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Critiques de Ella Balaert (59)
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De plume et d'ailes

Dans un abécédaire passionnant, la romancière Ella Balaert, passe en revue les mille raisons de ne pas publier sous son vrai nom.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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George Sand à Nohant : Drames et mimodrames

Un visiteur à Nohant reste seul et enfermé après les visites. C'est la marionnette Pierre Balandard qui va lui faire visiter la maison et le refuge de Sand. Il va lui faire vivre son enfance, sa vie de femme et d'écrivain. Ce roman est un voyage à travers l'époque de Sand, et toute personne qui a visité Nohant dit toujours que cette maison est imprégnée d'elle. Une visite s'impose donc dans ce lieu emblématique.
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George Sand à Nohant : Drames et mimodrames

L'originalité de ce livre réside dans sa narration. En effet, Pierre Balandard, la marionnette promène le lecteur dans l'espace et dans le temps à Nohant en compagnie du fantôme de Georges Sand. La construction du roman est assez surprenante car Balandard est le "metteur en scène". La marionnette choisit de nous montrer des évènements de la vie de G.Sand à Nohant. Il faut connaître un petit peu la maison pour se situer dans le contexte. Ella Balaert cite des passages de livres pour alimenter son roman. Le livre est bien illustré avec de belles photos en noir et blanc. C'est un bel hommage à Georges Sand et à cette magnifique demeure.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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George Sand à Nohant : Drames et mimodrames

Ella Balaert nous fait visiter la célèbre maison de George Sand par les coulisses.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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La lettre déchirée

sorti en 1997, ce livre a connu plusieurs rééditions ce qui n'a rien d'étonnant car l'histoire est écrite avec tact: pas de jugement ni sur Stéphane, ni sur la mère et les profs. Stéphane sait bien que son douloureux secret finira par être découvert mais il a bien des stratagèmes pour contourner le problème: il double sa 6e mais ne sait pas lire...c'est son drame. C'est avec un certain soulagement qu'il est découvert.

Bien sûr, c'est un problème d'enfance...mais lire ça s'apprend à tout âge...

Je me souviens d'Amandes amères, un livre qui ne partage pas cet optimiste.
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La lettre déchirée

C'est l'histoire de Stéphane, 13 ans, qui redouble sa sixième. Il ne rêve que d'embarquer comme marin, dès qu'il en aura l'âge. Ce roman dévoile les stratégies et les astuces de Stéphane pour cacher à ses professeurs et sa famille qu'il ne sait pas lire. La souffrance de cet adolescent est poignante. Mais néanmoins je n'ai pas été captivé par cette histoire.

C'est vrai que le style d'écriture est simple et compréhensible, mais l'histoire ne m'a pas

captivé.
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La lettre déchirée

Petit coup de cœur! Je ne misais pas beaucoup sur ce récit, et le premier chapitre m'a confortée dans cette idée. Mais le petit Stéphane s'impose à nous, entre dans notre cœur. On a envie de le protéger, de lui parler, de le faire parler. Car c'est bien cela, je pense, qui manque avant tout à ce jeune garçon pour qui les lettres s'imposent à ses yeux comme les grilles d'une prison (comme j'ai trouvé cette image belle!!!). Il ne se souvient plus du jour où son père les a quittés, lui et sa mère. Il ne se souvient plus de la lettre que lui a confiée sa mère. Mais de cela, tout a découlé: le blocage avec les mots, qu'ils soient écrits ou oraux puisque sa mère lui interdit d'évoquer certaines choses.

Ce roman aborde de nombreux thèmes, outre celui de l'illettrisme: la difficile relation d'un fils avec sa mère, l'isolement au sein d'une classe, la difficulté de dévoiler ses sentiments, la honte de ne pas être à l'image des autres, l'amitié salvatrice...

Je terminerai cette critique en reprenant une idée du professeur de français, Mr Lambert, à la fin de l'année de sixième de Stéphane: il avoue qu'il ne sait pas ce qu'il a pu lui apprendre, à lui qui ne savait pas lire, mais que lui, en tous cas, a beaucoup appris en tant que professeur grâce à lui, et il ajoute qu'il lui faut retourner à l'école de la vie... Un joli petit bijou que je conseille fortement!
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La lettre déchirée

Un livre qui se lit vite et qui est très émouvant.

Un petit garçon qui cache son handicape : il ne sait pas lire. De là découle un quiproquo sur le départ de son père. Le jeune homme trouve toujours des pirouettes quand on lui demande de lire quelque chose. Mais ces résultats scolaires sont très mauvais et sa mère va devoir trouver une solution pour son avenir.

J'ai beaucoup aimé ce livre, il est vraiment touchant. La spirale dans laquelle s'enferme le personnage est vraiment infernal et la relation entre la mère et le fils est au cœur de l'histoire.


Lien : http://ludikladoc.over-blog...
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La lettre déchirée

Stéphane a treize ans et est en sixième qu'il vient de redoubler. Le départ de son père à l'âge où il commençait à déchiffrer l'a traumatisé. Pas facile de faire semblant de savoir lire, de comprendre les cours, ça demande des trésors d'imagination mais aussi d'apprendre par coeur certains cours. Il a mis en place toute un système...

Un roman jeunesse pour aborder l'analphabétisme chez les adolescents. Certains arrivent très bien à cacher leur illettrisme. Il faut savoir rester vigilants pour les parents, les professeurs ou autres encadrants. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre à lire. Et à connaitre la vérité sur son passé. Petit livre qui se lit vite même si les souvenirs m'ont paru un peu trop flous, imprécis par moments.

Ca reste un roman à faire découvrir aux jeunes et moins jeunes et Ella Balaert aborde ce thème avec beaucoup de délicatesse.
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La lettre déchirée

C'est l'histoire de Stéphane, 13 ans, qui redouble sa sixième. Enfant taciturne qui ne rêve que d'embarquer comme marin dès sa majorité, ce récit dévoile ses astuces et stratégies pour cacher à ses professeurs et son entourage qu'il ne sait pas lire !

J'ai trouvé poignant de découvrir la souffrance de cet adolescent qui a fait un blocage lors de l'apprentissage de la lecture (peut-être lié à la séparation de ses parents et à l'absence de ce père qu'il croit mort...). Cet adolescent qui travaille avec acharnement, utilisant une excellente mémoire pour pallier son incapacité à déchiffrer textes et consignes, lignes de bus et liste des courses.

A lire à tout âge !
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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La lettre déchirée

Comment vit-on quand on est illettré ?

Dans le mensonge, le désespoir. C'est le cas de Stéphane, le personnage principal de ce magnifique livre de Ella Balaert intitulé: "la lettre déchirée". Il a treize ans et ne sait ni lire, ni écrire alors qu'il redouble sa sixième.Il le cache aux autres même à sa mère !

Tout a commencé quand il avait six ans à cause d'une lettre que lui a laissé son père en partant. Stéphane la déchire en se jurant de ne jamais apprendre à lire.

L'auteur raconte la vie de tous les jours d'un adolescent de cet âge là.

Elle décrit tous les moyens et les ruses qu'il imagine pour qu'on ne découvre pas qu'il est analphabète: mensonges,stratagèmes...; ainsi que les péripéties de l'école: les bagarres, les fous rires...

Ella Balaert utilise un language familier et courant qui enrichit le livre et rend la lecture plus vivante et réaliste.

Ce livre illustre bien l'importance du langage pour s'exprimer et communiquer les uns avec les autres.

Jules
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La lettre déchirée

Le livre d'Ella Balaert "La lettre déchirée" est une œuvre touchante.



C'est le récit de la vie d'un enfant en difficulté, il va tout de même à l’école malgré ses difficultés. Il fait comme les autres, il ne montre à personne sa différence afin d'être accepté. C'est un enfant qui ne sait pas lire, qui le cache à sa mère, et qui vit sans son père, ce qui l'atteint beaucoup plus. Stéphane raconte sa vie, son enfance à travers ce livre.



"La lettre déchirée" a été retenue par le ministère de l’Éducation Nationale pour faire partie des "Lectures pour les collégiens".



La description précise de sa vie nous fait ressentir les mêmes sentiments que ceux qu'il a vécus. Sa difficulté nous fait de la peine. Un enfant du même âge que nous qui vit ces choses là, ce n'est pas facile à lire car ça doit être compliqué pour lui.



Même si cet enfant a des difficultés, il reste très courageux, il va de l'avant et affronte la vie. Je conseille ce livre car il est très émouvant et raconte des faits, qui, malheureusement, touchent beaucoup de personnes.



De : Lisouille 3C
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Le contrat

Le plus dur pour moi, ça va être de tenter de n'être point trop décevant dans ma chronique par rapport à ce superbe roman d'Ella Balaert. Qui commence fort : "C'est pourtant la meilleure des choses qui soit arrivée à Jeanne, de se faire abandonner par Thierry. Combien de temps aurait-elle mis à partir d'elle-même ? A ne plus subir les humiliations de son mari ? Il y a des douleurs auxquelles on s'attache, des souffrances dont on aime à gratter la croûte ; il y a des mortifications dont on tire un orgueil démesuré, des rabaissements qui procurent un sentiment de supériorité si intense qu'ils nous consolent d'être traités comme des chiens." (p.17)



Puis qui continue sur le même rythme avec des personnages forts et profondément décrits : la douce et effacée Jeanne, presqu'invisible. Le dandy flamboyant Christophe, cynique. Sans oublier Mado, la presque nonagénaire, sa petite fille et Nadège, et Achard respectivement actrice et réalisateur. Ils interrogent sur la création, sur l'art, la littérature, l'amour, le désir. Mais aussi sur la mort, sur ce qu'on laissera une fois trépassé. Sur les conséquences des sévices subis dans l'enfance : l'agression sexuelle, le viol, l'abandon par les parents, la violence des hommes... Un roman féministe ? Peut-être, mais ce serait réducteur, c'est un roman qui parle des femmes agressées, et qui contraintes ou volontairement relèvent la tête et se battent chaque jour. Ce roman creuse en profondeur ses personnages, de sorte qu'ils vivent avec nous toute la durée de la lecture et même après.



J'aime beaucoup sa construction qui alterne les narrateurs et ouvre des parenthèses avec d'autres. Ella Balaert construit un roman-puzzle dont il est difficile de sortir avant d'avoir posé la dernière pièce. C'est fin et délicat. Tout est dit, rien n'est superflu.



Et pour finir, je suis sous le charme de l'écriture de l'autrice, entre réalisme et poésie. De belles phrases qui vont au cœur des personnages, qui décrivent admirablement lieux et décors. Un style impeccable et élégant dans lequel, parfois, viennent se caler quelques mots rares et beaux. Et comme des clins d’œil, des liens vers les précédents ouvrages d'Ella Balaert, notamment Jeanne, la fille de la Mont-Joli l'un des personnages de Canaille blues, que je vais relire bientôt.



Les personnages, le style, la construction, tout concourt à faire de ce roman l'un des plus beaux que j'ai lu récemment, et si vous ne devez lire qu'un livre de cette rentrée littéraire de janvier, c'est celui-ci !
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Le contrat

D'abord merci à Babelio et à la maison d'édition pour ce livre reçu dans une operation Masse Critique.



Je reçois des livres, dans le cadre masse critique, depuis plusieurs mois. C'est l'occasion de découvrir des nouveaux auteurs.



Et bien "Le contrat" est un des meilleurs livres lus dans le cadre de ces opérations.



D'abord c'est un papier agréable au toucher. La couverture est sobre mais design. Ca c'est le contenant.



En ce qui concerne le contenu, l'autrice a du métier. Les mots sont maîtrisés, elle joue avec eux. La plupart du temps c'est très réussi. L'écriture est élégante, parfois un peu trop...



Je ne rentre pas dans l'histoire car je risque d'être de dévoiler trop de l'intrigue. Mais j'ai été prise par les différents personnages surtout Jeanne...



Je ne mets pas 5 étoiles car le côté moins plaisant de la grande maîtrise de l'autrice est qu'elle en fait parfois trop... et que cela devient trop. A certains moments je me suis demandée si il y avait un jeu de mot ou une erreur de relecture... De plus l'absence de ponctuation, c'est tendance mais parfois bof, bof.

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Le contrat

Dans les premiers chapitres nous faisons connaissance avec la foison de personnages qui traverse ce roman : Il y tout d’abord Christophe Lambert, un dandy dilettante et quelque peu cynique, qui décide de devenir éditeur après la mort accidentelle de son ami écrivain Pierre Camus. Il ne publiera que les dernières œuvres d’écrivains morts ou en passe de l’être.

Puis nous croisons Jeanne, seule depuis que Thierry l’a abandonnée. Enseignante en manque de confiance, elle est aussi romancière. L’écriture pour museler sa souffrance ?

« La confiance en un homme qui vous a trahie, ou dans le monde qui vous a trompée, une fois rompue, ne se répare pas. Ça se rafistole, plus ou moins, et c’est tout. »

Et il y a Marie-Madeleine, cette vieille dame en fauteuil qui ne manque pas de malice mais préfère vivre dans la solitude, rideaux tirés. Pourtant elle ne se laisse pas manipuler par sa dame de compagnie. Seule sa petite fille Gwenaelle trouve grâce à ses yeux, jusqu’à l’arrivée du bel Achard qui viendra lui tenir compagnie et lui racontant ce monde duquel elle se tient à l’écart.

« Ainsi font le héron et sa patronne, jour après jour. Achard comble peu à peu les lacunes de la biographie de Marie-Madeleine. Il a vite repéré sous ses rodomontades un peu bourrues de personne âgée, des angoisses de anciennes de petite fille, et sous des confusions chronologiques qu’elle veille à dissimuler, des zones de turbulence intense. »

Enfin il y a Nadège, amoureuse des deux hommes avec qui elle travaille, Nadège qui s’oublie auprès d’un homme qui n’a rien d’autre à lui offrir que la brutalité d’étreintes rapides.

Les histoires de ces personnages, bien sûr, finiront par s’entrecroiser, et certains mystères se dévoileront peu à peu.

La construction du roman repose sur l’alternance de fragments de vie des personnages. A travers ces existences, l’autrice parle des souffrances, celle des ruptures, du manque d’amour mais aussi les blessures, les traumatismes de l’enfance.

Les personnages masculins ne sont pas particulièrement sympathiques, ou bien ils restent assez flous. Par contre, les personnages féminins sont plus creusés, l’autrice fouille leur histoire, décrypte leurs pensées, Car ces femmes ont toutes une plaie qu’elles grattent sans cesse. On découvre l’enfant abandonnée par sa mère, la petite fille violée, la femme battue, trompée. Mais c’est aussi un roman sur la résilience et l’espoir d’une autre vie.



Un roman à l’écriture élégante, aux descriptions soignées, mais dans lequel on se perd un peu parmi les nombreux personnages. Un sujet fort intéressant, qui aborde de nombreux thèmes comme la création littéraire, la solitude et l’amour, les relations hommes femmes, la filiation, mais un texte qui souffre de longueurs dans des situations qui s’éternisent tout au long de ces 390 pages.

Si les personnages féminins sont denses, fouillés, par contre les personnages masculins, plutôt caricaturaux,

manquent de crédibilité.

Ce roman dont la lecture a été par moment fastidieuse, sera vite oublié.

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Le contrat

j'ai la sensation de me répéter, mais merci à la Masse Critique de Septembre 2022 de m'avoir mise sur le chemin de cette pépite. ce constat est sans appel, quel que soit le livre inconnu, je fini par l'adorer !



d'abord, je ne peux m'empêcher de commencer en disant que pour raconter et comprendre ce roman, la meilleure option reste de le lire. ce que je vous recommande vivement de faire. je vais donc m'efforcer au mieux de vous transmettre ce qu'il m'a fait ressentir.



la plume de l'autrice est absolument délectable, et en un sens singulière. on ne l'oublie pas. la construction du roman est très spéciale et m'évoque davantage un roman-puzzle qu'un simple roman. ponctué de références très appréciables d'ailleurs, comme Camus pour ne parler que de lui ! j'ai déjà hâte de dévorer ses autres oeuvres.



c'est un roman que j'avais du mal à lâcher. une heure de cours ? oh, je préférerais rester en permanence pour le continuer...



ce qu'est j'ai trouvé le plus intéressant et appréciable s'apparente à ce que j'avais aussi relevé chez Hanya Yanagihara ("Une vie comme les autres" ou "A Little Life"). d'abord, les points de vue sont multiples et sont alternés, chose que j'apprécie particulièrement. mais au-delà de ça, c'est que l'actrice réussit à créer une histoire dans l'histoire. je m'explique : l'une des protagonistes (même si c'est bien plus complexe que ça hehe) est écrivaine (le monde du livre est omniprésent!). alors, elle écrit des histoires et travaille avec une maison d'édition très particulière. et de fait, cette maison d'édition et les écrits de ce personnage seraient RÉELLEMENT très intéressants. tout semble très réel. en tant que lectrice, je souhaiterais réellement découvrir les écrits de cette maison d'édition fictive. j'ai du mal à poser des mots sur ce ressenti mais il a été très prononcé à travers ce livre !
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Le contrat

"Au commencement était le verbe : à la fin aussi." Le slogan des éditions Thanatographes annonce la couleur : noire. L'éditeur ne publiera que des derniers textes, à la façon du Suicide d'Édouard Levé. Mais quand une œuvre est-elle finie ? complète ? quand est-ce qu'un auteur a-t-il vraiment tout dit ? Voici quelques unes des questions que posent ce roman baroque dont la première partie, autour des derniers textes d'écrivains, est très réussie, avec des réflexions sur le temps et l'écriture tout à fait intéressantes. La seconde partie est peut-être moins surprenante mais propose tout de même au lecteur de découvrir la création du roman qu'il lit et la réécriture du passé. Loin des romans ouvertement féministes, Le Contrat articule tout de même une méditation sur le pouvoir dominant de l'homme, ici un éditeur, sur la femme, ici représentée par Jeanne, qui ne sait plus si l'écriture est réellement une réparation : "Si l'écriture arrachait la croute et creusait la plaie ?" - Signera-t-elle le pacte faustien qui mettra un terme à son œuvre ? Un étonnant et agréable roman à la construction baroque et à l'écriture soignée.
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Le contrat

D'abord merci à Babelio et à la maison d'édition pour ce livre reçu dans le cadre de la masse critique de septembre.

Nous faisons tout d’abord la connaissance des différents personnages. Pierre Camus écrivain meurt soudainement d’un accident de voiture. Il laisse son dernier ouvrage à son meilleur ami Christophe Lambert, qui va devenir éditeur et décide de n’éditer que les dernières œuvres d’écrivains décédés.

Il rencontrera Jeanne, enseignante et romancière, en manque d’inspiration.

Nous faisons également la connaissance de Marie Madeleine, personne âgée en fauteuil roulant qui elle aussi écrit un roman et ne dit pas toute la vérité à son entourage.

Nous rencontrons également Nadège et Achard, qui eux participent à des séries sur internet et sont secrètement amoureux l’un de l’autre.

Tous ces personnages vont s’entrecroisés sous la plume délicate de l’autrice @Ella balaert.

Beaucoup de descriptions qui nous permettent d’avancer entre tous ces personnages et leurs différentes histoires.



J’ai bien aimé cette écriture, qui m’a fait connaître différents mots ou termes qui m’étaient inconnus.



Cette histoire m’a obligé à une concentration plus forte que pour d’autre ouvrage.

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Le contrat

Comment parler de ce livre sans rien spoiler? C'est difficile. Je peux commencer par vous dire que, lorsqu'un livre me fait réagir physiquement, c'est très bon signe. C'est le cas sur celui-ci. Je venais d'entamer ma lecture d'un chapitre avec LA révélation quand le téléphone sonna. Vous savez, ce moment de bascule dans un roman qui va totalement changer votre perception du livre? Et bien, je n'ai eu d'autres choix que de répondre. Et la personne au bout du fil a eu droit à mon impatience. Je sautais à pied joint dans mon appartement en lui disant "t'as pas honte! Je suis en pleine révélation de malade et tu m'interromps". J'insistais pour qu'il abrège la raison de son appel (qui pouvait bien attendre au passage). Et juste pour le plaisir de me faire souffrir (et aussi parce que ça devait être très drôle de m'imaginer chez moi), la personne a fait exprès de prendre son temps. Autant vous dire que cette lecture a été terminée le jour même.



Bref, vous avez compris. Cette lecture a juste été un coup de cœur. En même temps, c'est Ella Balaert. Ce nom est pour moi synonyme de qualité. On suit la rencontre entre Jeanne et Christophe. Ce n'est pas une romance, je tiens à la préciser. Jeanne est une autrice en manque d'inspiration et victime du syndrome de la page blanche. Elle manque de confiance en elle. Certains passages ont résonné en moi. L'écriture de Ella est d'une justesse incroyable sur tous les sujets qu'elle aborde pour ce personnage. Son écriture garde cette poésie qu'on aime tant.



Passons à Christophe. Ce personnage a un charisme dingue. Pourtant, soyons honnête. Il est détestable. Explication. Ce monsieur récupère un manuscrit écrit par son meilleur ami décédé dans un accident de voiture. Il décide de le publier. Jusque là, c'est beau. C'est la suite qui le rend détestable. Il trouve l'idée d'ouvrir une maison d'édition consacré aux dernières œuvres d'auteurs morts ou en passe de mourir. Petite précision : quand j'écris en passe de mourir, c'est plutôt l'idée de signer un contrat exclusif avec lui pour publier le tout dernier livre avant le décès de la personne. Il appelle la maison d'édition Thanatographe...Oui, vous avez bien lu. Les passages concernant Christophe sont remplis d'humour noir. Ça ne pouvait que me plaire.



Vous pensiez que c'était tout? Et bien non. On suit d'autres personnages. Je ne parlerai que de Marie-Madeleine. Que j'aime ce genre de personnages! Elle est exquise et nous amuse. C'est tout ce qu'il y a à retenir. C'est une dame âgée loin d'être comme on l'imagine. Je repense à certaines choses la concernant qui me font rire. J'ai été étonnée aussi par le prénom de sa petite fille (c'est le mien. Ça fait toujours bizarre. Elle n'est pas du tout comme moi). Cette dernière est d'ailleurs, certes, joyeuse mais loin d'être bête. J'adore comment elle est avec sa grand-mère. Comme tous les personnages de Ella, il faut se méfier des apparences et surtout ses personnages évoluent et se dévoilent.



Le roman est coupé en deux parties. Le choix est des plus judicieux. D'ailleurs, en plus de l'écriture, la construction est parfaite. Combien de fois, je me suis faite avoir...Mais j'avoue qu'il y a ce fameux chapitre qui m'a choqué. Je n'aurai jamais pu imaginer ce genre de retournement de situation. Et j'en redemande. Je mets au défi quiconque de deviner toutes ses révélations. En écrivant mon avis, je me rends compte que ce roman monte crescendo. Plus on avance, plus on découvre des choses sur les personnages plus ou moins surprenantes. Mais c'est dans la deuxième partie que tout s'enchaîne et que tout se rejoint. Si vous voulez comprendre quoique ce soit, il faudra aller au bout de sa lecture.



En bref, ce roman est un coup de cœur. L'écriture de Ella Balaert est un régal. Je mets au défi n'importe qui de ne pas finir addict et de ne pas réagir au retournement de situation (d'ailleurs je couperai le téléphone à l'avenir).


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Le pain de la liberté

Un joli petit roman que j'ai dévoré ! Bien écrit, il se lit facilement. On est vite emporté dans l'histoire, on a très envie de savoir ce que va devenir Alix. A l'aube de la Révolution Française, les esprits commencent à bouger : trop de misère, trop de taxes, pas assez d'égalité, de liberté, de fraternité. Alix est une petite paysanne envoyée faire la domestique chez des bourgeois. Mais Alix est une rebelle, elle rêve de liberté ! Alors elle s'enfuit et va découvrir la vie telle qu'elle est à Bordeaux : des enfants des rues faisant maints petits boulots pour subsister, un esclave en fuite qui a perdu sa famille sur un bateau négrier, son frère et ses amis qui risquent la prison à tout moment pour leurs écrits contre le roi, Manon son ancienne voisine, devenue mère par la tricherie d'un bourgeois qui avait promis de l'épouser, et féministe avant l'heure, ne cessant de vanter Olympe de Gouge. Quelle est la place d'Alix dans tout cela ? Elle ne le sait pas bien, mais une chose est sure pour elle : elle veut travailler dignement, être fière de ce qu'elle fait et être l'égal de ceux qu'elle côtoie !



Un beau petit roman, parfait pour le CDI.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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