Un ami, un amant, un frère qui n'est plus, m'avait dit que seuls les animaux blessés pouvaient s'accepter et que leur douleur s'apaisait dans la complainte silencieuse que leur coeur blessé déversait comme un hymne à la nuit.
Il m'a fallu du temps mais aujourd'hui, j'ai compris. Et je ne peux m'empêcher de les maudire, eux qui se sont enfuis de cet engrenage sinueux qu'est cette vie, en me faisant promettre de continuer leur rêverie.