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3.03/5 (sur 105 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 15/10/1919
Mort(e) à : Londres , le 10/09/2010
Biographie :

Edwin Charles Tubb est un écrivain britannique de science-fiction et western.

Edwin Charles Tubb fut vendeur de machines d'imprimerie, avant de devenir auteur de science-fiction et rédacteur en chef de revue dans les années 1950, sous son nom et plusieurs pseudonymes (Gregory Kern, Carl Maddox, Alan Guthrie, Eric Storm et George Holt), 59 selon la BNF.

Il a écrit également sous les pseudonymes collectifs dont Volsted Gridban (avec John Russell Fearn), King Lang (avec George Hay et John W. Jennison), Roy Sheldon (avec H. J. Campbell) et Brian Shaw.

Il est considéré comme un des auteurs importants de la science-fiction britannique classique de l'après-guerre et comme un des maîtres de la science-fiction mêlant action et réflexion.

Il est surtout connu pour sa saga "L'aventurier des étoiles" (Dumarest) dont les 33 volumes ont été publiés en français (Galaxie-Bis, Plon, Eons).

L'adaptation pour l'ORTF en 1962 de son roman "Le Navire étoile" (Star Ship, puis The Space-Born, 1956) a constitué le premier programme de science-fiction de l'histoire de la télévision française.
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Bibliographie de Edwin Charles Tubb   (46)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Pour les humains il faut que ce soit bien mûr;autrement, ça a un goût de poussière et la dureté du cuir.
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Elles arrivaient dans un méchant vrombissement d'ailes,grosses comme des moineaux, rouges comme des flammes.
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" que savez vous de la terre ? "
" un endroit lugubre " dit-elle " couvert des cicatrices d'anciennes guerres . Et cependant il renferme une étrange forme de vie . "
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Il se redressa, sentit le pouvoir revivifiant de la colère.
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Si Jay avait vu des fourmilières et des ruches, il aurait pu leur comparer le Vaisseau. C'était un énorme oeuf métallique criblé d'étages concentriques, de cabines, d'ateliers, de salles de récréation, de fermes hydroponiques et de cuveaux de levures en culture pour la production des aliments, de cuisines et de réfectoires pour la préparation et la consommation de ceux-ci. Tout ce qui était essentiel à la vie était contenu dans la carcasse titanique, des jouets pour nouveaux-nés jusqu'aux jardins pour le rafraichissement de l'air. Toute cette incroyable masse tournait autour de son axe, créant une gravitation artificielle par la force centrifuge, gravitation qui augmentait rapidement à mesure qu'on se rapprochait de la coque extérieure, et qui disparaissait dans les régions centrales.
Il avait été construit par des hommes, non pas sur la Terre, ce qui aurait été impossible, mais dans l'espace, ou ils l'avaient ajusté à partir de pièces préfabriquées halées de la planète par de puissantes fusées, ou prises sur Tycho, la nouvelle base lunaire. Pour cette construction, une montagne de métal avait été utilisée et, quand la coque fut achevée, on l'avait équipée de machines suffisamment puissantes pour éclairer un monde. On y avait emmagasiné des grains, des plantes, des provisions, du combustible, des animaux, des cultures, pourqu'un jour les colonisateurs fussent en mesure de mettre en valeur une nouvelle terre sous un soleil étranger...
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Ce sont des machines, dit-il. Des mécaniques pensantes, de chair et de sang.
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"De quoi s'agit-il?" demanda-t-il.
"Voici Abic." Ottoway se tourna vers l'autre occupant de la pièce. "Professeur Jeff Carter", présenta-t-il. "Jeff, je pense que vous connaissez tout le monde."
"Heureux de faire votre connaissance." Jeff arborait un sourire de circonstance qui s'anima quand il aperçut Félix. "Alors, nous nous retrouvons! ça va mieux?"
"Oui, merci."
"Parfait." Jeff sourit encore en rencontrant le regard du directeur avant qu'il ne recule. Quelqu'un s'éclaircit la gorge.
"Bonne question", dit Lord Severn de son ton mielleux. "Qu'est-ce donc au juste qu'Abic?"
"A, comme artificiel, B, comme biochimique, I; comme intégration, C, comme cerveau, ou comme computer", dit Ottoway. "En jouant un peu sur les mots, nous lui avons trouvé un diminutif prononçable."
"Je vois. Que fait-il?"
"Rien."
"Je vous demande pardon!"
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Le Crell tressaillit puis se figea comme il l'avait fait auparavant. Dumarest fit encore un pas, lentement, puis un autre, et un troisième. Il se laissa tomber quand l'oiseau chargea.
Il mit en terre son genou gauche, le pied droit bien calé dans le sable, sa jambe formant un angle droit avec son corps. Il tenait le javelot à une faible hauteur, le bout fiché dans le sable, tout contre son pied droit. La pointe était dirigée vers le haut, et brillait à un mètre cinquante du sol, braquée sur la poitrine du Crell en pleine charge.
Il le vit s'empaler. L'acier luisant s'enfonça de toute sa longueur dans les plumes. Un coup lui engourdit le pied, et des éclats de bois passèrent à quelques centimètres de son visage quand la serre de l'animal lui arracha le javelot des mains. Il le lâcha, sentit un jet de sang l'inonder, et roula frénétiquement sur le côté tandis que le Crell griffait le sable, se relevant au moment où le bec frappait le sol à la place où il s'était tenu.
La foule rugit, dans un bruit de tonnerre semblable à celui de son sang.
Le Crell n'était pas mort.
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C'était un mutant à la chevelure mouchetée, aux mains énormes et grotesques, un monstre issu de quelque monde frontalier. Il alla jusqu'au bar, s'empara d'une lourde bouteille de verre et, sans hésitation, l'écrasa sur la nuque de sa victime sans défiance. À demi assommé, hébété, l'homme se retourna et reçut le tesson acéré dans le visage et dans la gorge.
"Maudit!" Le mutant lâcha son arme ensanglantée et cracha sur le mourant. "Tu te souviens de moi? J'avais juré d'avoir ta peau et je l'aie eue. Ça m'a pris des années, mais je l'ai fait. Tu m'entends? Je l'ai fait! Je t'ai eu, espèce d'ordure! Va rôtir en enfer!"
Une femme cria, et des hommes sortirent de l'ombre et empoignèrent le meurtrier. Dumarest fit deux enjambées vers la sortie, puis s'arrêta, pensif.
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Jay West, un des plus jeunes officiers de la psycho-police, arriva au quartier général juste à temps pour assister à un procès qui se déroulait devant la Cour suprême du Vaisseau. Comme toujours, c’était Gregson, son chef, qui faisait fonction de juge. Et, à part Kennedy et l’opérateur chargé des télécommunications, le bureau était vide. Jay sourit à l’opérateur, poussa du coude l’autre officier pour se faire une place sur la banquette et pointa son menton vers la glace sans tain qui les sépa­rait de la salle d’audience :

— De quoi s’agit-il ?

—Délit de gaspillage, fit Kennedy sans même détour­ner les yeux de la scène. Un type du secteur 4. Tu le connais ?

— C’est la première fois que je le vois.

A en juger par son short vert, l’homme était jardinier. Ses membres chétifs et l’apparente fragilité de sa peau indiquaient qu’il avait passé la majeure partie de sa vie dans une zone de faible gravitation. Ses yeux, agrandis par l’étonnement et peut-être aussi par la peur, fixaient obstinément l’ameublement dépouillé de la salle.
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