Approchez, vous tous, hommes et femmes, jeunes et vieux, approchez, afin d'ouïr les merveilleuses aventures qui marquèrent l'imram de celui que l'on nomma le roi Baco ! ...
Faudra qu'il abatte de la toile, se disait-il souvent.
Faudra qu'il en abatte, sinon, il sera fréquemment démâté en attendant d'aller par le fond pour toujours ! ...
- Eh bien, matelots !
J'ignore sous quel pavillon vous naviguez, mais je crois que si la brise reste bonne, nous ferons une agréable croisière de pair et compagnie.
Sans doute venez-vous de me décliner vos noms et qualités.
Je ne veux pas être en reste.
Baco, natif de Nantes en Bretagne, deux fois naufragé en vingt-quatre heures et qui sollicite l'hospitalité à votre bord.
D'accord ?
Alors, pare à virer !
Larguez tout ! ...
Tout beau ! Bel enfant du druide, que te chanterai-je aujourd'hui ? ...
Pas d'anéantissement parce que le Néant n'existe pas, l'Enfer non plus. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, disait Lavoisier. Le Druidisme, longtemps avant l'existence du grand savant, avait complété sa formule par : Tout évolue, selon sa nature et par les moyens qui lui sont propres, vers la sublimation terminale : le retour à l'Inconnaissable Unique.
La mort, conçue comme un anéantissement, n'existe pas. Seule disparait l'entité humaine qui vient d'achever son expérience.