A l'occasion de la journée mondiale de la trisomie 21. Eléonore Laloux, auteure de "Triso et alors !" aux éditions Max Milo, était l'invitée du 19h45 sur M6.
Pour la trisomie, il faut se battre. On voit les trisomiques comme des phénomènes. Ceux qui se moquent de moi, je les ignore. Point. C’est comme ça que je ressens les choses en tant que triso. Il faut se dire : “J’ai plus de chromosomes qu’eux »
C’est grâce à mes parents que je grandis auprès d’enfants comme les autres, que je progresse et prends confiance en moi», explique-t-elle ainsi. «Si l’on m’avait mis en milieu fermé, je serais devenue complètement cinglée», insiste-t-elle
Je ne suis pas un poison […] J’ai un chromosome en plus, c’est tout.
Je sais que quelque fois je fais des gestes qui peuvent déranger, comme parler toute seule, faire des mimiques... Mais on n'est quand même pas des poisons... On est comme les autres et on vit comme les autres. Je fais des efforts, je parle de moins en moins toute seule. J'ai un chromosome en plus, c'est tout ! Mon père me dit que c'est le "chromosome du bonheur" : j'ai la trisomie 21
Je sais que quelquefois, je fais des gestes qui peuvent déranger, comme parler toute seule, faire des mimiques…
Quand on est arrivés, la femme à dit à son mari : Descends vite les enfants, regarde ce qui arrive ! " Elle parlait de nous. Mme Bisbrouck leur a dit ce qu'elle pensait. Et moi je l'ai soutenue : T'as bien fait, on n'est pas des débiles!"
Nos BEP trouvent difficilement un stage ou un emploi. N'y pensez même pas pour une trisomique...