Elle avait pris sur elle, autant qu'elle l'avait pu, la douleur du monde; car elle avait appris à prier. Pour la première fois de sa vie, la prière était devenue pour elle, non plus "l'occupation consciente de l'esprit, ou le son d'une voix suppliante", mais l'offrande, en sacrifice sans cesse renouvelé, de toute sa personnalité, dans chacune de ses pensées, de ses paroles ou de ses actions.