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3.52/5 (sur 25 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New Haven, Connecticut , le 19/10/1926
Mort(e) à : Norwalk, Connecticut , le 05/12/1962
Biographie :

Edward Lewis Wallant est un écrivain juif américain.

Après avoir combattu sans les rangs de l'U.S. Navy pendant la Seconde Guerre mondiale, il fait ses études à l'Université du Connecticut (1946) et étudie l'art à l'Institut Pratt d'où il sort diplômé en 1950.

En 1947, il épouse Joyce Fromkin avec laquelle il a trois enfants.

Il travaille comme directeur de publicité à New York et commence a étudier la littérature et l'écriture à la The New School for Social Research, en 1950. Encouragé par ses professeurs, il publie sa première nouvelle dans l'anthologie "New Voices 2: American Writing Today" en 1955.

Il publie également deux romans:"The Human Season" (1960) et "Le prêteur sur gages" (The Pawnbroker, 1961), qui a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1964, réalisé par Sidney Lumet, avec Rod Steiger.

Edward Lewis Wallant est mort d'une rupture d'anévrisme à l'âge de 36 ans.

Deux de ses romans ont été publiés à titre posthume: "Moonbloom" (The Tenants of Moonbloom) en 1963 et "The Children at the Gate" en 1964.

En 1964, le prix Edward Lewis Wallant (Edward Lewis Wallant Book Award) a été créé en sa mémoire. Il a comme objectif de récompenser un écrivain juif américain dont le travail de création a une portée réelle pour les Juifs américains.

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The Pawnbroker (1964) - Trailer


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Quand il s'interrogeait sur le sens de sa vie, il revenait invariablement à la même réponse: "Elle n'a pas de sens, elle est, tout simplement."
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Car ses yeux avaient la couleur gris-clair de la neige fondue, un mélange de pluie et de neige avant que la neige ne se salisse, une texture translucide, conductrice de lumière, plutôt qu'une couleur.
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Il y avait quelque chose de dangereux et de sauvage dans ce visage lisse, un air de ruse et d'imprévisible curiosité , et cependant, bizarrement, une certaine innocence fugace et désarmante. Il semblait avoir - comment dire - une pureté d'âme ? Oui, bien sûr, ce garçon avait vendu de la marijuana et d'après le vieux John Rider, le concierge, il avait certainement volé, fait le maquereau et Dieu sait quoi encore. Et pourtant...comment dire, Sol avait l'intuition qu'il y avait certaines horreurs que ce garçon ne commettrait jamais.
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- Ce sont des gens comme vous qui ne me fichent pas la paix, Miss Birchfield.
- Alors ça prouve que votre philosophie est mauvaise, puisque vous devez vivre dans un monde rempli de gens comme moi, dit-elle.
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S'il leur avait été possible de s'éviter, ils l'auraient fait, non par hostilité car il n'y en avait guère entre eux, mais plutôt parce qu'il n'y avait rien.
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Le rire est une chose aussi primaire que le sourire d'un bébé qui a des gaz, c'est un réflexe quand on souffre.
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Pourtant, il était étrangement à l'aise au milieu des façades sévères des vieux bâtiments monochromes. Ses pas résonnaient à ses oreilles. Les arêtes des toits adoucies par la pluie, le flou des ormes et de leurs branches sur l'ivoire du ciel bouché, les barrières de fer luisantes qui entouraient le parc municipal, et le vol lourds des pigeons, tout avait la tranquillité, la quiétude inviolable de photos conservées dans un vieil album ; tout était doux et émouvant, mais tout était aussi suffisamment délicat pour donner à ses fragiles souvenirs une forme trop légère pour réveiller une quelconque douleur.
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Elle se laissa tomber d'un air las dans un fauteuil qui s'affaissa et gonfla d'un côté sous la garniture de cretonne fanée comme un vieil éléphant royal, malade sous des ornements élimés.
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Si on se met à nu par provocation, c'est aussi un geste de confiance.
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Personne n'avait jamais rien exigé de lui ; il n'avait jamais réussi à se faire des ennemis.
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