Elizabeth Anne Scarborough

Rose, 35 ans, est une assistante sociale désespérée par les rouages administratifs inefficaces et la misère croissante qui se déverse dans les rues de Seattle. Lorsqu’elle achète une graine de moutarde en pendentif dans une friperie, la vendeuse lui dit de faire un vœu et elle s’y prête avec légèreté : Elle demande de l’aide pour tous ses administrés en difficultés. C’est alors qu’arrive une fée dans un drôle de carrosse, qu’une jeune adolescente nommée Neige se fait recueillir par 7 anciens soldats qui vont la sauver d’un joint empoisonné, que deux enfants attirés par une maison en pain d’épice au centre commercial se font enlever par un pédophile, que la fée marraine transforme le méchant chasseur en crapaud, qu’elle n’a plus assez de magie pour sauver les deux enfants… Et que tout le monde, y compris le policier de service, compte alors sur un chat qui parle !





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Combien de fois vous êtes-vous dit que la vie n’était décidément pas comme dans les contes de fées de votre enfance ? Et combien de fois avez-vous souhaité pouvoir plonger dans cet univers magique ? Elizabeth Ann SCARBOROUGH l’a fait pour vous : Elle dépeint dans ce roman le monde actuel, avec des personnages modernes – des gentils un peu dépassés et parfois dépités, des gros méchants qui les embêtent - mais y insère en plus quelques créatures magiques pour venir à leur secours, tout cela en s’appuyant sur quelques archétypes de contes connus ; Et le tour est joué ! C’est donc une tempête enchantée qui s’abat sur Seattle, mêlant tous les contes de notre enfance dans une comédie moderne, enrobée d’un humour bon enfant. Cette histoire nous enseigne que la magie à elle seule ne suffit pas à faire tourner le monde, et que la solidarité entre les Hommes est un grand pouvoir sans lequel rien n'est possible...





Par moment, la plume m’a rappelé ces romans enfantins de la bibliothèque verte, bien écrit mais gentiment scolaire, puis ça s’estompe à d’autres moments. L’ensemble est donc lisible par un grand nombre de personnes : Les plus jeunes qui ont encore un pied dans cet univers doux et magique, et les plus grands à qui un petit saut en enfance peut faire le plus grand bien. Pour ceux qui, comme moi, sont complètement novice dans le monde de la science-fiction fantasy mais rêvent d’un peu de magie et d’évasion - qui hésitent à relire les contes qu’ils connaissent, mais craignent aussi l’immersion dans le domaine particulier de la fantasy - ce roman chez « J’ai lu » peut être un petit intermède simple et amusant : Un récit au goût d’enfance mais qui donne envie d’approfondir ce genre littéraire qui fait rêver… Il y aura donc d’autres adaptations de contes à venir dans ma bibli !


Lien : http://onee-chan-a-lu.public..

Salut les Babelionautes

Deuxième tome de la trilogie des Forces, toujours sous les plumes Anne McCaffrey et Elizabeth Anne Scarborough, nous en apprenons un peu plus sur l'état de prescience de la planète.

D'abord l'état de santé de Yana, au lieu de se détériorer comme l'avait prédit ses médecins, s'améliore durablement.

Ensuite elle va prendre conscience que la planète est vivante, éveillée par la terraformation qu'elle a subit pour la rendre propre a une colonisation.

Mais la société intergalactique a décidé d'extraire le minerai de la planète Effem, et elle est en bute a une résistance dont les colons sont solidaires.

Mais se n'est pas un affrontement brutal, plutôt une dérobade quand on leur demande leur aide.

Mais l'un des dirigeant de cette société va vivre, dans une caverne, une expérience qui va chambouler ses certitudes.

Va s'en suivre un conflit comme jamais l'Humanité n'a eu a faire face.

Car comment lutter contre une planète?

A peine fermer ce livre je me suis jeté sur le troisième sans prendre le temps de donner un avis sur Babelio.

La Traduction est la encore de Simone Hilling, qui avec ses confrères permettent a ceux qui ne sont pas Anglophone de pouvoir découvrir ses pépites de S.F, je les en remercie de tout cœur.

Salut les Babelionautes

Cette Trilogie d'Anne McCaffrey et Elizabeth Anne Scarborough trônait dans ma bibliothèque depuis quelques années mais je n'avais pas encore pris le temps de la lire.

Pourtant ce sont deux Auteure que j'adore, mais tellement de livre se bouscule dans ma PAL, que je remettais toujours leur lecture.

Donc j'ai ouvert le tome 1 avec une grande fébrilité, ne sachant pas a l'avance ce que me réservait sa lecture.

Donc on arrive sur la planète Effem ou doit prendre une retraite forcé Yana Maddock, commandant d'une unité qui a péris sous les coups de Rebelles et ou elle a subi des dommages aux poumons qui la rende inapte pour l'armée. Mais ce qu'elle va trouver sur cette planète est loin de toutes appréciations humaines.

J'ai suivis le cours du récit sans avoir aucune idées de la direction que les quatre mains de ses auteures allait lui faire prendre.

C'est de la bonne SF des années 90 et très bien traduite par Simone Hilling et pas Anne McCaffrey comme il est écrit.

Je continue ma relecture des Anne McCaffrey avec le planète opéra La trilogie des Forces. De cette série j’avoue que je n’ai pas l’impression de me rappeler des tomes autres que le premier, un peu comme ça me l’avait fait pour la Transe du Crystal.



Dans ce livre nous suivons Yana. Employée par la Compagnie (oui, avec un C majuscule) qui possède la planète d’Effem et l’a terraformée.



Les médecins donnent 1 an à vivre à Yana. Elle a eu les poumons détruits dans sa précédente affectation par un gaz toxique qui a tué toute son équipe et de nombreux autres employés de la Compagnie quand une révolte d’autochtones (qui appartiennent aussi à la compagnie mais sans faire parti du personnel actif) est entrée dans la station pour essayer de trouver de la nourriture car ils étant en train de mourir à cause d’une terrible de famine sur la planète.



Effem semble être la planète idéale pour se ressourcer. Planète glacière ou la température ne monte guère au delà de zéro, récemment terraformée (200 ans), l’air y est encore pure et la population très restreinte.



Mais une fois sur place elle se rend compte que tout n’est pas rose. Déjà l’air glacial peut faire encore plus de dégâts sur ses poumons endommagés si elle ne prend pas garde. Et en plus la Compagnie est très mécontente de l’état de la planète et semble penser que c’est la faute des autochtones.



En effet Effem est une planète très spéciale. En dehors de la base qui est un grand complexe chauffé à grands frais et toujours à température constante, le reste est toujours plus ou moins en contact avec les températures glaciales (qui peuvent aller au delà de -100) de la planète. Du coup tout ce qui est technologie n’y résiste en général pas, ou alors rarement sur du matériel bien isolé, entretenu et maintenu à température correcte h24 comme par exemple les deux traîneaux électriques qui servent pour transporter le matériel ou les personnes importantes de la base à la « capitale » de la planète.



Le reste des habitants vivent sans eau courante, sans électronique, avec juste un peu d’électricité juste pour s’éclairer (mais pas assez pour se chauffer, ça se fait au bois). C’est une vie très rude, et un retour à la nature que Yana n’attendait pas et ne s’imaginait même pas exister encore quelque part dans la galaxie.



Le premier point que n’aime pas la compagnie est le fait qu’elle pense que le laboratoire de génétique qui est installée dans la capitale n’a pas suivi ses ordres et a fait « apparaître » des espèces non sélectionnées par eux.

En effet nombreux sont les animaux étranges et non conformes qu’on retrouve dans les environs ce qui devrait être impossible vu qu’il y a 200 ans la planète était un bloc de glace sans la moindre vie.



Le second gros problème vient que de l’espace la Compagnie a détecté de nombreux matériaux. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont entreprit sa terraformation à la base. Mais malgré tout leurs efforts, aucune mission entreprise pour s’installer dans les zones en question n’a survécu.



Certes le climat est encore très instable, il change d’une heure sur l’autre sans qu’on puisse le prédire. Des fois vent brutaux et extrêmement froids démarrent et tuent tout ce qui n’est pas abrité sur son passage Ou même des fois l’inverse, un regain très rapide et inattendu fait fondre les rivières et provoque avalanches, glissement des terrain ou une montée des eaux inattendue.



Mais c’est tout de même vraiment pas de chance pour que ça arrive à toutes les missions lancées sur ce sujet, sans exception. Hors ces missions sont toujours gérée plus ou moins par des autochtones. Le transport qui se fait en traîneaux à chiens, seul moyen stable de voyager dans la neige quand on n’a rien d’autre. Et ils sont aussi engagés comme guides et assistants pour trimbaler le fragile matériel de sondage.



Du coup quand Yana arrive et qu’elle ne peux plus vraiment travailler pour la Compagnie du fait de son invalidité, le colonel en charge de la base lui propose un marché. En échange d’une augmentation de sa pension (qui est très très faible vu qu’elle est encore jeune et n’a pas pu cumuler beaucoup avant d’avoir son accident), elle devra enquêter sur la question et essayer de trouver si c’est vraiment les indigènes qui sont responsables des échecs successifs ou si c’est juste le hasard.



Mais bien sur Yana se retrouve avec un conflit d’intérêt car elle c’est prise d’amitié avec les indigènes qui lui sont tous venus en aide généreusement depuis son arrivée. Elle n’aurais jamais survécu sans eux, avec juste l’aumône que lui donne la Compagnie. Même la boutique de la Compagnie à la capitale n’a pas suffisamment de matériel pour faire survivre une personne sans aide extérieure !



Mes ses « supérieurs » s’en foutent un peu, ils pensent que si les indigènes ont survécu par eux même depuis 200 ans, c’est que ça doit pouvoir se faire. Du coup seule la solidarité d’une communauté soudée permet de survivre sur Effem.



Ceux ci ont d’ailleurs été totalement abandonnés par la Compagnie. Même ceux recrutés sur la base sont illettrés et sans culture. Ils n’y a pas de livres sur la planète vu que le livre papier n’existe quasiment plus dans ce monde, et que les appareils électroniques habituellement utilisés pour faire la classe ne fonctionnent pas. Tout repose donc sur une tradition orale. Le quotidien et les événements marquants sont racontés sous forme de chansons.



On retrouve la une des marottes de l’autrice (on retrouve le chant comme élément principal dans Pern, dans la Transe du Crystal, dans Le vaisseau qui chantait …). Toujours aussi sympa.



La planète semble de plus en plus mystérieuse au fur et à mesure. On sent qu’il y a quelque chose derrière. Yana ne veut évidemment pas que la situation finisse comme lors de son accident. Elle est tiraillée entre les autochtones qu’elle comprend, et la Compagnie qui lui fait peur par les décisions qu’elle prend, et le fait que ces décisions ne sont pas compatibles avec la réalité de la situation.



Le premier thème important est évidemment celui du retour à la nature en opposition avec le « tout technologie ». Les habitants sont tous descendant de peuplades habituées au froid, la majorité sont Inuit, Lapons, Yupik, ou Russes. Ils ont reprit comme leurs ancêtres les gestes artisanaux traductionnels, la médecine à base de plantes et l’entraide face au froid.



L’ensemble est donc très divers sur ce point la, et l’autrice n’hésite pas à insérer des personnages LGBT+ comme par exemple le couple qui « dirige » de façon non officielle la petite communauté qui est un couple lesbien.

La seule chose qui m’a un peu gêné est le fait que certains passages sont pour moi à la limite de la grossophobie. C’est expliqué par le fait que Yana a toujours vécu dans des stations ou l’espace est très restreint donc où ce genre de personnes n’existent pas (la Compagnie n’en emploie pas). Elle a donc une espèce de réaction d’étonnement qui frise le rejet qui se ressent dans sa description de la personne au premier regard, je trouve. Heureusement ses relations avec la personne en question évoluent vraiment au fil du récit donc ce n’est vraiment que sur le tout début que ça se ressent.



Yana évolue au quotidien et découvre ce monde froid et sans pitié. Elle passe de citadine (si on peut dire ça) déprimée à actrice de son quotidien. L’évolution de Yana est vraiment un des points centraux de ce premier tome. Elle apprend a apprécier son nouvel environnement au fur et à mesure, ainsi que tout les habitants et leurs façon de vivre.



On ne peux pas dire qu’on est sur un livre d’action, mais l’écriture très fluide de l’autrice fait que l’ensemble passe bien et se lit vite. Le mystère reste au cœur de tout mais on n’est pas non plus sur une enquête active, Yana ne va pas aller fouiller partout. Au final on est vraiment sur un livre d’ambiance.



Au final j’ai passé un bon moment dans cette redécouverte. L’autrice a su une fois encore m’emporter avec ses ambiances et ses personnages, ainsi que son usage de la musique et du chant. Je lirais la suite avec plaisir !
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Salut les Babelionautes

Avec ce tome trois de la trilogie des Forces de Anne McCaffrey & Elizabeth Ann Scarborough j’ai fini ce qui sera l’un de mes top cinq de 2019.

Curieusement il n'y a aucun avis sur ce livre, pourtant lu par 54 autres personnes.

Le récit continue alors que Yanaba Maddock et Sean Shongili se marie selon la coutume Effem.

Ensuite le récit, nous montre pour la première fois, des Effemiens se rendant sur Gal Trois, la plus grande des Cités Spatiales de ce secteur galactique, et le quartier général d’une demi-douzaine des entreprises les plus gigantesques, de même que le siège de Gal-Juridique, Gal-Maritime et autres agences spatiales.

Yana, est enceinte, mais la Commission de la CIC qui doit entériner sur la nature de la planète Effem doit se réunir et Yana accompagnée de Bunny et Diego doivent témoigner.

Mais rien ne se passe comme prévus et leur ennemis sont prêt a tout pour empêcher qu'Effem soit conforté dans son statut de planète presciente.

C'est de la bonne SF des années 90 et très bien traduite par Simone Hilling et pas Anne McCaffrey comme il est écrit.

Ce livre de fantasy se passe pendant la guerre du Vietnam. Kitty est une infirmière américaine et la première partie, qui pourrait presque être un roman classique, décrit son travail à l'hôpital, ses patients (des soldats américains et des vietnamiens du sud) et ses relations avec les autres personnes sur place. J'ai trouvé cette première partie bien écrite et assez captivante.



J'ai trouvé par contre que la deuxième partie partait un peu dans tous les sens. Les éléments de fantasy qui étaient quasiment inexistants jusque là tout à coup prennent le premier plan d'une manière peu crédible (pour autant qu'on puisse parler de crédibilité pour de la fantasy), et l'histoire connaît un certain nombre de rebonds qui m'ont paru artificiels, sans parler des passages qui m'ont semblé mal écrits, à la limite du compréhensible. Je me suis rendu compte que je ne m'intéressait pas à ce qui allait arriver à Kitty (mais la toute fin a été à nouveau intéressante).

Un réel bijoux à lire d'urgence! Mélange de drame et de conte, ce roman ne laisse pas indifférent!
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Une trilogie que j'ai lu il y a très longtemps mais qui m'a beaucoup marquée!

Yana est un personnage intéressant : courageuse, déterminée, elle arrive "en morceaux" sur une nouvelle planète où elle doit se reposer. Mais le côté "supérieur" de sa civilisation est très vite confronté à une culture différente, adaptée à la planète, avec une réflexion "écologique" très intéressante.

Intelligent et passionnant.
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Ce livre parait d'une désinvolture totale, mais il est en fait plein de noirceur. Les personnages de cette histoire semblent tous des réincarnations ) la vie plus ou moins revisitée des contes traditionnels (mais non moins cruels) de Grimm ou Andersen, avec la décadence des années 90 en plus.

Des fous, des tueurs, des drogués, des sévices sexuels, des brutalités sur femmes et enfants, et j'en passe! Il y a même une petite touche gore en extra, qu'on avait pas vu venir. Enfin au moins on ne tombe pas dans le pathos-mielleux, quoique...

Bon, vous l'aurez compris, c'est le conte moderne de cas sociaux à la sauce eau de rose, avec une assistante sociale héroïne au milieux d'histoires sordides qui finissent quand même bien. Mais puisque qu'il y a aussi une marraine magicienne hallucinée, et une histoire de joint empoissonné, je dirais: méfiez-vous des contes de fées!

Ce livre raconte l'histoire de Maggie Brown, sorcière domestique de son état. Sa vie se passe agréablement à récurer des casseroles et cuisiner admirablement à partir de rien. Mais un jour, un troubadour du nom de Colin, transformé en oiseau pour l'occasion par la grand mère de Maggie, lui apprend que sa soeur, Amberwine se serait enfuie avec un gitan, alors qu'elle était censée être mariée et heureuse à l'autre bout du pays. Ni une, ni deux, Maggie part pour le château de son censé beau-frère pour découvrir la vérité. Accompagnée par Colin, redevenu homme entre temps, elle va rencontrer sur son chemin une dragonne éplorée pour qui elle va jouer les conseillères conjugales, un prince transformé en ours, une licorne dont elle va tomber amoureuse, sa tante Sybil qui a la faculté de lire dans le présent et qui vit dans une maison en pâtisserie héritée d'une parente... entre autres choses diverses et variées !



Ce livre est délicieusement parodique et déjanté. Elizabeth Scarborough transforme avec humour et imagination les stéréotypes des contes de fées. Je me suis beaucoup amusée à le lire!
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Un petit vent de fraîcheur !!

C'est mon appel au printemps .



Ce "petit" roman est le premier d'Elizabeth Scarborough dans le style fantasy qui ait conquis les faveurs d'un éditeur. En fait, moi je l'aurais bien mis dans une collection jeunesse. Dans un univers reprenant beaucoup d'éléments aux contes de fées, elle nous livre ici un récit léger et plein d'humour. L'écriture est fluide et le tout se lit comme du petit lait (en référence à son familier, le chat). C'est donc une oeuvre idéale pour passer un bon moment sans trop avoir à réfléchir. C'est très ludique.



Maggie est une sorcière d'intérieur, rien de péjoratif hein ! Seulement, voilà, il faut qu'elle sorte chercher sa soeur en fugue. Tout se complique ...



Bonne lecture (possible depuis 1982)
Lien : http://question-sf.over-blog..

Première fois que je fourre mon nez et mes yeux dans un roman d’Anne McCaffrey et le fait par le biais de ce premier tome d’une trilogie de Planet-Opera.





L’autrice plante, dès le départ, le décors et son univers : une planète gelée et glaciale sur laquelle vit une population d’anciens colons. Mais voilà ! Un mystère entoure cette planète et ses habitants ; mystère renforcé par la disparitions répétée d’expéditions scientifiques. On y envoie donc la commandante Yana, en retraite forcée suite à des problèmes de santé, afin d’enquêter sur tout cela.





L’immersion dans le froid polaire de cette planète se fait rapidement et les secrets et non-dits des autochtones nous tiennent au début en haleine. Toutefois, cet intérêt s’est émoussé au fil de ma lecture car on en comprend vite la nature et les enjeux. L’intrigue perd dès lords de son mordant et j’y ai ressenti de nombreuses longueurs. Beaucoup de clichés aussi notamment dans l’écriture des personnages.





La lecture de ce roman n’en fut cependant pas désagréable et j’en ai apprécié la réflexion écologique tout comme la dénonciation de l’appareil politico-militaire. Pour autant, ce roman, se suffisant à lui-même (la fin étant une véritable fin) et n’ayant pas été plus transcendé que cela, je ne me pencherais pas sur la suite de la trilogie.

J'avoue que je m'attendais à un roman fantasy léger mais j'ai été bluffée : en fait il est magnifique et poignant !



Elizabeth Ann Scarborough a su marier avec brio l'univers de la fantasy et la noirceur de nos sociétés modernes. Ce roman dresse certes un tableau difficile de la vie réelle, mais nous rappelle aussi que malgré tout la magie est présente (pensez aux retournements de situation improbables, ou encore aux coïncidences, ...).



Côté conte on retrouve une bonne fée excentrique avec ses pouvoirs, des créatures magiques, des contes traditionnels revisités pour coller à notre réalité (par exemple ici Blanche-Neige ne reçoit pas une pomme empoisonnée mais un joint empoisonné).



Côté vie contemporaine on retrouve une héroïne assistante sociale très altruiste et beaucoup de drames d'actualités : drogue, pédophilie, folie humaine et autres brutalités et catastrophes.



Bref vous l'aurez compris pour le côté niais faudra repasser.

Si ce livre nous émerveille par son côté enchanteur il nous hante également par la cruauté dont il fait état. Et s'il y a une leçon a retenir de cette lecture c'est que seule la solidarité peut sauver l'humanité vers le destin funeste vers lequel elle se précipite.

Une fantasy drôlatique qui m'a changée des thrillers avec lesquels j'ai alterné pendant ce mois et de mes autres lectures fantasy, souvent bien sombres. On a la quête, la magie, les créatures extra-ordinaires mais le tout à une sauce très particulière.
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