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Citation de Lilou08


– Comment va, commandant Leoni ? Prêt pour le tour du propriétaire ?
– Merci, Baudouin, appelle-moi Pierre-Arsène et lance-moi du « tu », je me sentirai encore mieux.
– Ça m’va ! Un tiot café avant les présentations ?
Les quinze minutes suivantes furent consacrées à l’inventaire des affaires en cours. Le cadavre d’une jeune femme découverte dans la vase d’un canal du côté des anciens abattoirs. Probablement une prostituée. Une vieille femme battue à mort par sa belle-fille, elle s’était oubliée une fois de plus, une fois de trop. Pierre-Arsène tiqua et se félicita que l’affaire ait été résolue aussi vite.
La méchanceté, précédée de la bêtise, ce couple immonde et malodorant, lui tordait toujours les tripes. Enfin, le patron d’une PME retrouvé poignardé dans son bureau la nuit précédente.
– Celle-là, elle devrait vous titiller. Y a deux ou trois trucs bizarres.
– Vas-y, étonne-moi, ça me changera des Misérables.
– Ben d’abord, l’gars était nu jusqu’à la taille. En guise de décoration d’un goût douteux, on lui a dessiné une grande croix au couteau sur toute la poitrine, et deux petites croix en plus au niveau du cœur. Ses deux mains étaient posées bien à plat sur le bureau, paumes vers le ciel. Enfin, pour faire bonne mesure, on lui a peint un sourire au marqueur rouge.
Pierre-Arsène regardait Baudouin avec un intérêt non dissimulé tout en se massant la tempe.
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