Citations de Elise Broach (32)
Vous pouvez passer des mois et des mois avec quelqu'un et ne rien apprendre de cette personne, et à l'inverse, la découvrir en quelques minutes, grâce à une seule histoire. Peut-être que chacun d'entre nous a une histoire, une seule, qui explique qui nous sommes réellement.
Sur le moment, nos réactions nous avaient semblées justes. A présent, ça ressemblait à une suite hasardeuse d'accidents et d'erreurs.
Tout acte a des conséquences. Pas seulement les choses qu'on fait mais aussi celles qu'on ne fait pas.
Il y a des moments où tout bascule, et de manière si soudaine, un battement de cils, à peine le temps de reprendre son souffle. C'est comme s'il y avait une ligne entre avant et maintenant, et que vous pouviez sentir le moment exact où vous la franchissez, et vous ne voulez pas la franchir parce que vous savez qu'il n'y aura pas de retour en arrière possible. Comme quand on a découvert la fille.
" Ses yeux étaient grand ouverts, figés sous la pluie. Elle était morte."
- C'est le trajet le plus ennuyeux de ma vie.
kit a grogné :
- Et sa intéresse qui ?
-Tout ce qui est fun est illégal.
- J'aime t'embrasser, il a dit.
Je l'ai regardé droit dans les yeux.
- Moi aussi, j'aime t'embrasser.
C'est seulement plus tard que j'ai repensé à ses morts, "J'aime t'embrasser", et pas "Je t'aime".
Les visages sont différents dans le sommeil. Détendus, ils révèlent leur vrai caractère, retrouvent leur ancienne innocence, débarrassées des masques que les gens portent le jour.
-(...) C'est ça le divorce. Vous gardez chacun la moitié des affaires, mais pas celle que vous voulez.
« Lorsque le bureau fut à nouveau vide, Marvin se mit à explorer. Il descendit de la table et s'avança vers le mur du fond avant de grimper rapidement jusqu'au rebord de la fenêtre. La vue sur le parc était dégagée. Marvin apercevait les arbres dépouillés de feuilles. Les allées dessinaient des lignes noires sur les pelouses blanchies par le givre. Au loin, des passants emmitouflés dans des manteaux sombres se hâtaient vers leur travail, tels de petits points insignifiants. 'Ce doit être comme ça que les humains voient les cafards', pensa Marvin. » (pp. 103-104)
" Ce qu'est la beauté, je l'ignore, mais elle se rapporte à beaucoup de choses. "
- Si on regarde assez longtemps la chose la plus ordinaire, elle peut paraître magnifique.
- (...) Les humains ont des vies tellement compliquées tu ne trouves pas ? Pourquoi volerait - on quelque chose qu'on ne peut pas vendre et qu'on ne peut même pas accrocher dans son salon ?
Marvin hésita. Pour sa part, il comprenait parfaitement.
- Peut - être juste pour le posséder. Parce que c'est très beau... et que, comme ça, tu peux le regarder quand tu veux.
- Ça n'a aucun sens, fit remarquer maman. Et ce n'est pas juste.
- Oui, confirma papa. Les hommes sont champions dans l'art de se créer des problèmes.
Marvin se tourna vers lui. Maman et papa étaient toujours si fiers de lui, même quand il n'y avait pas vraiment de quoi.
[...] c'était plutôt agréable de savoir que ses parents croyaient inconditionnellement qu'il pouvait tout faire et, en plus de ça, montraient leur fierté chaque fois qu'il accomplissait quelque chose.
Vous pouvez passer des mois et des mois avec quelqu'un, et ne rien apprendre de cette personne, et à l'inverse, la découvrir en quelques minutes. grâce a une seule histoire. Peut-être que chacun d'entre nous a une histoire, une seule, qui explique qui nous sommes réellement.
" Personne ne voit vraiment une fleur. Elle est si petite et nous avons si peu de temps. Voir prend du temps, tout comme avoir un ami. "
On se laisse prendre à l'histoire de ces trois jeunes avec pour toile de fond le désert de l'Amérique.
Les rebondissements sont bien amenés, ils maintiennent l'intérêt du lecteur.
Mais, une fois le livre fermé, on oublie les personnages très facilement!!
On ne peut jamais deviner ce que les gens sont vraiment, au fond d'eux.
Je l'ai embrassé, et j'ai continué à l'embrasser jusqu'à ce que je sente son hésitation s'évaporer dans le noir et que je ne puisse plus dire où mon visage commençait et où s'arrêtait le sien.