Elixa Everett

Avoir des fantasmes secrets pour son demi-frère était une chose, mais de véritablement tenter quelque chose avec lui était risqué.

Acceptant sa main, Alyssa se leva, l'examinant des pieds à la tête. Elle ne pouvait pas imaginer qu'une femme puisse ne pas vouloir d'Evan. L'idée lui semblait ridicule. D'accord, elle le connaissait depuis seulement un mois, mais il lui semblait que pendant ce mois, elle avait glané d'importantes informations. Il était gentil, drôle, sexy comme pas permis... Et en ce qui concernait le sexe... tellement incroyable que c'était à en avoir le souffle coupé _ en tout cas pour elle.
Elle soupçonnait que ce sentiment était réciproque.
Voyant son expression perturbée, Evan amena la main d'Alyssa à ses lèvres, la retourna et lui embrassa la paume.
"J'admets qu'à cause de mes expériences passées, faire confiance est difficile pour moi, mais c'est mon problème... pas le tien."
Il tira doucement sur sa main
"Rentrons maintenant. Il y a de la lingerie que je suis impatient que tu essayes devant moi."

Son loup, son protecteur, n'est que le sous-titre du livre.
Le titre principal du livre a été traduit en accord avec la version originale !
Avez-vous les connaissances nécessaires en anglais et en français pour prouver que la traduction est mauvaise ?
Ne pas aimer l'histoire, la trouver vulgaire ou pas assez dévéloppée, ou peu intéressante, en fonction de vos goûts personnels est une chose. Mais se permettre de critiquer ainsi le travail de quelqu'un est mal venu. Si vous aviez les connaissances nécessaires pour critiquer objectivement une traduction, vous seriez capable de lire en anglais et n'auriez pas besoin de lire les versions en français !

“Je suis sûre qu’il y a un tas de femmes qui attendent que tu fasses le premier pas. ” Elle espérait parler aussi nonchalamment que possible, mais elle craignait de ne pas y arriver.

Il fit un pas vers elle, raccourcissant la distance entre eux, laissant juste un petit centimètre entre leurs deux corps. “Et bien, j’ai quelqu’un de particulier à l’esprit, mais j’ai eu l’impression qu’elle n’était pas du tout intéressée.”

Les yeux verts d’Evan semblèrent s’enfoncer en elle et alimenter son désir pour lui. Elle souhaitait pouvoir passer outre ses insécurités et juste prendre un risque. Il n’avait pas d’attache, elle en était maintenant sûre à cent pour cent. Il la voulait, ça devenait douloureusement évident. Pourquoi ne pouvait-elle pas faire un pas et mettre fin à la distance qu’il y avait entre eux?

“Et bien, peut-être qu’il faut que tu sois un peu plus combattif pur obtenir ce que tu veux?” Elle passa sa langue sur sa lèvre inférieure, la faisant ainsi briller, le suppliant de l’embrasser. Les yeux d’Evan se posèrent sur sa bouche, suivant sa langue, un air affamé dans les yeux. Rassemblant son courage, elle continua, “Peut-être qu’elle a eu de mauvaises expériences dans le passé et qu’elle est un peu timide et ne veux pas présumer quoi que ce soit. Peut-être qu’elle a besoin que tu sois plus direct? ”

Il leva les yeux pour à nouveau rencontrer ceux d’Alyssa. “J’aurais espéré que cette personne puisse être capable de voir à quel point je suis fou d’elle. Si on ne m’avait pas dit qu’elle était déjà avec quelqu’un, peut-être que je l’aurais été. ”

On lui a dit que j’étais déjà avec quelqu’un? Mais qui? À peine la question entra dans son esprit, que la réponse se présenta à elle. Samantha! Elle refoula la colère qui montait en elle. Elle aurait une petite conversation avec Samantha lorsqu’elle retournerait au travail. Pour le moment elle avait des choses plus importantes à gérer, c’est à dire Evan, qui se rapprochait encore d’elle, ses lèvres effleurant légèrement celles d’Alyssa.

“Il ne te reste qu’une semaine Alyssa, après la chasse est ouverte.”

L’agacement grandissant en elle, Alyssa Thornton plissa ses yeux foncés et fixa Samantha par-dessus son épaule. Son attention fut attirée par le boulot à faire ; admirer l’une des choses les plus belles qu’elle ait jamais vu à travers la vitre latérale du café, tout en faisant semblant d’essuyer les tables dans la grande salle, Evan London.

Evan était le nouveau pompier de la caserne qui se trouvait en face. Et comme elle, il travaillait généralement de nuit. Les filles du café avaient une règle ; il leur fallait “ revendiquer ” l’homme qui les intéressait. Cela le rendait hors limite aux autres filles du café. Celle qui avait revendiqué l’homme disposait d’un mois pour l’attraper, ou il redevenait libre à la chasse.

Alyssa avait revendiqué Evan à l’ instant où elle avait posé les yeux sur lui, mais il semblait y avoir un petit problème ... Ces dernières semaines – depuis un mois maintenant- ils semblaient avoir établi une bonne et solide amitié.

“Salut les filles,” Samantha claironna tout en sortant du café, après avoir fini ses huit heures de travail, laissant Alyssa et sa collègue Jenny pour les horaires de nuit.

Comme Samantha se dandinait sur le parking en direction de son véhicule, Jenny - une femme dans la cinquantaine et raisonnable – arriva derrière Alyssa et se tint à côté d’elle. Tout en regardant Evan, elle faisait semblant d’aider au ménage de la grande salle. “Tu réalises que dès que la semaine est finie, elle sera sur lui avant même que tu puisses cligner de l’œil. ”

Alyssa grogna, oui, elle savait parfaitement que Samantha se jetterait littéralement sur lui la minute où la semaine serait terminée. Samantha était l’équivalent d’un piranha quand il s’agissait d’hommes. Elle avait ceux qu’elle voulait et elle les dévorait rapidement, passant au suivant facilement. Et Evan, doux et sexy comme pas permis était une proie succulente.

Sa mère l'avait prévenue de ne pas trop s'éloigner de leur maison, mais elle n'avait pas écouté. Elle avait déambulé et aimait la sensation de se retrouver dans un endroit profondément sauvage. La forêt était le seul endroit au monde dans lequel elle se sentait complètement à l'aise _ jusqu'à aujourd'hui.

Elle n'avait jamais pensé que tomber aussi amoureuse de quelqu'un soit possible.  Et puis merde, après avoir été presque tuée par son ex fiancé, elle avait eu de sérieux doutes sur la possibilité de jamais retomber amoureuse d'un homme. Mais voilà, elle était là, dans une vieille roulotte pourrie, qui puait le sexe et la moisissure, blottie dans les bras de l'homme à qui elle sentait qu'elle devait la vie, et éprouvant les mêmes sentiments que lui. Elle n'avait aucun doute maintenant, elle aussi était en train de tomber amoureuse.

"Je t'aime, Adrianna. Je t'ai aimée depuis le jour où j'ai posé les yeux sur toi. Quand tu étais enfant, j'ai ressenti la responsabilité de veiller sur toi et de m'occuper de toi. Comme tu devenais la femme que tu es aujourd'hui, ces sentiments se sont changés en besoin de t'avoir. De te réclamer comme mienne."

Elle était la seule et unique chose qui donnait un sens à sa vie en ce moment et il chérissait tout ce qu'elle était, de sa beauté – c’était une femme absolument magnifique – à sa gentillesse et son esprit vif. Elle était à ses yeux la femme parfaite et il remerciait Dieu chaque jour de l'avoir dans sa vie.

Les vêtements qu’elle portait ne mettaient pas vraiment en valeur le corps qu’il savait qu’elle dissimulait sous ces couches de tissus. Il avait senti ses courbes quand elle l’avait chevauché et cela l’avait excité plus qu’il ne l’aurait imaginé.Peut-être était-ce le fait qu’elle n’exhibait pas son corps qui le faisait mourir d’envie de peler une à une les couches de vêtements et de révéler ce qu’il y avait au-dessous. Sa curiosité lui fit penser à son passé. Elle était en sorte comme les mystérieux sachets surprises qu’ils achetaient au magasin de jouets quand ils étaient enfants. Ils avaient toujours une vague idée de ce qu’ils allaient avoir mais il y avait toujours ce moment d’impatience comme ils déchiraient le sac et s’émerveillaient devant la surprise.