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3.89/5 (sur 47 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Washington, D.C. , 1950
Biographie :

Né en 1951, Edward P. Jones a grandi à Washington. Il a fait ses études à l ’université de Virginie.

Son premier livre, Lost in the City, un recueil de nouvelles paru en 1992, a obtenu le Pen/Hemingway Award.

Le Monde connu a remporté le prix Pulitzer en 2004 et le National Book Critics Circle Award.

Outre son activité de romancier, Edward P. Jones donne des cours de création littéraire dans plusieurs universités.

Source : www.livredepoche.com/
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George Pelecanos, writer and producer of HBO's The Wire and author of 16 books, including his latest, The Way Home, talks about a favorite fellow writer from Washington, D.C., Edward P. Jones, and his story collection, Lost in the City. He spoke at BookExpo America in New York City on May 30, 2009.


Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le cordon d’un homme né en esclavage pouvait-il jamais être sectionné pour toujours et complètement, même si cet homme avait été libre pendant quelques années? N’était-il point condamné en vertu de la couleurs de sa peau?
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Personne ne comprenait ce qui s’était passé – les gens coupaient des oreilles, ou des morceaux d’oreille, depuis plus de deux siècles dans ce pays. Au XVIIe siècle, dans toute la colonie de Virginie, même les serviteurs blancs sous contrat s’étaient vu couper les oreilles. Mais on ne savait pas trop pourquoi ni comment, la chance du propriétaire blanc du Comté d’Amherst l’avait déserté et son esclave de 515 dollars était mort d’hémorragie. Quelques personnes blanches avaient voulu le faire inculper de meurtre, mais le grand jury avait décliné, estimant que l’homme avait suffisamment pâti de la perte de sa propriété.
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Aussi loin que quiconque pouvait remonter, il n’y avait jamais eu d’homme de couleur dans la prison du Comté de Manchester. Aucun d’eux, libre ou esclave, n’avait jamais fait quoi que ce soit pour légitimer un séjour en prison. Les hommes libres de Manchester connaissaient la précarité de leurs vies et s’appliquaient toujours à la droiture. La plupart des crimes et délits commis par des esclaves étaient réglés par leurs maîtres ; les maîtres pouvaient même pendre un esclave s’il tuait un autre esclave, mais c’aurait été comme jeter de l’argent au fond d’un puits …

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Anderson avait pour la première fois entendu parler de noirs libres possédant des esclaves seulement cinq mois avant et s’était dit que c’était là la plus étrange de toutes les étrangetés sur lesquelles il était tombé. Il s’ouvrit de cela à Fougère.
- je ne sais pas, dit-il à l’approche des onze heures, ce serait pour moi comme posséder ma propre famille, les gens de ma famille.
- […] Nous tous faisons seulement ce que la loi et Dieu nous disent que nous pouvons faire. […] Je ne possédais pas les membres de ma famille, et vous ne devez pas raconter aux gens que je le faisais. Je ne le faisais pas. Nous ne le faisions pas. Nous possédions…[…] Nous possédions des esclaves. C’était ce qui se faisait, et par conséquent c’est cela que nous faisions.
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