Tous, infirmières et médecins, ont besoin, autant que les familles des patients, d'un coin isolé où pleurer. S'il n'y avait pas cette hiérarchie propre au monde médical où les médecins estiment qu'ils ne doivent pas faire part de ce qu'ils éprouvent, où les infirmières craignent d'être disqualifiées si on les voit verser une larme - si nous pouvions être ensemble, tout simplement, comme des êtres humains qui partagent leur chagrin et leurs inquiétudes, le travail en commun serait beaucoup moins éprouvant.