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3.64/5 (sur 33 notes)

Nationalité : Bolivie
Né(e) à : Cochabamba , le 29 mars 1967
Biographie :

Edmundo Paz Soldán, né à Cochabamba (Bolivie) le 29 mars 1967, est un écrivain et traducteur hispanophone.
Il est professeur associé en littérature hispanique à l’université Cornell (États-Unis). À partir de 1990, il publie à un rythme irrégulier romans et des recueils de nouvelles. Il obtient le « prix national du livre » (Premio Nacional de Novela) en Bolivie pour son roman El delirio de Turing. Il est également lauréat du prestigieux Prix Juan Rulfo 1997 pour sa nouvelle Dochera. Ses œuvres ont été traduites en anglais, en français, en danois, en finnois, en polonais, en grec, en russe, et prochainement en italien et en portugais.
En 2001 paraît sa traduction en espagnol de la pièce de William Shakespeare Beaucoup de bruit pour rien.
Edmundo Paz Soldán appartient au mouvement littéraire sud-américain McOndo, créé par Alberto Fuguet. Son œuvre explore les thématiques de la réalité virtuelle et des nouvelles technologies. Il développe dans un entretien pour le magazine Postskript la position de l'écrivain dans la nouvelle configuration des médias : « Lorsqu’une nouvelle technologie fait son apparition, la réaction du monde littéraire est en général très défensive. Le cinéma sera l’assassin du roman, l’internet sera l’assassin du roman… Une fois passé le moment de panique, un écrivain doit faire face à cette nouvelle écologie des médias, il doit s’approprier ce qui peut lui servir et voir ce que pourrait faire la littérature et que d’autres médias ne font pas. Toute l’expérience humaine peut être traduite en littérature. L’internet a déjà créé un genre littéraire : le blog. Il n’est pas nécessaire d’avoir peur des nouveaux médias. »1
Les courts métrages Wednesday Afternoon et Keeper of the Past, respectivement sortis aux États-Unis en 2004 et 2005, sont des adaptations cinématographiques toutes deux réalisées par le péruvien Alonso Mayo d'après des nouvelles de Paz Soldán.
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
En réalité, je crois que les jours de la littérature telle que nous la connaissons sont comptés. Ce siècle va être celui des récits graphiques, des vooks et des romans électroniques où on va pouvoir mettre des liens avec Wikipédia et YouTube.
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Je suis surtout en train de dessiner, j'ai dit. En réalité, je crois que les jours de la littérature telle que nous la connaissons sont comptés. Ce siècle va être celui des récits graphiques, des vooks et des romans électroniques où on va pouvoir mettre des liens avec Wikipédia et YouTube.
Encore une qui veut tuer la littérature. Prends ta place dans la queue.
Des universitaires comme toi la tuent encore tous les jours. Ils emploient la théorie comme une fin en soi. Et ils écrivent ces livres que seuls d'autres universitaires lisent.
Un silence embarrassé était tombé. Je n'étais pas venue lui montrer combien j'étais en colère, mais c'était ce que je venais de faire. J'ai essayé de changer de sujet.
Et ton projet interminable, où est-ce qu'il en est ?
De plus en plus pareil à la machine à narrer de Macedonio. Des récits qui prolifèrent, qui ne parviennent pas à trouver une colonne vertébrale.
Tu devrais peut-être respecter ce chaos.
Il faut le respecter dans la vie, pas dans la littérature.
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Il l’imagina dans le restaurant où elle travaillait les week-ends et l’idée le traversa qu’elle faisait partie de celles qui avaient eu tort de venir ici. Au Mexique, elle aurait pu aller loin, peut-être faire des études de dentiste ou de vétérinaire. Elle avait sûrement pensé qu’une fois qu’elle serait passée de l’autre côté le monde s’ouvrirait devant elle ; maintenant elle n’était qu’un petit soldat de plus de l’armée de travail de choc. Elle gagnait plus que là-bas, mais elle le payait par une vie sans rêves.
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Sam en a remis une couche avec sa thèse sur les représentations de l'intellectuel et de l'écrivain dans la littérature latino-américaine contemporaine. Il a parlé de Respiration artificielle (l'intellectuel comme exilé), de La Vierge des tueurs (l'intellectuel comme déraciné), des Détectives sauvages (le poète comme être vitaliste et antisystème, capable même de ne pas faire œuvre pour ne pas être coopté par l'institution), de La fête sous surveillance (l'intellectuel comme dernier survivant d'un mode post-apocalyptique). La conclusion initiale était que la recomposition du système culturel avait laissé les intellectuels traditionnels sur le bas-côté de la route.
Je l'ai écouté avec ennui. Tu oublies l'Eternaute, j'ai dit pour le provoquer. Tu vas l'inclure ou pas ? L'intellectuel comme homme d'action malgré lui-même. Comme critique de la possibilité d'une véritable rencontre avec le peuple.
Je le mentionnerai. Mais la thèse serait trop longue si je lui consacrais tout un chapitre.
C'est parce que c'est une bande dessinée.
Tu sais que c'est pas pour ça, Michelle. Fais pas chier.
Il a commencé à être pénible et j'ai du l'obliger à changer de sujet. Il était comme moi, comme nous tous dans notre petit monde : on aimait beaucoup parler des sujets qui nous préoccupaient, on était fascinés par nous-mêmes.
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Je voulais l'éloigner de moi, éviter qu'il me touche avec sa misère d'amoureux malheureux, me refile son style orgueilleux d'aborder le désespoir, me contamine avec sa manière de se vouer de toute évidence à une cause perdue. Mais il était trop tard et j'étais déjà infectée, j'étais moi aussi comme lui. Le pire de tout : il était peut-être comme ça par ma faute. Peut-être était-ce moi qui lui avait inoculé le virus. Alors, je pouvais le comprendre. On ne se sentait pas mal comme ça ; on croyait qu'on priait devant le bon autel, que la force de la prière serait telle qu'elle réussirait le miracle de transformer la réalité en ce qu'on voulait qu'elle soit.
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Il s'agissait de créer des symboles à partir d’obsessions, de marquer le grand territoire du monde de sorte que quelques-uns des objets et des individus fassent partie de notre mythologie personnelle. Le problème était que j'avais commencé à l'envers : c'est seulement après avoir beaucoup peint et écrit qu'on découvrait ses propres récurrences thématiques, en saisissant que c'était là que se déployaient les coordonnées principales d'une œuvre. Moi, je n'avais même pas commencé à raconter l'histoire où leur donner corps que je voulais déjà avoir les symboles.
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L'affrontement se justifiait seulement lorsqu'il avait la victoire assurée.
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Tôt le matin, le soleil nettoyait la cour. (23)
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