Einat Tsarfati

Une petite fille sur la plage nous raconte la construction de son château de sable qui n’est pas qu'un simple château. C’est un vrai château qui mélange les époques et les styles, suivant l’imagination débridée de l’apprentie architecte. Et voilà que ce palais digne des contes s’anime avec la venue de rois et de reines du monde entier. Bien sûr, la vie y est fabuleuse, il y a des bals et on mange des montagnes de gâteaux. Tout est idyllique jusqu’à ce qu’un grain de sable vienne rompre ce bel équilibre. Normal, me direz-vous, nous sommes dans un château de sable… ! Mais la fillette ne se décourage pas pour autant et poursuit son histoire…

On se laisse embarquer dans ce conte loufoque, plein de fantaisie et superbement illustré. On passe du temps à détailler chaque dessin qui fourmille de détails.

Les enfants qui aiment les contes drolatiques et les dessins pleins de surprises ne peuvent qu’adorer !

Une petite fille rousse rentre chez elle. Elle habite dans un immeuble qui comporte sept étages. A chaque étage, il y a une porte différente avec des occupants très différents les uns des autres ! La petite nous décrit ses drôles de voisins...



Je suis fan des illustrations, elles sont très colorées et surtout pleines de détails. On peut même s'amuser à "chercher et trouver" un petit hamster perdu. Dans cet album, l'image en dit clairement bien plus que le texte !



"Les voisins" célèbre la capacité d'imagination des plus jeunes, ça donne envie de retomber en enfance...

Pour sa première bande dessinée adulte, Einat Tsarfati y va fort. Elle parle d'un sujet assez tabou : le bordel. A une période, où l'on voue un culte à Marie Kondo et à une pléthore d'émissions télé sur le rangement et le ménage, il n'est pas bon de parler de désordre. Le dénigrement pour les personnes qui aiment le désordre est assez forte et fait consensus. Et pourtant, ce n'est pas faute d'essayer d'être carré. Pourtant qui voudrait mettre un rectangle dans un rond? Personne alors pourquoi juger si durement ceux qui vive dans un chaos totalement désorganisé?



Pour rassurer tout le monde, la bédéaste fait un guide pour montrer tous les pans du problème. Une fois qu'on l'accepte, les choses se font plus facilement. Il ne faut pas lutter contre sa nature profonde. Elle nous explique comment se passe dans le quotidien et dans la tête d'un individu qui aime l'ordre et pas l'autre. C'est sympathique. On sent à la fois l'amusement et la souffrance. Aucun doute que le récit soit autobiographique. Cela lui permet d'avoir une grande fantaisie dans la mise en page. Elle positionne le texte tout autour de la page, même à l'envers et elle ose même déroger au sacro saint sens de lecture standard. Après tout, c'est totalement évident pour une bordélique.
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Deux marins dérivent sur les restes de leur bateau. L'un râle tout le temps et l'autre lui répond systématiquement "ça pourrait être pire" même si à chaque nouvelle page la situation empire de plus en plus.

L'histoire est forcément un brin farfelue et très drôle à force de proposer des exagérations incroyables au fil des pages.

Il y a beaucoup d'humour dans l'opposition des visions pessimistes et optimistes incarnées par chacun des personnages. Et surtout, on trouve des illustrations incroyables dans la minutie des détails et l'utilisation fabuleuse des couleurs.
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Rien n'est plus imprévisible que l'imprévisible ! Ce n'est pas Georges et Bébert, le truculent duo de cet album, qui vous dira le contraire. Les deux compères en font d'ailleurs l'expérience lors d'une expédition qui tourne mal. Si l'un est optimiste quant à leur situation ("ça pourrait être bien pire", comme il aime répéter), l'autre l'est moins, et leurs mésaventures tropicales lui donnent d'ailleurs raison ! J'ai beaucoup apprécié cet album au ton humoristique particulièrement réjouissant. La répétition de la phrase "ça pourrait être bien pire" permet à la fois de donner un rythme au texte et de renforcer le comique de situation. J'ai trouvé dommage que le texte ne possède pas de rimes, cela lui aurait donné plus de musicalité et de fluidité. En ce qui concerne les illustrations, elles sont ravissantes, dépaysantes à souhait.

En sortie à la plage, quoi de plus normal que de construire un château de sable ? Mais la petite fille de cette histoire ne bâtit pas un simple château de sable. C'est un véritable palais avec des dizaines de salles, de nombreux invités et une architecture hors du commun.



J'avais déjà lu et apprécié un album d'Einat Tsarfati, "Les voisins". Je retrouve ici ses illustrations très colorées et détaillées, quelle imagination ! On pourrait passer des heures à scruter les personnages sur la plage ou les pièces du château. J'ai bien aimé également les petits clins d’œil cinématographiques ou musicaux. Quant aux plus jeunes, ils s'amuseront certainement à chercher le hamster et le bernard l'hermite à chaque double page.



En résumé, c'est un très chouette album à lire et à relire.

Et non, ce n'est pas Charlemagne !



Et voilà, les enfants ont repris le chemin de l’école depuis quelques jours déjà. Tout heureux avec leurs nouvelles affaires, contents de retrouver les copains copines et une petite pointe d’angoisse aussi, sûrement…



Mais qui a bien pu inventer l’école ? À quoi ça sert ? Et les enfants préhistoriques, ils allaient à l’école aussi ? Ils avaient déjà des devoirs au Moyen-Âge ?

Ce petit documentaire répond à toutes les questions que les enfants pourraient se poser, et même plus.



L’école à travers le temps, pourquoi les notes, les écoles alternatives et même des petites pauses pour tout savoir de l’histoire du sandwich ou de l’imprimerie, ce petit documentaire est vraiment très riche, intéressant et plein d’humour.



J’ai adoré le fait qu’il ne donne pas d’avis tranchés mais expose tous les points de vue en matière de pédagogie.

J’ai adoré qu’il soit totalement inclusif, aussi bien dans ses illustrations (enfant en fauteuil roulant, filles, garçons, toutes les couleurs de peaux, de cheveux, d’attitude face à l’école…) mais aussi dans son propos. Il n’y a pas de bonnes réponses dans les choix faits par les parents pour l’éducation de leurs enfants. Tout est question de temps, de lieu, de sensibilité. On nous présente des inventeurs ET des inventrices.

J’ai beaucoup aimé les citations célèbres autour de l’école, de Rousseau à Maria Montessori, en passant par tous les grands pédagogues qui ont en commun de placer l’enfant et son bien-être au cœur de tout apprentissage.



Les illustrations sont également bourrées de petits clins d’œil. La représentation du Cri de Munch m’a beaucoup amusée.



Bref, j’ai vraiment adoré ce documentaire qui permet aux enfants de connaître l’histoire de l’école et de réfléchir autour de ses enjeux.



A découvrir dès 7-8 ans.
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"Ca peut toujours être pire !", n'arrêtera pas de rabâcher le personnage de Georges.

Les lecteurs avaient retenus la leçon avec le premier album "Ça pourrait être pire !". Mais attention, nous monterons d'un cran dans la relativisation des mauvaises situations avec "Ca pourrait être BIEN pire!"

Toujours compliqué de répondre ici à cette affirmation légère. 

Entre déboires pénibles et dangers mortels, les deux personnages aventuriers Georges et Bébert (oui, il s'appelle Bébert) passeront entre toutes les mains, toutes les griffes et tous les petits tracas.



Tombant du ciel à cause d'un engin volant en panne, le duo tentera de rester de bonne composition comme si il ne s'agissait que de petits désagréments du jour et qu'il faudra juste que cela passe.

De vrais aventuriers, ces personnages, que rien ne semble effrayer !

L'auteure et illustratrice Einat Tsarfati jouera encore ici sur deux lectures décalées de la mésaventure, celle qui dérange et celle qui fait vraiment mal.

Devra t-on craindre de se tenir en équilibre dans une feuille géante gorgée d'eau ou d'être accompagné par des grenouilles venimeuses en piscine ?

Est-il pire d'affronter des serpents ou plutôt leur pauvre urticaire contagieuse ?

Et les plantes carnivores à mauvaise haleine, on en parle ?

L'un et l'autre aspect d'un même danger fera relativiser avec humour et accordera de la distance aussi à cette aventure surréaliste et impossible.



Personne ne peut avoir aussi peu de chance en une seule journée, pas vrai?

C'est mal connaitre Georges et Bébert.

Et l'oeuf précieux qu'ils rapportaient, s'est -il brisé avant d'être mûr avec tous ces rebondissements ? Ca ne serait pas de bol.



Le décor très très coloré aura droit aussi à sa dualité puisque malgré les couleurs vives et savoureuses, il s'agira tout de même d'un instant frisson, d'une jungle sauvage et très hostile.

L'auteure préférera en rire.



L'album-objet sera un peu aussi à manipuler dans tous les sens, avec l'illustration qui nous fera tournebouler les scènes.

C'est dynamique !



Nous attendrons au fil des pages vraiment de pouvoir répondre à la question cruciale mais jamais définitive: quand est-ce que les héros auront vraiment touché le fond et atteint le pire du pire?

Heureusement pour eux, ils seront secourus par un"Tarzan" valeureux et excellent cuisinier.

Qui y aura t-il à déguster chez lui, Pourquoi sont-ils dans une marmite bouillonnante ? Ça sent bon la muscade.

L'histoire sera incroyablement folle jusqu'au crac final.

Une petite fille remonte chez elle. A chaque étage, elle passe devant une porte et en fonction de la porte, elle imagine qui vit là. La porte pleine de verroux est sans doute celle d'une famille de brigands, celle dont le tapis est toujours pleine de boue doit être celle d'un chasseur et de son tigre...



A porte, deux pages : la première où la petite fille passe devant la porte avec ses particularité et la seconde où on voit l'appartement comme la petite fille se l'imagine. Ca fonctionne plutôt bien même si les page de l'appartement, toujours très colorées ne m'ont pas spécialement plu.



Mais j'ai apprécié la chute du livre. La petite fille rentre chez elle et retrouve sa famille vraiment normale et ses parents qu'elle trouve ennuyeux. Mais ses parents sont aimants et surtout la nuit venue, une fois qu'elle dort...

Cette petite fille à l'imagination débordante ne se doute absolument pas de ce qui se passe chez elle.

Sympathique !
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Je l'ai réservé à la bibliothèque pour pouvoir le lire, parce qu'il était tout le temps emprunté et qu'on n'arrivait pas à l'attraper dans le bac entre deux sorties ! On a bien aimé (le Ptit viking, 3 ans 1/2 et moi) regarder chaque page étudier longuement tous les détails de chaque appartement. Les dessins sont superbes, et les thèmes très rigolo. La chute est savoureuse.

Un documentaire passionnant sur l’école ! Les superbes illustrations aux couleurs vives rendent cet ouvrage très agréable à lire, dynamique, vivant et plein d’humour ! Il est à destination des enfants mais pas que ! On y trouve les réponses à plusieurs questions : L’école a-t-elle toujours existé ? Pourquoi allons-nous à l’école ? Est-ce obligatoire ? Les devoirs sont-ils utiles ? Pourquoi les vacances sont-elles importantes ? Existe-t-il différentes formes d’enseignement ?



C’est une belle réflexion sur l’apprentissage, que ce soit en famille ou à l’école. On remonte le temps pour découvrir l’évolution des pédagogies au fil des époques. Mon fils y a découvert avec stupeur, que les filles et les garçons n’apprenaient pas les mêmes choses, il y a plus de 3 000 ans. Je vous recommande d’ailleurs l’excellent documentaire « Femmes au fil du temps » publié auprès des éditions @helvetiq également. Ensemble, on a beaucoup appris tout en s’amusant.



C’est un ouvrage riche et pétillant qui propose des pistes de réflexions. Mes enfants étant dans une école privée alternative à pédagogie active, j’ai apprécié la réflexion autour des devoirs, des notes, des vacances et des alternatives à l’école ! C’est un ouvrage inclusif qui propose une belle diversité de représentation, une pépite à découvrir de toute urgence !!
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Une petite fille nous fait découvrir les habitants de son immeuble à 7 étages : elle passe devant la porte de chacun de ses voisins et nous fait découvrir leur lieu de vie, jusqu’à arriver au 7ème et dernier étage, chez elle.



On découvre ainsi à chaque double page un des appartements des voisins, qui ont tous quelque chose de spécial… Chaque porte s’ouvre alors sur un véritable petit monde qui fourmille de détails, et on peut passer un long moment à étudier les images et à s’amuser de chaque petite scène qui se joue sous nos yeux. D’autant plus qu’à chaque fois, il faut essayer de retrouver le petit hamster qui se cache dans les pages, à la manière d’un cherche et trouve !

La chute, quant à elle, est surprenante et pleine de tendresse.



Pour nous c’est un coup de coeur, on ne se lasse pas de plonger dans ces pages colorées qui célèbrent l’imaginaire foisonnant des enfants et nous replongent dans l’émerveillement à chaque fois !
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L'héroïne de l’album aime construire des châteaux de sable. Alors une fois arrivée sur la plage avec ses parents, elle décide de se mettre en action. Mais ce n’est pas un simple château de sable qu’elle va construire, mais un vrai palais, magnifique et gigantesque, dans lequel elle va recevoir rois, reines, princes et princesses. Mais bientôt, alors que la marée monte, les ennuis commencent.



Comme je pensais, les enfants ont adoré « Le château de sable ». Il faut dire que les illustrations sont magnifiques, très colorées et surtout très détaillées. Les enfants peuvent passer énormément de temps à les examiner en détail pour repérer la multitude de petites choses qu’Einat Tsarfati a disséminé dans l’album. En notamment dans chaque double page, retrouver où sont cachés le hamster et le bernard l’ermite qui accompagnent la petite fille pendant toute son aventure. Et pour les plus grands, vous pourrez en profiter pour repérer les clins d’œil historiques ou encore cinématographiques qui sont également présents dans l’album. Un superbe album pour un très bon moment de lecture partagée.


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