur peut faire peur, mais chaque partie se lit facilement. Les dieux, les aventures , les héros, la guerre de Troie, les mythes.
Commenter  J’apprécie          340
La mythologie

On serait tenté de laisser éternellement de côté la mythologie grecque et romaine parce que son territoire est si vaste qu’il ne semble plus parcourable. Edith Hamilton nous redonne confiance avec ce condensé clair et précis qui découpe le domaine mythologique en plusieurs catégories. Après avoir fait la connaissance des grands dieux de l’Olympe, nous découvrons les condensés des plus célèbres histoires d’amour et de guerre, les héros qui précédèrent la guerre de Troie et ceux qui en furent les acteurs et les grandes familles mythologiques d’Atrée, de Thèbes et d’Athènes. Les mythes de moindre importance ne sont pas jetés au rebut et trouvent eux aussi leur place dans l’énumération des histoires qui se trouvent à la source de notre culture. On pourra se contenter de lire ce condensé et se trouver satisfait des connaissances ainsi acquises, mais Edith Hamilton est suffisamment passionnée pour nous donner envie de retrouver les mythes à leur source antique. Il sera possible de mener à bien l’exploration puisque l’auteure n’oublie jamais de citer les sources qui l’ont amenée à reconstruire le mythe dans sa continuité chronologique, au-delà des siècles qui en séparent parfois la constitution, entre Eschyle et Homère, Apollonius de Rhodes ou Racine.





La dernière partie n’oublie pas d’évoquer la mythologie des Nordiques. De moindre importance aujourd’hui, efficacement éliminée par les chrétiens, elle nous éclaire cependant autant que la mythologie grecque :





« Nous sommes apparentés à ces Nordiques par la race ; notre culture nous vient des Grecs. Ensemble, la mythologie nordique et la mythologie grecque nous donnent une claire image de ce qu’étaient ces peuples auxquels nous devons la plus grande part de notre héritage spirituel et intellectuel. »





La mythologie nordique serait ainsi à la mythologie grecque ce que l’inconscient est au conscient, et nous promet encore de riches découvertes.
Commenter  J’apprécie          270
La mythologie

Passionnée de mythologie grecque j' ai trouvé dans ce livre une vraie mine d'or, j ai tendance à dire que ceux sont de jolis contes pour adultes plein de poésies. Je remercie le monsieur qui le lisait dans le train à côté de moi et me l' a fait découvrir. Je regrette qu'à la télévision on ne diffuse presque plus les films qui ont bercé mon enfance, Jason et les Argonnautes, l odyssée d Ulysse...
Commenter  J’apprécie          264
La mythologie

"De la nuit et de la Mort naquit l'Amour et dès sa naissance l'ordre et la beauté remplacèrent la confusion aveugle". Convenons qu'il s'agit là d'une bien belle manière d'évoquer la naissance du monde. Que nos scientifiques contemporains réduiront, avec moins de bonheur, à un anglicisme d'artificier : le big bang.



Cette tournure poétique est empruntée à Hésiode, paysan-poète et philosophe avant l'heure, l'un des premiers à s'interroger sur l'origine et la raison de toute chose et tout être issus du Chaos. En tout cas, l'un des premiers à avoir livré ses pensées à la postérité, à avoir déploré l'absence de réponses à ses questions, qui deviendront pour le coup questions fondamentales. Et de dépit, l'un des premiers à invoquer le recours palliatif à une ou des volontés supérieures pour justifier l'injustifiable. Les dieux sont entrés en scène.



Sauf que, a contrario de ce que nous connaissons aujourd'hui, en ces temps de sagesse ignorante d'un messie, innocente de toute religion, les dieux des mythologies grecque et romaine étaient moins rébarbatifs que nos champions de l'accaparement des croyances actuels, désormais seuls à la barre des consciences puisque prophètes en religions monothéistes. Les Titans, les grands Olympiens et leur descendants ne revendiquaient pas la majuscule en tout ce qui touchait à leur allusion, ni la transcendance tyrannique sur l'esprit de l'homme puisque leurs prérogatives étaient partagées et leur substance, plus trivialement immanente, nichait au fond de la nature. Leur nature propre, quant à elle, ne l'était pas vraiment en réalité. Elle leur conférait de bons gros défauts comme on les aime, nous autres mortels prisonniers d'un corps gouverné par ses instincts. Libertinage, colère, jalousie et autres délices et turpitudes étaient au menu de leurs frasques divinement humaines.



Tout cela on le découvre, ou on le confirme selon son bagage culturel, en lisant l'ouvrage d'Edith Hamilton, hautement recommandable à qui veut se frotter aux fantasmagories de la mythologie, connaître au passage certains de leurs errements et déboires qui survivent dans le langage populaire en quelques expressions dont trop d'utilisateurs ignorent l'origine, et peut être jusqu'à la véritable signification : nettoyer les écuries d'Augias, suivre le fil d'Ariane, ouvrir la boite de Pandore, tomber de Charybde en Scylla, etc…etc…



Sans être vulgarisateur l'ouvrage d'Edith Hamilton est un excellent condensé qui peut se lire dans sa globalité ou rester à portée de main pour, grâce à ses annexes, table des matières, index et autres arborescences généalogiques, servir d'antisèche pour épater son entourage.



Mais prenons garde à l'esbroufe. La mythologie n'est pas forcément simple et limpide. Les arborescences se construisent au fil d'un millénaire et plus, sont restituées par des sources dont la cohérence n'est pas l'intention première. Il suffit pour s'en convaincre de scruter en détail celle de Zeus, le dieu des dieux, alias Jupiter. Le larron n'y est pas allé de main morte pour compliquer les chronologies, leurrer son épouse officielle et mettre à l'épreuve sa jalousie à se livrer aux plaisirs de la chair, divine et mortelle, et faire pâlir nombre de ceux moins bénis des dieux puisque mortels-à-craindre-ses-colères. Outre épouse et concubines, le bougre n'hésitait pas à faire commerce avec sa propre descendance franchissant sans coup férir les générations pour y jouir à perpétuité de fraîcheur et de beauté, jusqu'à porter en gestation lui-même le fruit de ses amours avec Sémélé, arrachée trop tôt à son amour. Avouons que notre imaginaire moderne a quelques longueurs de retard.



Notre époque est de ce point de vue moins enchanteresse en matière de divinité. A prôner en termes d'adoration abstinence et prière à l'égard d'une instance supérieure à qui on ne saurait donner d'apparence, surtout si elle s'appelle Allah. Une divinité qui ne supporte pas la concurrence, que l'on dit bonne et toute puissante mais qui laisse ses ouailles s'entredéchirer. Une divinité surtout qui étouffe l'imaginaire en dictant dans un grand livre ses commandements en forme de code de conduite dans lequel toute gaudriole est bannie. Pauvres de nous. Il nous reste à invoquer Prométhée, le sauveur du genre humain ; les dieux ne sont plus ce qu'ils étaient. Quelle époque !

Commenter  J’apprécie          231
La mythologie

J'ai toujours pensé que je connaissais assez bien la mythologie grecque. Mon enfance a été bercée par les histoires de Thésée, Jason, Oedipe, Orphée, Héraclés et tant d'autres. Plus tard, j'ai découvert Homère, Ovide, et la tragédie grecque. Et maintenant, J'ai ouvert ce livre pour replonger avec plaisir dans tout ça, mais aussi pour me rendre compte des lacunes qui se créent au fil des années.



Ce livre aux nombreuses références traite la mythologie d'une façon assez claire, simple et sans prise de tête. Les dieux et les héros le plus connus en côtoient d'autres, dont je n'ai jamais soupçonné l'existence. le résultat est une présentation assez complète de la mythologie grecque. Deuxième partie est consacrée aux mythes nordiques, là j'ai un petit regret de ne pas en apprendre plus, mais c'est quand même très instructif.



Et cela fait du bien de replonger pour une fois un peu dans les "roots", plutôt que subir des effets spéciaux et des distorsions de ces beaux mythes apportés par la grande production hollywoodienne actuelle.





Commenter  J’apprécie          201
La mythologie

Très magnifique livre pour les amateurs de mythologie grecque. Les histoires sont très accessibles et cet ouvrage me semble complet et approprié pour plus jeunes également. Je l'ai acheté pour mon fils de 13 ans et il a beaucoup apprécié et beaucoup retenu (preuve que l'ouvrage est accessible). Je recommande.
Commenter  J’apprécie          142
La mythologie

Lu durant mon adolescence.

Une référence qui permet de clarifier les histoires de Dieux and co....
Commenter  J’apprécie          130
La mythologie

Ce livre est indispensable a qui veut connaitre les bases de la mythologie grecque et romaine. Il est accessible de lecture et vous donne tout le panel des mythes, des heros et des legendes. Il a ete mon premier livre sur le sujet et je l'ai trouve passionnant. Il m'a vraiment donne envie d'en savoir plus. A decouvrir
Commenter  J’apprécie          113
La mythologie

De la présentation de chaque Dieu aux récits de leurs amours et de leurs aventures, en passant par la création du Monde et de l'Humanité, ce livre est une vraie mine d'or pour les amateurs de mythes! C'est en effet avec beaucoup de clarté et une grande science qu’Edith Hamilton nous offre une synthèse des grandes légendes de la mythologie grecque et romaine.

Et si la précision et la méthode dont elle fait preuve dans son exposé le rendent accessible et facile à étudier, ils n'enlèvent rien au charme de ces fables antiques que l'auteur relate avec poésie et passion.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je prends toujours plaisir de temps à autre, à ressortir le livre de son étagère pour relire une petite légende ou pour en faire la lecture à des amis lorsque les circonstances s'y prêtent...
Commenter  J’apprécie          101
La mythologie

Pointure de l'hellénisme, Edith Hamilton a sorti en son temps une Mythologie saluée par la critique en ceci que 1) elle s'appuyait sur la doc de première main, à savoir les textes grecs et latins originaux, pas des versions ayant subi les fantaisies des traducteurs, et que 2) elle a su rendre l'esprit originel des légendes en analysant leur dimension mythique et en captant la mentalité antique à moult siècles de distance.

L'ouvrage est excellent, complémentaire avec la Mythologie grecque et romaine de Commelin. On trouvera ici moins d'entrées type dictionnaire sur telle ou telle divinité et davantage de récits mythiques racontés en détail. Les deux titres vont donc de pair et se nourrissent l'un l'autre.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
Commenter  J’apprécie          90
La mythologie

Livre didactique qui évoque de très nombreux mythes : les plus connus, les moins connus et ceux que je ne connaissais pas. C’est une bonne référence sur la mythologie grecque.

Je me suis fait la réflexion à plusieurs reprises que certains auteurs n’ont rien inventé.

Que dire de plus sur ce genre d'ouvrage? S'il n'y en avait qu'un à lire, ce serait celui-ci.
Commenter  J’apprécie          93
La mythologie

Livre absolument complet sur la mythologie gréco-romaine avec tous les héros, tous les dieux et déesses, toutes leurs histoires. il peut servir de référence pour les étudiants ou tout simplement se lire presque comme un roman ou une multitudes de nouvelles dont les personnages se croisent sans fin ou presque.
Commenter  J’apprécie          90
La mythologie

J'adore la mythologie gréco-romaine et j'en ai dévoré dès mes 8-9 ans. Autant dire que je ne m'attendais pas forcément à apprendre grand-chose en lisant ce livre, mais au-delà des redondances forcées avec tout ce qui a été écrit depuis (et sûrement en grande partie d'après le travail d'Edith Hamilton!), j'ai apprécié cet ouvrage qui demeure une référence malgré ses presque 60 ans d'âge (1942, mon édition date de 1962).





L'introduction qui suppose la mythologie grecque non comme une religion mais comme une explication m'a bien accrochée.... Elle cite aussi au début de chaque légende, dans un paragraphe en italique, les auteurs antiques qu'elle a pris comme sources pour cette retranscription du mythe: Homère, Hésiode, Euripide, Ovide, Lucien, Théocrite etc. tout en faisant des réflexions sur le style de chaque source, leur manière d'aborder le sujet, la récurrence - ou la rareté - du thème chez eux...



J'ai aimé aussi le fait d'avoir une carte, située dans la première partie, celle des dieux, juste dans le paragraphe consacré à Jupiter; ainsi que les 9 arbres généalogiques à la fin, qui resituent les dieux, déesses et héros les uns vis à vis des autres. En iconographie, beaucoup de photos noir et blanc, quelques reproductions couleurs de tableaux en pleine page. Il est juste dommage que la colle vieillie de mon édition ne me permette pas d'ouvrir le livre un peu plus largement pour profiter des images!



Son écriture est parfois lyrique ou partisane, mais demeure très lisible, ce qui pour un ouvrage datant de 1942 et écrit par une source universitaire, n'était pas forcément gagné...



Enfin j'ai été surprise par la présence du chapitre sur la mythologie nordique: très court, 9 feuilles, mais après tout le livre s'intitule " la mythologie" sans préciser obligatoirement "gréco-romaine". C'est un peu déséquilibré, mais en tout cas intéressant! J'ai pensé au fait que Masami Kurumada avait ajouté un rapide chapitre nordique à son manga Saint Seiya / Les Chevaliers du Zodiaque, surtout axé sur la mythologie grecque... Sûrement a-t-il été inspiré par cet ouvrage ^^



En revanche, je n'ai pas forcément compris la logique d'Edith Hamilton concernant l'ordre de narration. Elle a bien mis les dieux et la création au début en premier chapitre , et placé le chapitre 4, consacré à la guerre de Troie ( dans lequel elle a inclus les errances d'Ulysse et celles d'Enée) après le 3, celui intitulé "Les grands héros qui précédèrent la guerre de Troie", logique; mais le chapitre 5 est consacré aux grands familles, donc on revient entre autres sur les Atrides, dont le sort tragique trouve ses origines bien avant la guerre de Troie; ça créé, non pas des redites, mais justement des sortes de sauts temporels, qui, si je n'étais pas déjà familière de cet univers, m'auraient probablement perdue. En plus elle a calé en deuxième chapitre des "histoires d'amour et d'aventures" pour coller en sixième partie " les mythes de moindre importance" qui correspondent aussi bien à la définition d'amour et d'aventures... Enfin bref je n'ai pas trouvé ça cohérent ni agréable de lecture du coup.



A part ce bémol de narration, cet ouvrage, condensé de la mythologie, est indispensable pour tout amateurice des mythes gréco-romains , au même titre que le dictionnaire de Pierre Grimal!
Commenter  J’apprécie          71
La mythologie

Tout comme l'ouvrage de Pierre Commelin "Mythologie grecque et romaine"

j'ai apprécié la lecture de "La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes" de Édith Hamilton.

Les deux livres se complètent et peuvent servir pour apprendre, comprendre une époque qui continue à se perpétuer à travers les écrans, affiches publicitaires, les enseignes de magasins, les statues, les expressions.

Je pense qu'il est important de connaître un minimum les épopées, légendes, de la mythologie grecque et romaine.

N'oublions pas aussi la mythologie nordique tout aussi intéressante, mais je trouve un peu délaissé ou oublié.

5 étoiles pour toutes les recherches, pour la clarté, la précision..

Je continuerai à lire de tels ouvrages afin de parfaire mes connaissances, je suis encore un novice.

Commenter  J’apprécie          72
La mythologie

Un livre très complet, au format poche, donc plus maniable qui fait le tour de la mythologie grecque (et du coup romaine). Edith Hamilton ne se contente pas de nous présenter les dieux de l’Olympe avec leurs villes fétiches, leur animal, leur arbre/plante, leur ascendance et descendance, mais aussi les grandes légendes comme la guerre de Troie, ou encore les grandes familles, en détaillant le destin de ses membres les plus éminents.

L’auteur s’appuie sur les écrits des grands auteurs comme Homère, Virgile, Ovide, et explique que dans certain cas les légendes n’ont été rapportées que par des auteurs latins et que du coup c’est pour cela qu’elle utilise le nom romain des dieux et demi-dieux.

Le livre est sectionné en plusieurs partie : les dieux, les héros, les légendes, les couples, les familles… A la fin, Edith Hamilton consacre un chapitre à la mythologie nordique pour souligner ressemblances et différences entre ces mythologies.

En annexe, on peut trouver les arbres généalogique des grandes familles : on ne se demandera plus de qui Agamemnon est le père, qui sont les diverses mères des enfants de Zeus ou encore quel est le lien entre Hélène de Troie et Castor et Pollux.

L’index vous renverra aux pages concernées si vous n’êtes intéressé que par un seul Dieu ou un seul héro. Vous pouvez également lire le livre dans le désordre puisque chaque histoire, si elle s’imbrique dans d’autres, peut tout de même être lue indépendamment des autres.

Un livre dont tout passionné de mythologie ne pourra plus se passer dès qu’il l’aura ouvert !
Commenter  J’apprécie          60
La mythologie

Une excellente encyclopédie mythologique qui se lit comme un roman. Amateurs d'histoire ou de contes ce livre est pour vous !
Commenter  J’apprécie          60
La mythologie

tres bonne vulgarisation de la mythologie grec o romaine
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Edith Hamilton (872)Voir plus

Quiz Voir plus

1984 - Orwell

Comment s'appelle le personnage principal du roman ?

Wilson
Winston
William
Whitney

10 questions
2261 lecteurs ont répondu
Thème : 1984 de George OrwellCréer un quiz sur cet auteur

{* *}