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4.5/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 11/05/1919
Mort(e) à : Jérusalem , le 10/05/2006
Biographie :

Éliane Amado Levy-Valensi, née à Marseille le 11 mai 1919 et morte à Jérusalem le 10 mai 2006, est une psychologue et psychanalyste française.

Après avoir passé son enfance à Marseille, Éliane Levy-Valensi s’installe avec ses parents à Saint-Mandéau cours des années 1930. Après avoir suivi des études de philosophie, elle épouse l'avocat d'affaires Max Amado en 1942.
Sa mère, Edma, est déportée à Auschwitz en juillet 1944.
Rapatriée, en 1940, avec sa famille, à Aix-en-Provence, dans la propriété de celle-ci sise à Célony, elle termine sa licence à la faculté de lettres d’Aix-en-Provence.
En 1948, Éliane Amado Levy-Valensi obtient l’agrégation de philosophie en sortant major de son concours. Dès lors, admise au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), elle prépare sa thèse de doctorat d’État qu´elle passe quelques années plus tard.
En novembre 1953, elle divorce d’avec Max Amado, lui-même devenu avocat à la cour de Paris. En juin 1960, elle épouse Claude Veil (1920-1999), psychiatre dont elle divorce en janvier 1969.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Comme le notait le rabbin Hazan, lors d'une conférence à Jérusalem même, le nom hébreu Yeroushalaïm (Jérusalem) est un duel (forme de pluriel spécifique aux choses qui vont par deux). Contrairement à la Pax Romana qui est une paix imposée, le nom de Yeroushalaïm signifie que ma paix ne va pas sans ta paix (shalom / shalaïm). En passant on peut noter aussi que le duel grammatical se dit en hébreu zoughi, "couplé", sans la connotation de confrontation agressive que l'on peut trouver dans le mot "duel". Yeroushalaïm, avec sa connotation de restauration fraternelle, ponctue toute la liturgie hébraïque comme référence constante, centrée autour du Psaume 137 : "Si je t'oublie Jérusalem, que ma droite m'oublie, que ma langue colle à mon palais ..." L'Occident, qui reconnaît dans ses sources Athènes, Rome et Jérusalem, ne reconnaît cette dernière que de façon nominale et, de par son oubli de sa référence à l'Orient, se trouve par là même désorienté.
Pour le peuple juif, le rapport à la Terre, à cette Terre, à Jérusalem, constitue un double symbole. Restauration et sanctification de la fraternité d'une part, réanimation des thèmes bibliques de l'Exil et du Retour d'autre part. On peut comprendre d'avance que si l'on se liasse immerger dans la poétique du Zohar, tous ces thèmes vont resurgir, nous baigner de toute part, solliciter notre attention au passé, au présent et à l'avenir, dans un rappel perpétuel, issu d'une thématique essentielle.

pp. 131-132
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Le Zohar est une mine pour explorer dans ses profondeurs ce que recèle l'inconscient des nations, voire la brèche qui parfois fend la pâte de l'histoire et qui se glisse entre Israël et la Loi... En cette fin de siècle, la civilisation d'Edom, occidentale et chrétienne, a suffisamment fait ses preuves. La Shoah, l'usurpation chrétienne de l'Eglise qui se voulait nouvel Israël, voire "Verus Israel", a engendré ce qui la niait elle-même : l'hitlérisme, Hitler se voulant le nouveau peuple élu, appartenant à la race des Seigneurs, caricature du Peule élu. Car élu, Israël ne l'est que pour être une bénédiction pour toutes les familles de la terre, selon la formule consacrée, et non dans un but de domination comme ce fut le cas pour Hitler. Et, d'une autre manière, pour Staline. A l'heure où l'empire russe s'écroule, alors que germent çà et là d'autres ferments diaboliques, - dirait le Zohar -, les jeux ne sont pas faits. Néonazisme, fanatismes arabes exploités, pétrole en main, par l'Occident toujours en quête de pouvoir, on peut se demander - on doit se demander - si le Zohar ne fait pas une place particulière à Ismaël.

p. 144
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Quand la Prophétie se tait, le ciel parle par la voix des Sages (...) à defaut des Sages, l'avenir est révélé dans les songes, et à défaut de songes, on peut le lire dans le pépiement des oiseaux.

Zohar I-183b
cité en épigraphe de l'épilogue, p. 217.
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Les tenants du projet de l'interprétation critique (du Zohar) n'avoueront jamais qu'il consiste à priver le livre de ses lecteurs au profit du discours de l'interprétation. L'élucidation d'un texte réputé difficile, parfois obscur, en voulant en finir avec ce qui échappe à la rationalité, à l'explication, à la compréhension réfléchie, aplatit l'abîme insondable de la réalité poétique et fixe les turbulences qui naissent de sa lecture ...

Préface de Charles Mopsik, p. VIII
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« Ce que la pensée discursive appauvrit et simplifie dans ses réseaux, tendant vers la négation de la qualité et vers l’univers de la science, la vision concrète du monde l’introduit au contraire dans un univers qui le charge de qualité, déverse sur lui un limon coloré et chaud, l’œuvre, le brasse, le féconde. Sédimentations imprévisibles, transplantations, ensemencements y font surgir l’univers imprévisible de la vie. La pensée discursive peut plus ou moins se cerner. La pensée tout court plonge dans un univers inassignable qui est sans doute pensée mais pensée originelle dont nous ne connaissons que des traductions multiples, plus ou moins proches du texte primitif »
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L’ineffable c’est ce qui est entre les mots, entre les mailles du filet relationnel que nous plongeons dans les eaux bruissantes et mouvantes, eaux-mères, matrice originelle de la vie et de la pensée. En hébreu les mots qui désignent l’eau et la vie sont des pluriels, car ‘l’unité’ n’en est jamais saisie et reste toujours illusoire. L’ineffable est cette pluralité une qui fonde notre intelligence et du même coup lui échappe.

Les ‘forêts de symboles’ évoquées par Baudelaire découpent dans l’ombre ce que Mallarmé décrit à propos du poète qui, évoquant ‘dans le silence’ est tout près de l’acte créateur.
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