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Citations de Eliette Abecassis (733)


L'absence n'est rien d'autre qu'une présence obsédante.
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Désormais les gens lisent à travers Google comme au Moyen Âges on déchiffrait les palimpsestes, sans soupçonner qu'au-dessous, juste avant, il y avait une autre civilisation.
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Il y a quelques années, je n’avais pas peur en emmenant mes enfants à l’école. Je ne pensais pas à leur dire de ne pas révéler qu’ils étaient juifs. Je ne leur disais pas « chut » quand ils en parlaient dans la rue ou le métro. Je ne voyais pas leurs yeux étonnés me demander « pourquoi, maman, il ne faut pas dire qu’on est juifs ? ».
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Mais où commence l'adultère ? Au premier regard ? Au premier baiser ? A la première caresse ?L'adultère commence au premier regard, en effet : celui que votre mari ne vous accorde plus

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Eliette Abecassis
Un SMS trouvé sur un portable et tout est dépeuplé ? ("Philothérapie, Flammarion, 2016, p. 15)
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Eliette Abecassis
L'absence n'est rien d'autre qu'une présence obsédante.
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Il y a deux types d'hommes : ceux qui cherchent leur père, et ceux qui cherchent à tuer leur père.
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On dit qu'il y a quatre Mystères dans l'univers. Le premier est celui de la nature des lois de la physique : une structure qui rayonne à partir d'un point unique, de façon symétrique. Le deuxième est celui de la Vie. D'où vient-elle ? Quelle est son origine ? Le troisième est celui du cerveau : cette matière organique, développée accidentellement et capable de sélectionner une réponse adéquate dans un ensemble exponentiel de possibilités. Et le quatrième mystère, non des moindres, est celui de la structure mathématique du monde : pourquoi et quand apparaît-elle, comment peut-on la modéliser, et comment le cerveau parvient-il à l'élaborer, à partir du chaos dans lequel nous vivons?
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Eliette Abecassis
Désormais les gens lisent à travers Google comme au Moyen Âges on déchiffrait les palimpsestes, sans soupçonner qu'au-dessous, juste avant, il y avait une autre civilisation.

Éliette Abécassis - (Le Palimpseste d'Archimède
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Je vous parle du véritable amour. De l'amour philosophique. Celui que l'on éprouve pour l'autre en tant qu'autre, dans son altérité même.
Celui de Platon, oui, mais pas celui qui recherche l'âme soeur, la pareille.
Lorsque du corps on s'élève vers l'âme.
Lorsque le désir, orienté par l'intention, devient l'expression de quelque chose de bien plus puissant, de bien plus fort.
Ce sentiment qui vous fait toucher du doigt l'infini.
Qui rend votre vie à la fois dérisoire et hautement signifiante.
Qui relativise toute autre activité.
Qui vous fait sentir que vous êtes vous-même.
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Mon père disait: l'extase, c'est l'art qui peut la procurer, et l'amour aussi. Mon père disait: on ne peut pas être heureux, on peut être joyeux.
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Aujourd'hui, mon père est mort, et mon cœur aussi.
Aujourd'hui, mon père est mort. Il est trop tard pour commencer à vivre.
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Tel l'archéologue, le psychanalyste creuse dans l'âme du patient pour y révéler toutes les strates de sa vie passée: psychanalyse et archéologie sont bien les deux faces d'une même discipline. (p.32)
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Trois ans, sept ans, vingt-cinq ans, sont les trois grandes crises d'un couple. Celle de trois ans est la fin de la passion physique, celle de sept ans est la fin de l'amour, la plus terrible, celle de vingt-cinq ans la plus dure, la plus terrible, la plus sanglante est la fin de la famille, lorsque les enfants grandissent et qu'il ne reste vraiment plus rien.
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On ne peut pas mesurer tout ce q'un père donne, lui qui disait qu'on ne donne que ce qu'on n'a pas.
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L'ultime fondement des religions était imputable, pour lui, à la détresse infantile de l'homme. Dieu était souvent le représentant du père ou de l'instance tutélaire. (p.44)
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L'amour, c'est dormir dans le même lit, c'est s'enlacer, se caresser, s'embrasser, c'est prendre soin l'un de l'autre, c'est penser à l'autre, à chaque moment de la journée, c'est être présent dans les moments joyeux et dans les moments difficiles, c'est prendre plaisir à parler avec l'autre, l'écouter quand il parle, l'attendre quand il s'absente, c'est avoir du désir pour lui, c'est chercher le contact de son corps, c'est vouloir son bien, le respecter, le protéger, le chérir. L'amour, c'est l'appeler au téléphone pour voir s'il va bien, s'il a besoin de quelque chose, c'est lui faire des cadeaux, c'est l'emmener en vacances, au restaurant, au cinéma, c'est partager chaque moment de la vie, c'est se réveiller le matin et s'émerveiller de voir l'autre.
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Le moment doit être immortalisé sinon il n'existe pas, sinon ils n'existent pas, ses garçons qui crient, ses filles qui dansent.
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Ici, (Paris) il a conçu ses premières lettres, dans cette ville qui a vu naître les plus grands romans épistolaires. Il y a tant appris, travaillé, réfléchi, et rêvé. Il était souvent seul, le soir, et l'écriture était sa compagne. Quand il n'y avait plus rien, quand il se sentait déprimé et atteint par la vie, quand il broyait du noir sans voir d'échappatoire, quand il perdait l'espoir, l'écriture était là. Quand il se sentait loin des siens, et qu'il aurait voulu trouver du réconfort dans les yeux de sa mère et les rires de ses soeurs, il pouvait les étreindre et les toucher du bout des doigts. Quand il avait froid, loin du feu, quand il avait faim, après un repas frugal, il prenait sa plume: cela, au moins, ne lui coûtait rien.Juste de l'encre, du papier et un timbre. Et, peu à peu, à travers l'écriture, sa vision du monde s'était forgée, ses idées étaient nées, son esprit avait mûri, il avait compris qui il était. (p.164)
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Il se réconcilia avec lui-même et il s'aima l'aimant.
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