Eleejah Aslinn

Tout contre toi, je danse
Mais dis-moi à quoi tu penses
Quand tes mains au creux des reins
Serrent ma peau comme évidence
Tu m’enlaces enfin tu oses
Sans pudeur ni prose
Au creux de ton épaule, je m’endors
Précieux et doux comme l’or
Sont nos désirs, notre overdose
Mais pourquoi, dis-nous
On y revient juste ces soirs-là
Quand j’danse sous tes yeux flous
Quand tu acceptes d’être enfin toi
Mais pourquoi, dis-moi
Ça nous arrive à nous
On n’avait pas prévu tout ça
S’aimer à devenir fous
Contre ta peau, je m’imagine
Le goût du repos éternel
Et pourtant je me débine
Quand les étoiles quittent le ciel
Mais pourquoi, dis-nous
On y revient juste ces soirs-là
Quand j’danse sous tes yeux flous
Quand j’accepte enfin d’être nous
Mais pourquoi, dis-moi
Ça nous arrive à nous
Je n’avais pas prévu ça
De t’aimer à me rendre fou

Échouer seule depuis tout ça, je dérive, je suis sans fond
Où sont-ils passés, dis-moi, nos crépuscules, nos horizons
Viens vers le rivage, on y retient,
Nos nuits d’ivresse, brumeux chagrins
Viens dans mon sillage, on y retient
Nos brûlants désirs… nous… clandestins

Toi qui pars si loin déjà
Là où les étoiles sont tout à toi
Dans ce monde entre ciel et terre
Ouvre les yeux, c’est la dernière fois
Il se déploie et t’emprisonne déjà
Ce mal qui te ronge et ne vacille pas
Maladie amarrée à tes derniers pas
Ouvre les yeux, c’est la dernière fois
Puisque tu pars si loin déjà
Je reste vide à errer là
Dans ce chemin seul et amer
Ouvre les yeux, c’est la dernière fois
Là où tu pars si loin déjà
Toi qui ne vacilles même pas
Dans ce mirage d’ombre et lumière
N’aie pas peur, elle te libère…
N’aie plus peur, envole-toi…

Je n’avais pas bougé. Cela était tellement
plaisant de l’attendre, l’attendre me désirer, de l’imaginer s’avancer près de moi...

Comme à chaque fois, je ressentais dans chaque cellule de mon corps cet imperceptible frisson, synonyme du plaisir de nos retrouvailles.

Je me délectais de cet instant, vivant chaque seconde qui me rapprochait de son étreinte charnelle.

Ses bras robustes m’enlacèrent finalement avec une délicatesse infinie, comblant enfin toute mon espérance.

Elles sont les peintures de ma vie
Les lourdes larmes de l’ennui
Et je pleure comme tu t’es servi
De mon cœur comme simple oubli
Et par le lavis toutes ces nuits
Je couche mon amour et ma folie
Les couleurs courent t’oublier comme si
Tu n’étais pas si ancré à ma vie
Les pâles ombres se défilent
Et sans fond dans mon infini
Les mornes assombries me défient
Il ne reste qu’un aveu, tu vois…
Fini

Ses yeux de braise sont aussi flamboyants qu’un feu de brousse. L’homme aussi piquant que la sauce salsa du jour, je dois dire !
Son corps toujours plus attirant qu’un hamac dans lequel on voudrait se lover… mais je n’ai pas sommeil t’inquiète !

Il est temps maintenant que tu écoutes ton chant intérieur, que tu confectionnes ta propre mélodie. Définis-en les accords afin de permettre à ton être de vibrer à nouveau.
Aie foi en ton âme. Et surtout, vis !

Il est temps que tu écoutes ton chant intérieur, que tu confectionnes ta propre mélodie. Définis-en les accords afin de permettre à ton être de vibrer à nouveau.
Aie foi en ton âme.
Et surtout, vis !

Tout conflit avec mon passé s’en était allé en même temps que l’écho de ses mots, flottant au loin, à l’image de ces quelques tendres accords – et nos souvenirs d’à-corps – qui virevoltaient au gré du vent.

Mes mains emprisonnées dans les siennes, il les plaqua avec impétuosité au-dessus de ma tête... ses doigts epartirent ensuite au creux de mes reins dans un fanatisme presque religieux.