Tout à coup, je devinais l’enfant, l’adolescent plein d’espoir, qu’il avait pu être un jour. Cela éveillait en mon cœur un immense océan de couleurs. C’était délicieux, momentané, inopiné ! Cette félicité mettait pause sur le présent et me rendait, l’espace d’un battement de cil, plus vivante que jamais. Je finis par en conclure secrètement que c’était un fragment de ce Bonheur dont parlaient tant les humains.