AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.59/5 (sur 210 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Moscou , le 21/06/1958
Biographie :

Née de mère russe et de père italien, Elena Arseneva est une romancière russe francophone, auteur de roman policier historique.

Elle est très tôt initiée à la lecture et aux langues étrangères par sa grand-mère, qui lui transmet son enthousiasme pour la littérature française.

Très jeune, elle s’est fait une certaine idée de sa destinée "A treize ans, je savais que j’allais vivre à Paris, et que partout ailleurs je serai malheureuse." A 20 ans, elle décide de partir. Un mariage blanc, un séjour en Allemagne puis le divorce. Sans un sou en poche, elle fait du stop jusqu’en France.

Elle est arrêtée par les douaniers à qui elle exhibe son passeport soviétique. Après un interrogatoire de près de six heures, les portes de la France s’ouvrent. Elle séjournera quelque temps à Strasbourg puis s’installe à Paris dans la chambre qu’un étudiant rencontré par hasard lui prête.

A la rentrée de l’année 1980, elle s’inscrit à la Sorbonne, en lettres modernes, puis multiplie les activités, dont deux années à suivre des cours de théâtre chez Florent. Elle découvre le monde de l’édition. Lectrice, puis traductrice, elle sera aussi assistante d’un journaliste étranger en poste à Paris.

Elle commence à écrire, ses "cahiers bleus" emplis des histoires inspirées de son expérience "à cheval entre deux mondes."

En 1997, elle crée Artem, héros d'une série de romans policiers historiques.

En 2005, Elena Arseneva a reçu le « Prix des Bouquinistes des quais de ma Seine de la ville de Paris » pour son roman L'Énigme du manuscrit.
+ Voir plus
Source : litteraturerusse.net
Ajouter des informations
Bibliographie de Elena Arseneva   (8)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Les deux guerriers n'auraient pas hésité une seconde à affronter bravement une horde de Koumans ou une centaine de brigands armés jusqu'aux dents, mais la seule évocation des vampires, ondines, fantômes et autres créatures démoniaques les faisait blêmir de terreur.
Commenter  J’apprécie          160
Démétrios proposa à Artem de prendre une coupe de vin en sa compagnie. Mais celui-ci déclina l'invitation, expliquant que Philippos et lui s'apprêtaient à descendre dans le jardin.
- Rien de plus sain qu'une promenade après le repas de soir, approuva le Grec. Si ma présence ne vous dérange ni l'un ni l'autre, je me joindrai volontiers à vous !
Ignorant la mine renfrognée de Philippos, Artem acquiesça. Laissant le Grec se changer, le droujinik commença à descendre l’escalier. L’enfant le suivit, marmonnant dans son dos :
- Nous n'avions aucun besoin de lui ! Comment pourrons-nous parler de l'enquête, avec ce pédant qui va discourir sur les bienfaits de l'air nocturne ?
Commenter  J’apprécie          120
En l'an de grâce 1070, par une fraîche matinée du mois de mai, deux jeunes cavaliers traversèrent les rues encore vides de Rostov. La ville entière semblait plongée dans le sommeil matinal ; les servantes des maisons riches de la rue principale n'avaient pas encore la vé le pavé de bois devant leur porche, les premiers marchands ne s'affairaient pas sur la place du marché en d&déchargeant leurs chariots, et seuls quelques artisans commençaient à disposer à l'entrée de leurs ateliers les produits de leur fabrication.
Commenter  J’apprécie          110
Il découvrit un curieux spectacle. Une large clairière montait en pente douce, formant une colline au sommet plat. Elle était entièrement couverte de ronces et d'herbes folles ; ça et là, on pouvait voir des groupes isolés de buissons et d'arbustes bas, mais pas un arbre ne poussait sur la pente. Aussi loin qu'Artem pouvait jeter son regard, d'étranges ruines se présentaient à lui. C'étaient les restes d'antiques constructions en bois rongées au fil du temps par l'humidité et les vers. Maintenant, il ne restait de l'ancien foyer païen que quelques pans de murs, des poutres de chêne, des soubassements de maison et quantité d'épaisses planches vermoulues, à peine visibles parmi les broussailles. Une seule construction avait résisté au temps, une vaste demeure en pierre, au toit pointu en forme de tente, qui s'élevait sur le sommet de la colline, dominant la cité fantôme. Une étrange impression de tristesse et de désolation émanait de ce lieu qui semblait oublié par Dieu, les hommes et la nature elle-même.
Commenter  J’apprécie          100
Cette fois, ce fut Philippos qui apporta un gobelet rempli d'eau. Alors qu'Artem essayait de lui en faire avaler quelques gouttes, Nastassia posa soudain sa main sur son cœur, sa respiration se fit plus rapide et plus pénible. Philippos plaça le bout des doigts sur la tempe de Nastassia et s'immobilisa, le visage attentif, comme s'il écoutait quelque chose. Soudain, un violent frisson parcourut le corps de la jeune fille. Faisant un dernier effort, elle se redressa et une expression de terreur se peignit sur son visage tendu. Elle souffla dans un murmure :
- Le p... Le psau...
Puis elle retomba en arrière et s'immobilisa. Secoué de sanglots, Radigost serra sa fille dans ses bras :
- Très Sainte Vierge ! Fais quelque chose ! Sauve ma fille !
Mais rien ni personne ne pouvait plus sauver NAâstassia. La boyarichna était morte.
Commenter  J’apprécie          100
Resté seul, Artem hésita un instant à se lancer à la poursuite du moujik, mais il comprit qu'il perdrait son temps à tenter de rattraper le bûcheron dans cette forêt que Fédor connaissait comme sa poche. Il contempla une nouvelle fois le bâtiment en haut de la colline et se décida à l'examiner, ne serait-ce que par acquit de conscience. Alors qu'il s'avançait vers la demeure abandonnée, un long cri plaintif perça le silence. Artem frissonna. "Quel imbécile je fais, c'est une poule d'eau ! Le bûcheron a bien dit que les marais ne sont pas loin." Mais, comme il posait de nouveau son regard sur la sinistre bâtisse, un sentiment de danger diffus s'empara de lui. Il lui sembla que, par le trou noir de l'entrée, les yeux de l'assassin invisible guettaient ses moindres mouvements.
Commenter  J’apprécie          100
Apparemment, les enluminures intéressaient peu la jeune fille. Elle referma la psautier, mais, au lieu de s'éloigner du lutrin, elle se livra à un étrange rituel. Tête renversée, yeux fermés, elle prononça quelques mots à voix basse, puis, toujours sans regarder le livre, l'ouvrit au hasard et pointa son index au milieu de la page. Intrigués, le prince et ses invités l'observaient dans un silence complet. Enfin, Nastassia ouvrit les yeux et lut distinctement et à voix haute le verset qu'elle avait désigné à l'aveugle :
"...les hommes de sang :
Ils ont les mains criminelles, leur droite est pleine de présents."
Commenter  J’apprécie          100
Une aura de mystère flottait dans la salle, accentuée par un étrange parfum où l'odeur du parchemin se mêlait à celle des faisceaux d'absinthe disposés entre les manuscrits : les herbes sauvages de la steppe protégeaient contre vers et larves les trésors de la civilisation. N'était le grincement des plumes de roseau des deux scribes qui travaillaient nuit et jour, il régnait dans la bibliothèque un calme parfait. Cette atmosphère paisible contrastait violemment avec le visage du prince, sombre, les traits tirés, portant des traces de larmes que l’œil observateur d'Artem décela aussitôt.
Commenter  J’apprécie          100
Qui est affligé d'un orgueil démesuré est toujours satisfait de lui-même.
Commenter  J’apprécie          120
Comme dit le proverbe, ce ne sont pas les murs qui font la belle maison, mais la chère qu'on y fait.
Commenter  J’apprécie          110

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Elena Arseneva (219)Voir plus

Quiz Voir plus

Quelques Femmes ...

La première femme élue à L'Académie Française est ...

Marguerite Yourcenar
Marguerite Duras
Marguerite de Navarre

13 questions
146 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}