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3.43/5 (sur 147 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Marbourg , 1959
Biographie :

Elisabeth Herrmann est une auteure allemande.

Elle a travaillé comme journaliste de radio et de télévision avant de se consacrer à l'écriture en 2007.

Elle a également réalisé des documentaires pour la télévision.

Elle a écrit plusieurs romans policiers qui ont reçu des prix et dont certains ont été adaptés à la télévision.

"La Nettoyeuse" ("Zeugin der Toten", 2011) est son premier livre traduit en français. Il a été couronné dans son pays par le prix du meilleur roman policier.

Elisabeth Herrmann vit à Berlin.

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Bibliographie de Elisabeth Herrmann   (5)Voir plus

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Témoins des morts au Fleuve Editions Judith Kepler, 29 ans, est une jeune femme taciturne et solitaire. Après des années d'errance, elle a décidé de mettre son caractère bien trempé au profit d'un métier hors du commun : nettoyeuse de maison après un décès. Scènes de crime, morts accidentelles... elle a déjà tout vu. Mais un jour qu'elle est appelée au domicile d'une jeune femme assassinée, elle découvre son propre dossier d'admission dans un orphelinat de l'ancienne RDA. Que fait donc ici ce document qu'elle croyait disparu ? Est-il lié au meurtre ? Dévorée par la curiosité, Judith contacte un ancien agent des services secrets ouest-allemands, pour élucider avec lui le mystère de son histoire familiale. Elle comprend très vite que les blessures de la guerre froide sont loin d'être toutes refermées

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Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
Tes élèves jouent à des GN. Cela signifie jeu de rôle grandeur nature. Un groupe de personnes plus ou moins cinglées se rencontre et joue à un jeu. Soit de manière purement virtuelle, sur le papier, soit dans le cadre d’une rencontre. La rencontre dure un ou plusieurs jours et répond à une thématique bien précise : science-fiction, genre fantastique, Moyen Âge et ainsi de suite. On enfile des fringues adaptées au scénario et on se glisse dans la peau d’un autre, le temps de la partie. On peut être humain ou loup-garou. Vampire ou elfe. Homme ou femme, bon ou méchant.
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Aide-moi.

Le chien leva la tête et tendit l’oreille. Personne à
part lui ne semblait avoir entendu. (...)

L’appel qui l’avait réveillé était inaudible, sauf pour lui et les autres chiens – mais ceux-là dormaient. Ou bien ils étaient sourds. Ou bien ils ne sentaient pas ce qui accompagnait l’appel.

Quelque chose d’ancien, d’aussi vieux que la nuit des temps, d’aussi vieux que les histoires des hommes sur leurs braves et fidèles compagnons.
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Ce que vous révélez aujourd'hui sur vos amis via Facebook s'obtenait autrefois au prix de longues séances de torture.
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Saloperie de portable. Il avait été beaucoup trop négligent, l'avait trop souvent laissé traîner. Mais comment ne pas avoir un minimum de confiance en la personne avec qui l'on vivait depuis vingt ans ?
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Poussé par une impulsion inexplicable, je l’examinai plus attentivement. Et c’est alors que je le découvris : un symbole était dessiné sous le siège de la chaise. Je la retournai . C’était une couronne noire. Je regardai sous la chaise de Maximiliane : le même dessin, une couronne noire que quelqu’un avait gribouillée hâtivement avec un pastel noir.
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Moi, Judith Kepler.
J'avais une mère et un père. Et je pactise avec le Diable pour savoir qui les a tués.
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Un rai de lumière entra par la fenêtre et glissa comme un spectre sur les murs presque nus. Martha hésita, puis finit par ôter les écouteurs. Elle les fourra, câble compris, dans l'armoire, qu'elle referma à clé, bien que cette précaution fût contraire aux règlements tacites. Elle s'approcha de la fenêtre et regarda avec dépit le ciel parsemé d'étoiles. Si près de la mer, elles étaient, avec la lune, plus claires qu'ailleurs. Le spectacle en devenait presque romantique. Sauf que Martha Jonas était tout sauf romantique. Du moins pas les dimanches soir entre 22 heures et minuit. Par temps couvert, ça captait mieux. Pourquoi ? Elle n'en savait strictement rien. Sans doute parce que les nuages conduisaient mieux les ondes courtes. On était en août, et tout ce qu'elle souhaitait, c'était un ciel gris et de la pluie. Elle retenterait le coup dans une heure.
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Martha traversa sa chambre à pas de loup et entrebâilla la porte. Devant elle, le majestueux couloir était plongé dans l'obscurité. Par une fenêtre de la façade principale, le pâle clair de lune effleurait le linoléum, sur lequel l'ombre de la croisée s'allongeait démesurément. Deux grands dortoirs bordaient le couloir des deux côtés ; de longs bancs en bois étaient disposés devant les entrées. Rien n'indiquait que cette nuit serait différente des autres. Extinction des feux à 19 heures, dernier rappel à l'ordre à 20, silence complet à 21. Celle qui se risquait à enfreindre le couvre-feu devait avoir une bonne raison, ou alors très envie de prendre une douche glacée à la cave. Tout était calme. Mais bientôt Martha entendit des pas feutrés et vit Trenkner monter l'escalier.
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C'était donc ça. Une nouvelle recrue. Elle ferma la porte avec précaution et regagna son lit. Elle s'assit sur le bord et réfléchit : devait-elle se manifester ou non ? Sans doute une admission en urgence. Ça arrivait de temps en temps, quand la police était forcée d'intervenir au sein de familles dont les mœurs n'avaient pas leur place dans l'ordre socialiste. Les cas de négligence ou d'abandon étaient passés sous silence, et l'on faisait disparaître les preuves vivantes dans des foyers spécialisés comme celui-ci, où tout était mis en œuvre pour remettre ces rejetons dans le droit chemin, y compris, s'il n'y avait pas d'autre choix, en employant la manière forte. Un détail pourtant la chiffonnait : la voiture garée devant l'établissement n'était pas un véhicule de police.
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C'était Hilde Trenkner, la sous-directrice du foyer. Une femme proche de la soixantaine qui, avec le temps, avait acquis plus de pouvoir et d'influence que la plupart de ses supérieurs. Trenkner entretenait des relations étroites avec les membres du conseil régional ainsi qu'avec certains messieurs mystérieux et sans noms. Comme celui qui, à cet instant, démarrait sa Wartburg noire et franchissait lentement le portail. La femme le referma derrière lui, aussi précautionneusement qu'elle l'avait ouvert. La voiture s'arrêta entre le terrain de jeux et le perron. Un homme vêtu d'un cache-poussière clair par-dessus son costume descendit, ouvrit la portière côté passager et en sortit ton paquet volumineux enveloppé dans des couvertures. Il suivit Trenkner à l'intérieur.
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