AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Elizabeth Tchoungui (21)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Tout est possible

Grâce à Lecteurs.com et aux Editions de l'Aube, je découvre Tout est possible et la parole de Elizabeth TCHOUNGUI lors de son entretien avec Agathe Cagé . Merci pour leur confiance.

Avec un tel titre, l’autrice lance une injonction ferme et définitive à toutes les femmes dont la vocation est de sublimer la cause féminine et de réussir là où on ne les attend pas. La victoire sera d’autant plus belle qu’elle rappellera à tous les bipèdes que sont les hommes qu’ils ont tort de se croire un peu trop vite et un peu trop souvent supérieurs à la gent féminine.

Ce n’est pas tant l’égalité que réclame l’autrice, c’est plus fondamentalement la supériorité de la femme en matière de gestion du quotidien et de l’avenir du Monde.

Elizabeth TCHOUNGUI peut-elle se permettre un tel discours ? Oui, sans doute quand on s’en réfère aux nombreuses prises de pouvoir qu’elle a pu mener à bien dans de nombreuses institutions où le machisme ambiant ne l’attendait absolument pas !

Ce discours est-il audible ? Oui, peut-être, pour toutes celles (ou ceux) qui sont à même de se réaliser dans cette quête de superpuissance !

Mais pour les autres ? Pour tous ceux que la vie a limité ou chez qui la maladie a réduit drastiquement les forces de combat disponibles pour une quête de pouvoir, l’injonction (paradoxale) ‘Tout est possible’ est bien dure à encaisser.

A lire donc par tous ceux qui ont besoin d’un alibi plus que d’un renforcement pour mener leurs combats de vie !

Les autres, abstenez-vous.

Commenter  J’apprécie          170
Le jour où tu es né une deuxième fois

Un récit dans lequel Elizabeth Tchoungui raconte le parcours de son fils autiste Asperger et son combat en tant que parent d'enfant différent. On retrouve les difficultés évoquées par tous les parents pour faire diagnostiquer leur enfant, pour les faire scolariser, avoir une AVS,...Un combat qui demande des moyens financiers, du temps, et énormément d'énergie.Elle dénonce le retard du système français dans l'inclusion de ses enfants.

Elizabeth Tchoungui met en avant la richesse que lui apporte son fils.

Parution le 14 novembre 2018
Commenter  J’apprécie          100
Je vous souhaite la pluie

Ngazan est une femme forte et fière de son peuple et d'elle-même. Elle refuse de s'abaisser à la prostitution ou de draguer tous les hommes blancs pour se sauver, elle tient à travailler et à se faire connaitre par elle-même. Mais quand elle rencontre Alexandre, c'est le coup de foudre. Très vite ils se mettent ensemble mais l'orgueil de Ngazan l'empêche de suivre tout de suite Alex en France car elle ne veut pas dépendre de lui. Elle finit par céder et la suite vous la découvrirez, je l'espère, par vous même en lisant ce roman.



L'héroine avec sa force et son courage donne d'emblée l'envie de connaitre ce qu'il va lui arriver et sutout comment elle va atteindre ses buts, ses rêves. Ses énervements légitimes ou exagérés rajoutent un réalisme à l'histoire qui n'empêche pas d'aimer ce personnage. Alex par contre ne m'a pas spécialement touchée. Si au début on en parle beaucoup, après l'arrivée en France il est toujours important mais un peu moins, on voit moins les détails de sa personnalité, j'ai trouvé ça un peu dommage.



J'ai apprécier l'histoire entre la fille noire et sa belle-famille blance. On y sent les tensions alors que la famille se dit non raciste. C'est un combat acharné que mène Ngazan tous les jours pour survivre au racisme mais aussi a l'absurdité de la vie en France. Par exemple voir un clochard dans la rue lui parait inconcevable. Au Cameroun tout le monde s'entre-aide même si ils sont pauvres.



L'histoire est bien écrite et accroche. Si le thème principale est le racisme, on y voit d'autres thèmes interressant comme la vie actuelle dans les pays Européens, le rêve européen (car si ce n'est pas le cas de Ngazan, certaines de ses amis viennent en France en espérant un avenir plein d'étoiles) et comment se faire connaitre dans la société actuelle, chacun ayant sa méthode bonne ou mauvaise.



Bref, un livre que je recommenderais certainement. Trop méconnu à mes yeux, je l'ai dévoré et je ne suis pas mécontente du tout de mon achat. A connaitre et à faire connaitre !
Lien : http://lalynx.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          70
Je vous souhaite la pluie

Ngazan, une jeune femme camerounaise rêvant de devenir écrivain, vit dans une famille pauvre à Yaoundé. Elle vivote en tenant dans la rue une petite call-box (1 parasol, 1 carton, 2 téléphones portables) et en étant serveuse le soir dans le petit restau de Tantine Good Chop. Pauvre mais fière. Contrairement à de nombreuses filles de sa génération, comme Hortense, elle avait trop d'orgueil pour faire boutique mon cul pour se faire éditer, avoir un diplôme ou séduire un blanc qui l'enmènerait vivre en Europe. Et pourtant, Alexandre aimera cette fierté insolente, n'hésitera pas à rentrer chez lui à Paris accompagné de la rebelle Ngazan. Pour elle, un exil pour le meilleur et pour le pire.







Non vraiment, ce livre est bon ! Un plaisir à lire à ne pas se refuser. Et quelle verve dans l'écriture ! On y retrouve la chaleur, la couleur, l'humour du langage courant de Yaoundé, ses expressions imagées et cocasses, ses intonnations.



Une histoire comptée sans temps mort, avec beaucoup de clins d'oeil, de fraîcheur pour un roman léger au premier abord. Mais néanmoins, on sent qu'Elisabeth Tchoungui a eu à coeur d'évoquer ces rêves déchus d'émigration en Europe, ces décalages et ces complexes que l'on s'empresse de gommer, ces concessions (physiques) qu'elles sont nombreuses à pouvoir faire, cette solitude, ces conflits entre générations, entre cultures.





J'ai aimé sa façon d'évoquer assez finement ce léger malaise à découvrir un environnement inconnu et mal imaginé, à redécouvrir aussi l'homme que Ngazan aime mais dans un nouveau contexte : ce n'est plus le touriste européen, c'est le fils - chômeur - de ses parents qui joue de la game boy pendant que le repas dominical se prépare. Moins glamour quand même.

Mais après la sécheresse, la pluie vient. Un beau roman que j'ai eu grand plaisir à lire.




Lien : http://chezlorraine.blogspot..
Commenter  J’apprécie          70
Je vous souhaite la pluie

J'ai vraiment adoré ce livre : le style d'écriture, l'humour tout en ne négligeant pas la richesse des réflexions, et du regard porté sur l'Afrique et le Cameroun plus précisément .

Commenter  J’apprécie          40
Tout est possible

Avis : Motivant



Grâce à lecteurs.com et aux Editions de l’Aube, j’ai découvert le parcours exemplaire d’Elisabeth Tchoungui au travers d’un entretien avec Agathe Cagé.

J’y ai retrouvé ce qui est souvent le début de l’histoire, les difficultés scolaires surmontées ou subies chez les parents, et le désir de se dépasser que l’on retrouve ensuite chez les enfants. Ici, l’exemple a été donné par un couple franco-camerounais qui a prouvé qu’avancer est possible si on s’en donne les moyens.

On entre par la petite porte, on tente tout, et on grimpe à force de volonté, de désir de revanche, d’intelligence et de goût de l’autre. C’est le parcours suivi par la Responsable nationale qui a su se jouer des coups du sort et prendre sa place d’abord dans l’audiovisuel et ensuite dans un grand groupe.

Ce que j’ai aimé, c’est le pourquoi de la volonté chevillée au corps due au mantra du père serinée pendant l’enfance à ses filles, c’est aussi le drapeau de la méritocratie exhibé comme un trophée alors que le réseau est aussi reconnu comme indispensable.

Les trajectoires de certaines femmes qui ont croisé sa route sont semblables à son parcours ; il faut savoir aller de défi en défi, surtout quand on est une femme.

Associer le Cameroun, le Tarn et les voyages pour cautionner son goût de l’adaptation et du nomadisme est sûrement juste, en tout cas pour forger une belle ouverture d’esprit.

Ce petit livre (125 pages) prouve qu’une lecture intéressante ne demande pas une lecture longue si les idées défendues sont pertinentes et motivantes. Merci pour cela et pour la simplicité dans les détails des questions et des réponses.


Lien : https://www.facebook.com/Lya..
Commenter  J’apprécie          20
Tout est possible

Tout est possible! Magnifique postulat qu'Elisabeth Tchoungi illustre parfaitement.

Ce livre est un entretien entre la journaliste et Agathe Cagé. Issue d'une famille franco camerounaise , Elisabeth Tchoungi retrace le parcours incroyable de son père qui a été à l'école vers 8 ans pour faire comme ses cousins et est finalement devenu Enarque. Un homme brillant, travailleur et libre qui l'a toujours encouragée et soutenue. Elle évoque son parcours, de l'ESJ de Lille à la télévision, et pointe notamment toutes les déviances et les injustices de ce monde audiovisuel qui est à l'opposé de son éducation où la méritocratie prime sur tout.



Elle parle aussi d'une cassure fondamentale dans son parcours de vie : son neuro paludisme. Une longue hospitalisation et une expérience de mort imminente bouleversent ce parcours et grâce à une solidarité féminine hors norme, on l'aidera à se remettre sur des rails professionnels en adéquation avec ses valeurs humaines et ses engagements.

La partie de cet entretien qui m'a le plus touchée est celles où elle parle du multiculturalisme, du métissage et de la construction de soi avec cette richesse incroyable.



Femme libre, déterminée, cosmopolite, d'une rare intelligence. Quelle lecture inspirante!
Commenter  J’apprécie          20
Oh ! AfricArt

D'après l'émission « Oh ! AfricArt » présentée par Elizabeth Tchoungui, cet ouvrage présente 52 artistes plasticiens contemporains d'Afrique et de sa diaspora à travers trois ou quatre de leurs oeuvres.

J'aimais beaucoup cette "pastille" télévisuelle, véritable "D'Art d'art" africain et j'aurais aimé qu'elle continue plus longtemps (beaucoup plus intéressante à mon goût que "Ouh là l'Art" qui me semble davantage centrée sur des anecdotes que sur une technique ou un style.)

J'ai donc aimé découvrir de nouvelles oeuvres, belles ou dérangeantes voire les deux, et en retrouver quelques-unes. Heureuse de retrouver par écrit cette force des descriptions d'Elizabeth Tchoungui, à la fois synthétiques ( le format l'impose) et précises, nuancées, percutantes.

(L'introduction par une "commissaire à la programmation " contraste d'autant plus par sa langue lourde et scolaire, mais c'est un détail.)

Présentations enrichies de citations qui ouvrent la réflexion et m'ont fait découvrir des penseurs, un poète, un architecte (j'en ai mis quelques-unes ici en citations.)

Une belle découverte d'artistes vivants peu connus (du moins du grand public il me semble, de moi en tous les cas ) qui rafraîchissent notre regard et bousculent nos références.

Présentés par des notices exceptionnellement bien écrites, cultivées sans y toucher.

Un livre qui n'a pas déchaîné les foules, c'est bien dommage.



Les artistes qui m'ont touchée ou intriguée :

p.10 Lebohang Kganye (découpages et création de saynètes)

p.22 Dalila Dalléas Bouzar (portraits de femmes à l'huile)

p. 26 Ana Silva (dentelles, tissus, dessin...)

p. 42 Saïdou Dicko (aquarelles, photographies peintes)

p.46 Pascale Marthine Tayou (installations avec sacs plastique)

p.54 Joana Choumali (broderie sur photo)

p.70 Aïda Muluneh (photographie et peinture corporelle)

p.74 Myriam Mihindou (body art et photo)

p.78 El Anatsui (installations avec capsules de bouteilles)

p. 82 Amoako Boafo (photo, huile sur toile, peinture au doigt)

p.86 Ibrahim Mahama (installations avec objets recyclés, archives...)

p. 88 Nu Barreto (acrylique sur toile, travail sur un drapeau)

p. 102 Joël Andrianomearisoa (papiers de soie noirs)

p. 110 Amadou Sanogo ( peinture acrylique sur toile, personnage sur fond monochrome)

p. 114 Mo Baala ( techniques mixtes sur toile, délicats dessins naïfs et colorés)

p. 122 Hamedine Kane (gravures à partir de couvertures de livres)

p. 126 Filipe Branquinho (photo architecture urbaine)

p.162 Maurice Mbikayi (photos sapé avec des déchets informatiques)

p.188 Ala Kheir (photo urbaine en noir et blanc)

p. 200 Mouna Karray (série de 22 photos, corps captif dans un sac blanc photographié dans 12 lieux arides du sud-ouest de la Tunisie "Personne ne parlera de nous")

p. 204 Najah Zarbout (papier lacéré)
Commenter  J’apprécie          20
Je vous souhaite la pluie

Une africaine à Paris par amour pour un français rencontré dans son pays, le Cameroun. Elle est fière, indépendante, structurée, courageuse et surtout pas idiote. Elle va côtoyer le racisme des franchouillards qui n'ont rien contre les étrangers, mais... Le livre contient beaucoup d'humour, mais aussi d'émotion.

Une agréable lecture.

Commenter  J’apprécie          20
Volcaniques : Une anthologie du plaisir

« Volcaniques — une anthologie du plaisir » ; sous la direction de Léonora Miano (Editions Mémoires d’encrier 210p)

Douze femmes, auteures des mondes noirs, évoquent le plaisir féminin, dans autant de nouvelles. Quelle lectrice ou quel lecteur rechignera à plonger dans ce projet au titre si justement évocateur ?

J’ai lu du très agréable, du moins bon, et même du vraiment moins bon (avec parfois des clichés très convenus), bref sans surprise la diversité des écritures produit de l’inégal. Je regretterai quand même que les hommes soient presque toujours magnifiquement beaux et surpuissants, les femmes tout autant dotées d’une gourmandise insatiable et de corps de rêves propres à allumer tous les désirs (sauf si elles sont beaucoup trop jeunes, mais elles auront, l’espace d’une brève nouvelle, le temps de murir et de s’épanouir), et enfin que presque toutes et tous naviguent dans un monde social aisé, voire très aisé. Les plus intéressantes à mes yeux sont sans doute celles de Hemley Boum (pour sa chute), de Marie Dô (pour sa poésie luxuriante), de Léonora Miano (pour son originalité), et de Axelle Jah Njiké (pour sa belle crudité sans vulgarité). L'une ou l'autre belle sentence m'a séduit : "Car l'amour (...) on, le fait d'abord avec ce qu'on est avant de le faire avec ce qu'on sait."

Merci quand même à toutes de nous avoir conviés ainsi dans leur gynécée.

Commenter  J’apprécie          11
Tout est possible

C'est le site Lecteurs.com qui m'a permis cette rencontre avec Élisabeth Tchoungui que je ne connaissais pas.



Dans ce livre d'entretien avec Agathe Cagé cette femme se livre et témoigne d'une volonté et d'une force exemplaires.



Un livre inspirant, au titre évocateur "Tout est possible".

"A coeur vaillant rien d'impossible " dit le proverbe , Élisabet Tchoungui en témoigne dans ce court ouvrage.
Commenter  J’apprécie          10
Volcaniques : Une anthologie du plaisir

Avant de me plonger dans la bibliographie de Léonora Miano, je voulais comprendre un peu sa vision du monde et ses inspirations, ce qui m'a amenée à découvrir cette anthologie. Autant vous dire que j'ai été conquise, un collectif d'autrices qui vont déployer tout leur talent pour parler de l'intime et de leur propre rapport au corps, je m'y suis plongée immédiatement et je peux vous dire que cette anthologie vaut le détour.



Avant tout ne vous attendez peut-être pas à lire des nouvelles érotiques à la manière de Harlequin par exemple, il n'est pas du tout question dans cette anthologie de sublimer ou de rester dans le fantasme de la sexualité mais bien de parler de chacune de ses facettes et parfois de celle qui peuvent être décevantes. J'ai énormément aimé la diversité des chutes de chaque nouvelle (l'une d'elle étant un peu trop déprimante à mon goût) car cela nous amène à revoir notre propre vision de l'intime et notre propre vision des hommes de manière générale.



Certaines nouvelles très douces nous enveloppent dans un cocon, d'autre plus drôle abordent le sujet du célibat (souhaité ou non) avec un humour sans pareil mais on traite aussi de sujets plus sensibles et délicats comme la virginité, la dépression, le fantasme et son rapport avec la réalité, la masturbation féminine... Cette anthologie garde toujours une très belle prose mais pour parler de façon concrète, c'est vraiment la manière dont je l'ai perçu. La poésie vient de la plume et la dureté du réel.



Enfin bref... Une superbe découverte de la plume de plusieurs écrivaines et surtout un très bel éventail de nuances narratives par rapport au regard des femmes sur l'amour, sur la sexualité et sur leur rapport au corps. Une très belle initiative de Léonora Miano qui offre une ouverture littéraire d'exception.
Lien : https://bookymary.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
Le jour où tu es né une deuxième fois

J'ai beaucoup aimé ce livre. Pétillant, le récit permet à la fois de vivre un petit peu le parcours laborieux de parents cherchant à comprendre les difficultés de leur enfant, à choisir au mieux les soins nécessaire et les prises en charge adaptées … confrontés à des positions ou des discours de "sachants" (les professionnels) pas toujours très adéquats, à l'écoute, ou suffisamment "éclairés". Pourtant le récit reste toujours respectueux ! J'ai aimé le regard positif des petites et grandes victoires, de la compréhension "dans la dentelle" de ce qui aide ou rend le quotidien difficile. En tant que "sachant", j'aimerait beaucoup échanger avec cette auteur, maman...
Commenter  J’apprécie          10
Je vous souhaite la pluie

Je suis tombée sur ce livre comme on prend un chemin non prévu au programme : par hasard. Comme le hasard peut être bienveillant ! J'ai été saisie d'abord par l'étrangeté du titre, puis par le style élégant et dynamique de l'écriture, par l'histoire menée tambour battant et enfin par l'humour de l'auteure. Féroce, parfois, mais humour tout de même. Ce livre n'est pas assez connu à mon goût et n'a pas le destin qu'il devrait (selon moi) alors je lui souhaite, à mon tour, la pluie !
Commenter  J’apprécie          10
Volcaniques : Une anthologie du plaisir

Un an après avoir dirigé une anthologie de nouvelles écrites par des hommes de sa génération sur le thème de la première nuit, Leonora Miano récidive en demandant à des femmes écrivains de l'espace francophone d'Afrique ou des Caraïbes, une nouvelle avec pour seule indication "Volcaniques, une anthologie du plaisir". Si dans le recueil des nouvelles "masculines" le désir est souvent associé à une expérience douloureuse, les femmes explorent sans pudeur dans ces écrits leur corps, la richesse et force des sensations, vibrations, pulsations érotiques et sensuelles qui naissent du plaisir.
Commenter  J’apprécie          10
Bamako climax

J'ai été déçue par cette lecture : le triangle amoureux formé par Céleste, Elio et Elliott m'a ennuyée, l'intrigue m'a endormie, les réflexions sur les noirs ne m'ont rien apporté, bref j'ai lu ce roman en diagonale... Décevant !
Commenter  J’apprécie          10
Tout est possible

Elisabeth Tchoungi nous narre dans ce livre plusieurs parcours assez personnels puisqu'ils concernent ses proches: son père, self made man, et elle-même avec une vie peu commune... Un récit poignant et fort. Très instructif.

Je remercie lecteurs.com pour l'envoi de ce livre intéressant.
Commenter  J’apprécie          00
Je vous souhaite la pluie

Je me suis procuré ce livre après avoir vu un documentaire-TV réalisé par E. Tchoungui sur un sujet qui n'avait rien à voir avec la choucroutre (l'Autisme , en l'occurrence ...).

J'ai voulu en savoir plus sur Elizabeth Tchoungui et de clic en clic j'ai vu qu'elle écrivait des livres ... celui qui nous concerne aujourd'hui étant le plus cité je me suis donc lancée dans sa lecture avec curiosité ...



Malheureusement je suis passée totalement à côté (je dis bien que c'est moi qui suis passée à côté , et non le livre qui ne vaudrait pas le détour , car je lis de nombreuses critiques dithyrambiques et je sens bien que c'est moi qui n'ai pas le bon rythme, mamie n'a pas le tempo ...).



Les 70 premières pages j'ai l'impression d'avoir lu des mots sans parvenir à retenir les phrases (j'ai traversé le truc comme on traverse un lieu bruyant en saisissant quelques bribes de dialogue dans un brouhaha général où tout se mêle ... ).



Par la suite ça devient plus linéaire et j'ai pu raccrocher un peu les wagons mais je suis restée spectatrice/extérieure au récit (notamment tous les passages qui évoquent les fêtes/soirées en boîte au Cameroun ou en France , les défilés, les passages à la tv etc : la vie "nocturne/mondaine" c'est un domaine qui me saoule tant que par extension j'ai eu l'impression que c'était 70 % du bouquin alors que non mais bon ...).



(edit : en relisant ma critique je me trouve dure car avec le recul je reconnais que pas mal de passages sont "immersifs" et on perçoit physiquement le décalage/les malentendus culturels, la violence/le racisme , etc)(...mais bon ... je ne sais pas ...ça ne l'a pas fait "globalement" )(bref).



(Une réussite : le titre du bouquin. Il est génial, je trouve qu'il inspire mille histoires selon le sens qu'on lui donne... )





Commenter  J’apprécie          00
Bamako climax

Elizabeth Tchoungui est franco-camerounaise. Après avoir passé son enfance au Cameroun, elle vit son adolescence en Italie. En France, l’auteur est avant tout célèbre pour sa profession de journaliste de télévision, quoique nommée en 2007 membre titulaire de la commission Images de la diversité du CNC, et en dépit du succès critique de son premier roman, Je vous souhaite la pluie en 2005. Dans son deuxième roman, Bamako climax , le lecteur retrouve certains aspects de cette courte biographie, parfois simplement esquissés, comme l’univers télévisuel et la vie italienne , ou centraux à travers les voyages en Afrique des personnages et les questions de la diversité, de l’identité et de l’altérité. LIRE LA SUITE : http://la-plume-francophone.over-blog.com/article-elizabeth-tchoungui-bamako-climax-60061311.html
Lien : http://la-plume-francophone...
Commenter  J’apprécie          00
Bamako climax

"Bamako climax" est le troisième roman de Elizabeth Tchoungui que l'on connaît surtout comme journaliste. J'ai commencé la lecture de ce livre avec un a priori assez positif. Mais je dois dire que je n'ai pas été séduite.

Bamako climax est un livre "millefeuille" comme le dit l'auteur. Pour ma part, j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de niveaux de lecture, si bien que j'ai fini par m'y perdre. L'histoire centrale reste le triangle amoureux qui réunit Céleste, la jeune reporter qui monte, métis et bien dans ses baskets et les deux hommes qui n'arrivent pas à l'aimer : Elio et Elliott. Il y a un contraste saisissant entre Céleste qui, sûre de son identité, avance et Elio et Elliott qui, empêtrés dans des questionnements identitaires stagnent et passent à côté de leur vie en laissant échapper la seule femme qu'ils aient jamais aimé l'un et l'autre. Jusqu'au déclic. Chacun des deux protagonistes masculin va vivre une situation qui va lui ouvrir les yeux. L'un et l'autre se rendent compte qu'ils ne peuvent vivre sans Céleste. Mais voilà, entre temps, cette dernière a disparu de la circulation. Elio et Elliott, vont, chacun de leur côté, partir à sa recherche sur le sol africain. L'histoire se déroule sur fond d'attentats terroristes qui touchent les intérêts occidentaux et plus particulièrement français en Afrique, ce qui va rendre la quête de nos deux hommes périlleuse.

Si l'histoire n'est pas désagréable à découvrir, j'ai trouvé que la mise en place des personnages étaient un peu longue. D'ailleurs, j'ai trouvé que le livre était un peu long, si bien que mon intérêt s'est rapidement essoufflé au cours de ma lecture. J'ai aussi eu un peu de mal avec le milieu dans lequel évolue les personnages principaux : tout est argent, clinquant ... du coup, le lecteur a beaucoup de mal à s'identifier aux personnages qui restent toujours à distance.

Par contre, j'ai aimé le style de l'auteur et je pense que mes lectures me porteront à nouveau vers elle pour ne pas rester, je l'espère, sur un goût mitigé.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Elizabeth Tchoungui (82)Voir plus


{* *}