Pékin nous épuise. sans violence, subtilement, elle nous entraine dans un inévitable tourbillon de gens, de routes, de couleurs, d'objets.[...]
Pékin se moque de ses habitants. Elle les noie, les essore, les écrase.[...]
Pékin ne laisse aucune chance à ceux que la fatigue a saisis. Ils sont broyés et laissés sur le rebord. (p21-22)
Car, j'ai peur. Je ne veux pas disparaitre, je ne veux pas me noyer dans la foule. Je ne finirai pas en nombre, un de ces millions de nombres indistincts et abstraits