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Edward Abbey
Comme en poésie ou en musique, les mots sous-entendent plus de choses qu’ils ne sauraient en dire explicitement.
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Edward Abbey
Comme en poésie ou en musique, les mots sous-entendent plus de choses qu’ils ne sauraient en dire explicitement.
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Seuls sont les indomptés de Edward Abbey
Je ne sacrifierai jamais un ami au nom d'un idéal. Je ne déserterai jamais un ami pour sauver une institution. Je ne trahirai jamais un ami au profit de la loi. Les grandes nations peuvent tomber en ruine, je ne les sauverai pas en vendant un ami. p. 143-44 |
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Désert solitaire de Edward Abbey
. [...] j'écoute la quiétude profonde et pétrifiée du canyon . Nul vent , nul souffle , nul oiseau , nulle eau vive , nul bruit d'aucune sorte hors ma propre respiration . Seul dans le silence , je comprends un instant la terreur que le désert primal suscite chez de nombreuses personnes , la peur inconsciente qui les force à dompter , altérer ou détruire ce qu'elles ne peuvent comprendre , à réduire le sauvage et le préhumain pour lui donner taille humaine . Tout plutôt que d'affronter de face l'ante-humain , l'autre monde qui ne terrifie pas par son danger ou son hostilité mais par quelque chose de bien pire : son implacable indifférence . Ed .Gallmeister (Nature Writing ) p. 247 |
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Désert solitaire de Edward Abbey
Nous avons besoin de la nature, que nous y mettions le pied ou non. Il nous faut un refuge même si nous n'aurons peut-être jamais besoin d'y aller. Je n'irai peut-être jamais en Alaska, par exemple, mais je suis heureux que l'Alaska soit là. Nous avons besoin de pouvoir nous échapper aussi sûrement que nous avons besoin d'espoir; sans cette possibilité, la vie urbaine pousserait tous les hommes au crime ou à la drogue ou à la psychanalyse.
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Seuls sont les indomptés de Edward Abbey
Prologue Il y a dans l’Ouest une vallée où les fantômes se rendent pour ruminer leurs pensées sombres et pleurer les choses qu’ils ont perdues. Ils sont pâles, ils meurent de nostalgie et d’amertume. On les entend frémir et bavarder dans les feuilles des vieux peupliers de Virginie secs, mortels, sur les berges du fleuve — on les entend murmurer et gémir et feuler dans le vent qui passe sur les cônes noirs des cinq volcans à l’Ouest — on les entend au pied des falaises rouges des Sangre lointain à l’autre bout de la vallée, ils geignent, et leur passé s’envole avec les tourterelles et les oiseaux moqueurs — et l’on peut en voir, en toucher un, dans les silences et l’espace et l’effroi muet du désert quand, chevauchant, l’on s’éloigne de ce fleuve qui, sur ces terres arides, est le fleuve de la vie*. p 19 * le Rio Bravo (au Mexique), Rio Grande (au Etats-Unis) |
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Seuls sont les indomptés de Edward Abbey
Je n'imagine pas le monde s'améliorer. Comme toi, je le vois plutôt empirer. Je vois la liberté qu'on étrangle comme un chien, partout où mon regard se pose. Je vois mon propre pays crouler sous la laideur, la médiocrité, la surpopulation, je vois la terre étouffée sous le tarmac des aéroports et le bitume des autoroutes géantes, les richesses naturelles vieilles de milliers d'années soufflées par les bombes atomiques, les autos en acier, les écrans de télévision et les stylos-billes. C'est un spectacle bien triste.
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Edward Abbey
" Le monde sauvage n'est pas un luxe, mais une nécessité de l'esprit humain, aussi vitale pour nos vies que l'eau et le bon pain. Une civilisation qui détruit le peu qui lui reste de sauvage, du rare, de l'originel, se coupe de ses origines et trahit le principe même de la civilisation." America n°2 |
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Edward Abbey
Je sais quelle heure il est en regardant le soleil, et en quelle saison nous sommes en regardant les écureuils.
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Le feu sur la montagne de Edward Abbey
Le monde avait l’air différent d’en haut. Il avait l’air meilleur. Une joie primitive s’épanouit dans mon cœur alors que je guidais mon cheval vers la sortie. Un léger coup de talon, et il avançait; une petite tension sur les rênes, il s’arrêtait. Je me penchai en avant et caressai sa puissante encolure. Ce bon vieux Blue… J’avais l’impression de faire dix pieds de haut, j’étais le maître des chevaux et des hommes. Les oiseaux sauvages qui criaient dans le désert faisaient écho à l’ivresse de mon âme.
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Le gang de la clef à molette (Ne meurs pas, ô mon désert) de Edward Abbey
Hayduke pensa aux dernières paroles que le Christ adressa au serveur de la Cène : " Vous nous ferez des additions séparées, siouplaît."
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