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3.45/5 (sur 11 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bath, Maine , le 24/03/1852
Mort(e) à : New London, Connecticut , le 22/01/1927
Biographie :

Edward Page Mitchell est un journaliste et un écrivain.

Il voit ses premiers écrits publiés sous formes de lettres écrites au "Bath Times" (le quotidien de sa ville natale).

L'existence de Mitchell est marquée par une tragédie personnelle qui le frappe à l'âge de vingt ans. Il est à bord du train qui le ramène de l'université (Bowdoin College) à Bath, lorsqu'une escarbille brûlante s'échappe de la cheminée de la locomotive et, passant par la fenêtre ouverte, vient frapper son œil gauche, qui finit par guérir et voit à nouveau, mais l'œil droit, qui n'a souffert d'aucun traumatisme, reste irrémédiablement aveugle. C'est pendant sa convalescence que Mitchell rédige sa première nouvelle connue "The Tachypomp" (1874).

Mitchell devient journaliste professionnel au "Daily Advertiser" de Boston, Massachusetts. En 1874, Mitchell épouse Annie Sewall Welch. Ils ont quatre fils.

Le sésame qui lui permet d'entrer au quotidien new-yorkais "The Sun" en 1875 est une histoire de fantômes, "Back from that Bourne" (littéralement: Retour de l'au-delà). En 1903, Mitchell devient rédacteur en chef du "Sun".

En 1912, devenu veuf, il épouse en secondes noces Ada M. Burrough dont il a un cinquième fils. Il prend sa retraite du "Sun" en 1926 et meurt d'une hémorragie cérébrale au cours de l'année suivante.

De 1874 à 1886, il a écrit trente nouvelles fantastiques, toutes publiées dans "The Sun". Il n'a jamais revendiqué ses créations littéraires de fiction, qui étaient publiées dans les colonnes de son journal parmi les articles d'information et les éditoriaux, sans avertissement ni signature.

Il fallut attendre plusieurs décennies après sa mort avant que Mitchell ne soit reconnu comme un des pionniers de la science-fiction. La redécouverte progressive de Mitchell et de son travail commence avec la publication en 1973 d'une anthologie de ses nouvelles, rassemblées par Sam Moskowitz.

On lui doit l'histoire d'un homme auquel la science permet de se rendre invisible ("The Crystal Man", 1881), celle d'un voyage dans le temps ("The Clock that Went Backward", 1881).

La plus célèbre de ses œuvres est sans doute "L'homme le plus doué du monde" ("The Ablest Man in the World", 1879), qui a pour héros un cyborg.

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
La nouvelle amie de table de Mme Fisher s'avéra l'amabilité même lorsque Fisher (par l'entremise de son épouse) s'enquit du baron Savitch de Moscou. Si elle avait des informations sur le baron Savitch ? Bien entendu, elle en avait, comme elle avait des informations sur toutes les personnes dignes d'intérêt en Europe. Si elle aurait la gentillesse de partager ces informations ? Mais bien entendu, et elle serait enchantée de satisfaire, aussi modestement soit-il, la curiosité de son Américaine. Il était plutôt rafraîchissant pour une vieille femme blasée, qui avait depuis longtemps cessé d'éprouver le moindre intérêt pour ses contemporains hommes ou femmes... de rencontrer une personne si fraîchement débarquée du nouveau monde qu'elle se passionne aussi vivement pour les affaires du grand monde.
("L'homme le plus doué du monde")
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« Que vous êtes heureux ! […] Vous n’avez jamais été roi ; vous n’avez jamais eu l’envie et le pouvoir de faire le mal ? Eh bien, moi, je l’ai fait. Je l’ai médité, je l’ai calculé, je l’ai machinisé ! » (p. 68)
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« Agissez sur-le-champ – il n’y a pas une minute à perdre. Dévissez le haut de mon crâne ! » (p. 17)
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« Le but ultime de l’évolution de la créature est de devenir le créateur. » (p. 36)
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On se souviendra peut-être, ou peut-être pas, qu'en 1878, le général Ignatieff passa plusieurs semaines de juillet au Badischer Hof de Baden.
p. 5
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« J’avais le secret du mouvement perpétuel et je l’ai combiné avec la puissance de la vapeur et des eaux. » (p. 66)
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