« Lire un livre qui nous plaît, c'est formidable, mais rencontrer l'auteur ou l'autrice, c'est une double chance ! »
Ce mois-ci Bienvenue au club s'est rendu à Manosque, au club de lecture de la médiathèque d'Herbès, en lien avec le festival des Correspondances de Manosque. Un club un peu particulier puisqu'il accueille un auteur en résidence. Cette fois, c'est Salomé Kiner qui s'est prêtée à l'exercice en soumettant une liste de lecture aux membres.
Ce mois-ci les membres nous parlent de:
Je suis une fille sans histoire - de Alice Zeniter aux éditions L ArcheBeauté fatale - de Mona Chollet aux éditions de la Découverte
Les Vilaines- Camila Sosa Villada aux éditions Métailié
La guerre n'a pas un visage de femme - de Svetlana Alexievitch aux éditions J'ai Lu
Lait Noir d'Elif Shafak aux éditions Phébus
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Si tu veux changer la manière dont les autres te traitent, tu dois d'abord changer la manière dont tu te traites. Tant que tu n'apprends pas à t'aimer, pleinement et sincèrement tu ne pourras jamais être aimée. Quand tu arriveras à ce stade, sois pourtant reconnaissante de chaque épine que les autres pourront jeter sur toi. C'est le signe que bientôt tu recevras une pluie de roses.
Si nous sommes la même personne avant et après avoir aimé, cela signifie que nous n'avons pas suffisamment aimé.
Je ne suis pas un de ces personnages pieux qui passent toute leur vie penchés sur des tapis de prière tandis que leurs yeux et leur cœur restent fermés au monde qui les entoure. Ils ne lisent le Coran qu'en surface. Je le lis dans les fleurs en bouton, dans les oiseaux migrateurs. Je lis le Coran qui respire, caché dans les êtres humains.

Brouillé est l'esprit des croyants si à chaque ramadan
ils jeûnent au nom de Dieu et qu'à chaque Aïd ils
sacrifient un mouton ou une chèvre pour racheter leurs
péchés, si toute leur vie ils s'efforcent d'accomplir le
pèlerinage à La Mecque et que cinq fois par jour ils
s'agenouillent sur un tapis de prière, mais que dans le
même temps il n'y ait pas place dans leur cœur pour
l'amour. Pourquoi prendre tant de peine ? La foi n'est
qu'un mot si l'amour ne réside pas en son centre, elle est
flasque, sans vie, vague, vide - rien qu'on puisse
véritablement sentir.
Croient-ils que Dieu réside à La Mecque ou à Médine
? Ou dans quelque mosquée ? Comment peuvent-ils
imaginer que Dieu puisse être confiné dans un espace
limité quand II dit justement : Ni Mes cieux ni Ma terre
ne M'englobent, mais le cœur de Mon serviteur croyant
M'englobe ?
Pitié pour le fou qui croit que les frontières de son
esprit mortel sont celles de Dieu tout-puissant ! Pitié
pour le fou qui pense pouvoir négocier et régler ses
dettes avec Dieu ! Pensent-ils que Dieu est un épicier
qui tente de soupeser nos vertus et nos méfaits sur deux
balances ? Est-Il un clerc méticuleux qui note nos
péchés dans Son livre de comptes afin que nous Le
remboursions un jour ? Est-ce là leur idée de l'Unicité ?
Ni épicier ni clerc, mon dieu est un dieu magnifique.
Un dieu vivant ! Pourquoi voudrais-je un dieu mort ?
Vivant, Il est ! Son nom est al-Hayy - l'Éternel. Pourquoi
errer dans la peur et l'angoisse, toujours laisser les
prohibitions et les limitations me restreindre ? Il est
l'infiniment compassionné. Son nom est al-Wadud. Il est
tout entier digne de louanges. Son nom est al-Hamid.
Beau au-delà de tous les rêves et de tous les espoirs. Al-
Jamal, al-Kayyum, al-Rahman, al-Rahim. Dans le vent
et les inondations, sec et assoiffé, je chanterai, je
danserai pour Lui jusqu'à ce que ploient mes genoux,
que s'effondre mon corps et que mon cœur cesse de
battre. Je briserai mon ego en mille morceaux, jusqu'à
ce que je ne sois plus qu'une particule de néant, le
passeur du vide pur, la poussière de la poussière de Sa
grande architecture. Avec reconnaissance, joie et
persévérance, je loue Sa splendeur et Sa générosité. Je
Le remercie à la fois pour tout ce qu'il m'a accordé et
pour tout ce qu'il m'a refusé, car Lui seul sait ce qui est
bon pour moi.
Bienheureuse et riche est votre vie, pleine et complète --- à ce que vous croyez. Jusqu'à ce que quelqu'un arrive et vous fasse comprendre ce que vous avez raté tout ce temps. Tel un miroir qui reflète plus ce qui manque que ce qui est là, il montre les vides de votre âme -- les vides que vous avez refusé de voir. Cette personne peut être un amant, un ami ou un maître spirituel. Parfois il peut être un enfant sur lequel veiller. Ce qui compte, c'est de trouver l'âme qui va compléter la vôtre. Tous les prophètes ont donné le même conseil : trouvez celui qui sera votre miroir ! Pour moi ce miroir est Shams de Tabriz.
Rûmi
Peu importe qui nous sommes et où nous vivons, tout au fond, nous nous sentons tous incomplets. C'est comme avoir perdu quelque chose et éprouver la nécessité de le retrouver. Quel est ce "quelque chose" ? La plupart d'entre nous ne le découvrirons jamais. Et parmi ceux qui y parviennent, plus rares encore sont ceux qui partent à sa quête.
Tout l'univers est contenu dans un seul être humain : toi. Tout ce que tu vois autour de toi, y compris les choses que tu n'aimes guère, y compris les gens que tu méprises ou détestes, est présent en toi à divers degrés. (...) Si tu parviens à te connaitre totalement, si tu peux affronter honnêtement et durement à la fois tes côtés sombres et tes côtés lumineux, tu arriveras à une forme suprême de conscience.
Est, ouest, sud ou nord, il n'y a pas de différence. Peu importe votre destination, assurez-vous seulement de faire de chaque voyage un voyage intérieur. Si vous voyagez intérieurement, vous parcourrez le monde entier et au-delà.
Ne te demande pas où la route va te conduire. Concentre-toi sur le premier pas. C'est le plus difficile à faire.
Tu peux étudier Dieu à travers toute chose et toute personne dans l'univers parce que Dieu n'est pas confiné dans une mosquée, une synagogue ou une église.