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Critiques de Edward O. Wilson (11)
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La conquête sociale de la terre

Un ouvrage passionant de plus de la part de cet auteur . Dans la lignée de Darwin il s'attaque ici à la démonstration de l'évidence de l'évolution . Son propos est argumenté par nombres de démonstrations scientifiques de trés haut niveau . Le propos est intelligent , mais accessible à tous , ce qui fait de cet ouvrage une mine de savoir à decouvrir absolument .
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L'Avenir de la vie

Un ouvrage passionant . Ici l'on aborde frontalement mais avec beaucoup de pédagogie les dégats que l'homme occasione avec son comportement de déspote à l'égard des millieux naturels . Oui l'homme détruit des éspéces animales et végétales rares , des écosystémes en entier sont victimes de la main mise humaine que bien sur rien ne vient contrarier sous prétexte que les bénéfices sont trop importants . Cet ouvrage n'est pas un ensemble de belles phrases qui ne veulent rien dire . Ici c'est du concret . Certes le constat fait mal , mais il est indispensable pour qu'enfin l'homme prenne conscience de ce qu'il détruit . Ardu mais incontournable .
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Biophilie

La biophilie pose les bases d'une "socio-écologie", où les principes de nos sociétés sont mis en perspective avec notre histoire évolutive, soutenant la thèse que les interrelations entre toutes les formes de vie sont inscrites jusque dans notre code génétique, comme si la nature et l'évolution avaient encouragé les différentes espèces vivantes à rechercher à leur tour le vivant pour survivre.

Les conséquences et bouleversements idéologiques derrière cette théorie sont majeurs, mais l'auteur se garde bien de s'aventurer sur ce terrain glissant et cherche plutôt à proposer une analyse comparative et méthodique pour l'étayer. Une lecture qui croisait déjà, en son temps, les problématiques sociales et environnementales au sens très large, et qui va même plus loin, en démontrant l'évidence naturelle du beau, du simple, de l'élégance : l'explication donnée n'est pas platonicienne, mais... naturaliste !

Un ouvrage étonnant, qui mêle des inspirations fulgurantes à une rigueur scientifique forte et prégnante tout au long des hypothèses dessinées au fil des chapitres.
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Biophilie

Un ouvrage qu'il faut aborder comme une découverte de l'infiniment petit qui se révele d'une importance cruciale . Entre essai philosophique et traité scientifique , l'auteur entraine le lecteur dans un voyage passionant au coeur de la vie . Si le tout se révéle trés ardu , une telle mine de savoir est trés importante et doit ètre découverte . Incontournable.
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Biophilie

L'auteur : Edward Osborne Wilson, né en 1929 à Birmingham, Alabama, est un biologiste, entomologiste, myrmécologue de notoriété mondiale, fondateur de la sociobiologie, concepteur de la biodiversité développée au début du XXIᵉ siècle.



Ce livre est en fait paru en 1984! Il est le premier d'une collection chez José Corti, nommée Biophilia, justement, dont je sens qu'il va me la falloir!



Quatrième de couverture et explication du titre par l'auteur



Je définirais la “biophilie” comme la tendance innée à se concentrer sur la vie et les processus biologiques. Depuis notre prime enfance, nous nous préoccupons avec bonheur de nous-mêmes et des autres organismes. Nous apprenons à faire le départ entre le vivant et l’inanimé et nous nous dirigeons vers le premier comme des phalènes vers une lampe. Nous apprécions en particulier la nouveauté et la variété. Tout cela se conçoit d’emblée, mais il y a encore beaucoup à en dire. J’entends démontrer qu’explorer la vie, s’affilier à elle, constitue un processus profond et complexe du développement mental. Dans une mesure encore sous-évaluée par la philosophie et la religion, notre existence repose sur cette inclination.

La biologie moderne a conçu une façon toute nouvelle de considérer l’univers, laquelle s’accorde du avec ce point de vue de la biophilie. En d’autres termes, l’instinct, pour une fois, s’aligne sur la raison. J’en tire une conclusion optimiste : c’est pour autant que nous en viendrons à comprendre d’autres organismes que nous leur accorderons plus de prix, comme à nous-mêmes.





Vous êtes toujours là? Bon, j'arrête ces (bien pratiques) copiés collés et vous parle de cette lecture. Quand je pense que j'ai failli la rater, n'ayant pas de prime abord compris de quoi il s'agissait, alors que c'est complètement ma tasse de thé (oui, attention, sur ce blog, le grand retour des trucs nature/écologie/petites bestioles/naturalisme)



Une dizaine de textes pour 200 pages environ, écrites avec une précision scientifique sans lourdeur ou obscurité mais aussi un soin tout littéraire, conduisent le lecteur principalement dans les zones tropicales humides, si merveilleusement riches, avec par exemple la fourmi parasol.





Elles s'attaquent aux feuilles et causent bien des dégâts, mais leur étude est fascinante (cette histoire de jardin et de champignon!). "Si les êtres humains évoluent dans une univers visuel et auditif, les insectes sociables existent d'abord par le goût et l'odeur. En un mot, nous sommes audiovisuels alors qu'ils sont chimiques".



Une des grandes questions auxquelles essaie de répondre l'auteur au cours de ses recherches est

"Quelles doivent être les dimensions d'une réserve naturelle pour qu'on puisse protéger de façon durable la plupart, sinon toutes les espèces de plantes et d'animaux qui s'y trouvent?" Bien compliqué, surtout qu'il semble y avoir "un équilibre de la nature jusqu'au niveau des espèces, avec des vagues de remplacement." La biodiversité se hisserait jusqu'à un certain niveau puis demeurerait stationnaire, avec arrivée et départ de certaines espèces.



Ce livre riche et varié s'interroge aussi sur la peur du serpent chez les êtres humains (et les singes) et à l'habitat 'idéal' de l'homme. "Certaines caractéristiques-clés de l'habitat physique de jadis correspondent aux choix opérés par les êtres humains contemporains quand ils ont voix au chapitre."



"Une savane, vallonnée d'or et de vert, sillonnée par un réseau précis de cours d'eau et de lacs..."



Le dernier chapitre, écrit il y a déjà une trentaine d'années, intitulé L'éthique de la conservation, tirait déjà la sonnette d'alarme.

Je me contenterais d'une citation:

"Le pire pari de tous est de laisser des espèces verser tout entières dans l'extinction car même si l'on concède plus de place à l'environnement naturel par la suite, jamais il ne pourra se reconstituer dans sa diversité originelle. La première règle du bricolage, nous rappelle Aldo Leopold, est de garder toutes les pièces."


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Biophilie

Sous ce très beau titre l'auteur nous livre des réflexions très personnelles sur le vivant et notre rapport à lui, philosophie non-académique du vivant. Sa thèse : la biophilie caractérise l'homme et élever les autres êtres vivants revient ainsi à faire tout le contraire que de rabaisser l'homme. Il faut savoir que le livre n'a été traduit qu'en 2012 alors qu'il a été écrit en 1984. le style très personnel de l'ouvrage et son manque de technicité le rend facile d'accès. N'aimant en général peu que l'on raconte sa vie durant un essai, aimant au contraire la philosophie technique (et trouvant à ce titre que le thème choisi mérite beaucoup plus de raisonnements formels palpitants), je dois admettre plusieurs réflexions intéressantes quoique sans prétention. Toujours est-il qu'il plaira sans doute à beaucoup de gens, car il traduit une biologie poétique vraiment appréciable.

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Biophilie

Un essai philosophico-scientifique sur l’idée de vie, sur la coévolution de l’homme et des espèces animales, sur l’érosion galopante de la biodiversité, sur la nécessité de promouvoir une "éthique de la conservation", et un journal recueillant des anecdotes sur quelques-unes de ses missions aux quatre coins du monde.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Anthill

Nostalgique de la fabuleuse saga de Bernard Werber (Les fourmis), de plus en plus concernée par le sujet de l'environnement (comme tout le monde j'espère) et cherchant à lire plus souvent en anglais, c'est en achat impulsif que j'ai mis Anthill dans mon panier au détour d'un aéroport.

Si je ne l'ai pas regretté, cette expérience prouve tout de même qu'il ne faut pas se fier à la seule 4ème de couverture (vivent les avis lecteurs !), qui promet parfois trop.

Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2011/07/edward-o-wilson-anthill.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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La diversité de la vie

La diversité de la vie est un livre écrit par le naturaliste et biologiste Edward O Wilson. Le livre a trois parties, la première – qui explore les origines de la vie dans la masse de terrestre (l’auteur a pris l’exemple de Krakatoa). Dans la deuxième, il a expliqué les différents aspects de la biodiversité et dans la dernière, il a discuté les impactes humaines.



L’auteur a élaboré l’importance de la biodiversité – et comment elle aide l’écosystème à survivre. Le livre est très détaillé, parfois un peu trop. C’était un problème pour moi parce que je n’ai pas de formation en biologie et la dernière fois j’avais entendu de parler un mot comme « phylum » était pendant mon collège. Ainsi, c’était difficile de comprendre tous les éléments dans la deuxième partie du livre. Il y avait des illustrations afin d’aider le lecteur / la lectrice mais pour moi, ça n’a pas été d’un grand aide.



Néanmoins, j’aimais la troisième partie – principalement parce que je pouvais m’y identifier, où l’auteur a parlé d’impact humain. Il a analysé l’impact que les humains ont eu depuis le début de la course – l’impact de leur arrivée en Amérique du Nord, Australie, etc. qui a eu une corrélation directe avec une perte de biodiversité. Il a aussi exploré les différents défis économiques auxquels nous sommes confrontés dans la quête de préservation de la biodiversité – car il s’agit souvent d’un choix entre les moyens de subsistance des personnes et la vie d’autres organismes. Le défi est amplifié par le fait que la plus grande partie de la biodiversité se trouve dans le monde en développement et qu’il est difficile de convaincre les gouvernements là de ne pas s’industrialiser de la même manière que les nations développées du passé (l’auteur a proposé des alternatives).



J’ai trouvé le fait que nos habitudes pour les nourritures n’avaient pas changées depuis plusieurs siècles très intéressant – parce qu’il en existe plusieurs variétés de nourritures qui nous donnent des nutriments supplémentaires sont plus faciles à cultiver / à élever (dans le cas du bétail), etc.



C'est un livre très informatif qui pourrait être apprécié par les personnes qui ont une certaine expérience du sujet. Dans mon cas, je n'ai aucune formation en biologie, sauf jusqu'au lycée et donc, c'était aussi l'inconvénient du livre, c'est-à-dire que ce livre donnait l'impression de lire un manuel scolaire. De plus, ce livre fait des allers-retours en matière d'évolution / origine de la vie et j'aurais peut-être personnellement préféré que l'auteur aborde une approche plus chronologique tout en présentant les faits qui auraient été plus faciles à suivre pour moi.



Je dois également mentionner que le livre a été publié en 1992 et que l'auteur était donc inhabituellement optimiste quant à la tendance des politiciens à accepter les faits concernant le changement climatique. L'auteur a adopté une approche pragmatique dans ce qu'il croyait être des solutions - reconnaissant qu'il est difficile d'équilibrer le développement économique et la biodiversité - mais il croyait que les politiciens, quelle que soit leur opinion politique, verraient la menace du changement climatique et que trois décennies plus tard, nous savons que c'est le contraire qui est vrai.



Compte tenu de ce qui précède, je donnerais au livre une note de trois sur cinq.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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Voyage chez les fourmis

Une liste détaillée et imagée de faits exceptionnels de quelques espèces de fourmis.

Belles photos, beaux textes, ça vous en apprendra un peu plus sur les fourmis en général et cela confirmera leur ingéniosité pour faire face à tout type de situations.
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L'incroyable instinct des fourmis

On comprend qu'Edward Wilson, le plus célèbre myrmécologue du monde - auteur de ce livre avec son disciple Bert Hölldobler - se soit passionné pour ces fourmis.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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