Le cabinet d’avocats ressemble à un asile de fous. Des assistants courent dans tous les sens avec des classeurs et des dossiers plein les bras, des secrétaires de l’équipe de nuit impriment et photocopient des documents, on dirait que la fin du monde est enjeu. Comme je ne suis jamais venue travailler dans ces conditions, tout me paraît bizarre et même un peu marrant. Je commence à rire, ce qui m’attire des regards noirs.