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Citations de Ella Frank (52)


Depuis que Killian nous avait mentionné son nom, j’avais essayé de saisir pourquoi un chanteur prometteur voudrait se faire appeler Halo. Mais quand il avait passé le seuil de la porte et que j’avais pu l’apercevoir pour la première fois, j’en avais compris la raison très rapidement.

Le type était un putain de canon. Ses cheveux étaient de la couleur du soleil ou de l’or – une nuance qui pourrait inspirer quelques sonnets à un poète – et ondulaient en un désordre sexy de boucles jusqu’au col de sa veste. Et ce visage… Bon Dieu ! Il était parfait, presque éthéré. Avec ses yeux d’une teinte vert clair comme du verre poli, il était presque trop beau à regarder.

Je me déplaçai sur le sofa et souhaitai plus que tout que Killian ait demandé la bouteille entière de whisky. Subitement, je ne buvais plus pour anesthésier la peine de devoir écouter quelqu’un massacrer nos chansons, mais pour essayer de me distraire de combien je trouvais ce mec torride. Surtout quand on y ajoutait sa voix… et quelle voix !
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“Are you happy with us? With this relationship of ours.”
Robbie was floored by the vulnerability in that question, by the doubt behind those words. He’d always assumed that he was the one constantly freaking out that he wasn’t what they were looking for. But as Priest remained crouched opposite him, his eyes glued to Robbie’s, it was clear this was something that weighed heavily on his mind.
Robbie licked at his suddenly dry lips. “Yes, I’m happy with us. Actually,” Robbie said, and felt a silly grin hit his lips, “I kind of love us.”
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— J’avais huit ans quand j’ai dit à mes parents que j’étais amoureux d’un des garçons de ma classe.
Ses mots sortirent de nulle part, mais il était évident qu’il avait réfléchi à ce qu’il allait dire.
Je souris doucement.
— Toi ? Amoureux ?
— Crois-le ou non, mon cœur n’était pas si noir quand j’étais enfant.
— Qui était-ce ?
— Hiroji Onaga. Sa famille était arrivée du Japon au début de l’année scolaire et j’imagine que je le trouvais sacrément fascinant.
— Suffisamment pour faire ton coming out à tes parents, hein ?
Les lèvres de Viper se tordirent.
— Ça n’aurait pas vraiment dû être une surprise. J’étais un enfant extravagant. Passionné par la musique. Jamais par les filles.
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Agacée, je repose le roman en quête d’un livre vraiment spécifique à la place. Un dictionnaire.
Je l’ouvre et je tourne les pages jusqu’à la lettre C. C pour « conte de fées ».
Alors que je parcours la définition, j’ai l’impression d’y voir plus clair.
Mes parents ne m’ont simplement pas présenté les choses de la bonne façon.
Les contes de fées regorgent de monstres en tous genres. Pourquoi ne pas dire la vérité ? Pourquoi ne pas admettre que le bonheur des héros n’est qu’un mensonge, que ces fables sont destinées à nous tromper et à nous faire croire que l’on peut avoir ce qu’on veut ?
Je n’ai pas le droit d’avoir ce que je désire.
Je ne peux pas avoir le prince… parce que je suis le monstre. Je suis la force qui rend impossible toute fin heureuse dans mon histoire. Si seulement quelqu’un avait prévenu le prince…
Tic-tac. 
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- Laisse-moi parler, s'il te plaît. Tu es moins désagréable quand tu te tais.
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- Je plaisantais quand je disais que tu vivais dans un gratte-ciel de luxe, mais là c'est vraiment trop, tu ne crois pas ? Tu es tout seul, pourquoi tu as besoin d'autant de chambres ?
Je m'arrêtai à l'entrée de le cuisine et fis volte-face.
- Il m'en faudrait au moins dix de plus pour être assez loin de toi.
- Ha ha.
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— Je ne laisserai plus personne avoir ce genre de pouvoir sur moi. Plus jamais. Donc maintenant, je m’assure que les personnes avec qui je suis impliqué connaissent mes conditions. Une des choses les plus dures à gérer quand tu deviens la personne que tu es sur le point de devenir…
Je portai sa main à ma bouche, y pressai un baiser et fermai les yeux avant de poursuivre :
— C’est que tu ne sais jamais qui est avec toi pour les bonnes raisons et en qui tu peux avoir confiance. Des millions de personnes vont te vouloir à cause de tout ce que tu peux leur offrir.
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— Halo. Tu viens d’obtenir un sacré soutien de la part des membres du groupe. À seulement vingt-trois ans, qu’est-ce que ça fait de jouer aux côtés de légendes du rock ?
— C’est surréaliste, expliquai-je en passant une main dans mes cheveux. J’ai grandi en écoutant ces gars…
Des grognements résonnèrent autour de la table, une serviette en papier en boule fut envoyée dans ma direction et Slade marmonna :
— On n’est pas si vieux !
— Apparemment, c’est un sujet sensible pour eux, repris-je en souriant à Imelda. Mais pour répondre à ta question, c’est…
Bordel. Tout ce que je voulais dire sonnait tellement ringard dans ma tête, mais… Et puis merde. C’était la vérité.
— C’est comme si j’étais exactement là où je devais être.
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D’une certaine manière, pendant les quelques semaines passées à Miami, je m’étais remis du choc de craquer pour un homme. Toutefois, c’était largement dû au fait que personne dans notre entourage n’avait remis en question ce qu’il se passait avec Viper. Bien sûr, les gars nous avaient taquinés, mais Viper m’avait assuré qu’ils l’auraient fait peu importe le genre. Dans un coin de mon esprit, j’envisageais ce qui se passerait quand nous serions de retour à New York. Ici, c’était comme être en sécurité dans une bulle, mais qu’arriverait-il quand nous nous aventurerions en dehors ? Que dirait ma famille ? Mes amis ?
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J’avais l’impression de devoir dire quelque chose aux gars, d’aborder la situation d’une certaine façon, mais je ne savais pas quoi dire. Ils n’avaient pas l’air de prêter une quelconque importance au fait que Viper et moi couchions ensemble. Ça me frappa d’un coup : c’était la première fois que je « sortais du placard » en quelque sorte, même si je n’étais pas certain que le terme soit adapté. Mon attirance pour Viper signifiait-elle que j’étais gay ? Ou bisexuel ? Je n’avais jamais regardé aucun homme de la façon dont je le regardais lui. Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Peut-être que je n’avais pas besoin de me coller une étiquette. Après tout, on ne sortait pas ensemble et en dehors des personnes dans cette pièce, personne d’autre ne serait au courant. C’est vrai que je disais tout à ma sœur, mais il n’y avait aucun intérêt à la choquer pour quelque chose qui n’était pas sérieux.
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Quatre-vingt-cinq millions d’écoutes ? Putain de merde, c’était impressionnant ! Pas que je sois surpris. La première fois que j’avais entendu Halo jouer ce riff à Savannah, j’avais su que ça pouvait devenir quelque chose d’extraordinaire. Mais quand autant de personnes étaient d’accord avec vous, ça signifiait bien plus que ça. Nous avions déjà eu des succès massifs avant avec TBD, mais ce single d’un groupe « inconnu » avait fait exploser ces chiffres jusque dans la stratosphère musicale. MGA devait réaliser que cela tenait du génie – que Halo était un putain de génie.
— On va tellement avoir le feu vert pour une tournée ! s’exclama Slade en attrapant le ketchup.
Killian prit une bouchée de son hamburger et hocha la tête.
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“— Je m’assurerai de garder ça à l’esprit. Tu sais, pour plus tard.
— Plus tard ?
J’avalai ma bouchée, puis me penchai en avant, mes yeux se verrouillant à ceux de Panther pour qu’il ne se méprenne pas sur ce que j’allais dire.
— À moins, bien sûr, que tu n’aies plus faim.
Ses yeux se plissèrent. L’intensité de son regard était si puissante que je dus réajuster mon entrejambe. Il n’avait pas prononcé un mot et j’avais l’impression qu’il avait enroulé ses doigts autour de ma queue avant de me caresser longuement.
— Oh, j’ai faim.
Merde. Merde. Merde. Merde. Quand Panther devenait comme ça, comme la nuit où nous nous étions rencontrés, je pouvais m’estimer heureux de pouvoir prononcer une phrase cohérente. C’était comme s’il appuyait sur un interrupteur et que tous ses blocages, toutes ses préoccupations disparaissaient. Il adoptait alors cette attitude arrogante qui lui allait si bien.
— Ah oui ? arrivai-je à répondre, bien que j’ignore comment, vu que tout le sang dans ma tête était descendu bien plus bas.
— Oui. Mais je n’ai envie de rien qui soit sur ce menu.
Je léchai mes lèvres soudainement sèches. Quand les yeux de Panther suivirent mon geste, je gémis.
— Tu es sérieux ?
L’expression de son visage laissait peu de doute sur le fait qu’il pensait ce qu’il disait. Ses lèvres étaient serrées, ses joues légèrement rouges et il y avait un petit tressaillement dans sa mâchoire. Tous les signes qu’il était à fleur de peau comme je l’étais moi-même.
— Je ne te semble pas sérieux ?”
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“— Vous dites qu’un seul d’entre nous aura le dessus, observa Solo.
Ses yeux se portèrent brièvement sur moi. Ils semblaient plus dorés que bruns sous l’éclairage fluorescent, mais la malice que j’y avais vue la veille était toujours là.
— Il se trouve justement qu’être dessus est ma position favorite, termina Solo.
Il me fit alors un clin d’œil – un putain de clin d’œil, cet enfoiré – et je me retournai brusquement comme si on m’avait giflé. Je regardai de nouveau vers l’avant de la classe. Il plaisantait avec ses conneries ? Pouvait-il être encore plus transparent ?
— Personne n’a envie d’entendre parler de ta vie sexuelle, connard, l’interpella Utah, provoquant de légers gloussements à travers la pièce.
— Je ne parle pas de ma vie sexuelle, répondit Solo. Dans ce cas, je m’en tape de qui a le dessus.
Dieu tout-puissant… Comme si j’avais besoin de ce genre de pensée dans ma tête.
Ou de ce genre d’image.”
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Putain, c’était d’un tel érotisme. C’était…

Je cherchai Viper sur l’écran de nouveau, mais, cette fois, quand je le vis, une drôle de sensation voltigea dans mon estomac. La réalisation de ce que je venais de faire me frappa et je fermai brusquement mon ordinateur.

Putain. Oh putain ! Je venais de me masturber en pensant à un homme et pas n’importe quel homme : Viper.

Seigneur ! Comment allais-je le regarder dans les yeux maintenant
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— Sur le comptoir, Angel, ordonna-t-il, son souffle sur mon cou, un murmure qui me fit frissonner.

Étourdissant. C’était le premier mot que j’aurais utilisé pour décrire ce qui était en train de se passer. Je me hissai sur le bar. Mon cul nul heurta la surface froide et je tressaillis. Les mains de Viper se posèrent sur moi, remontant le long de mes cuisses alors qu’il s’insinuait entre mes jambes.

Ce n’était pas la première fois depuis que je le connaissais que je me demandais comment nous en étions arrivés là. Comment je me retrouvais à avoir soif de son attention, mais aussi désormais de ses mains et de sa bouche sur moi ? J’attendais toujours d’être percuté par la réalité, d’assimiler le fait que Viper était un homme et d’avoir envie de fuir.

Mais fuir était la dernière chose que j’avais à l’esprit en ce moment.
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Je déversai mes émotions à travers la musique comme je l’avais toujours fait, la laissant apaiser la douleur et me reconstruire. En train de jouer machinalement, je finis par buter sur une mélodie qui me fit faire une pause avant de reprendre. 
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J’étirai mes jambes, crochetant l’une d’elles derrière sa cheville, enchevêtrant nos membres. Il releva brusquement la tête.
— Viper.
— Angel.
Je lui offris un sourire indécent.
— Ça ne te gênait pas de travailler si près la nuit dernière.
— Je suis presque certain que nous avons arrêté de travailler quand tu as commencé à être si près.
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Robbie’s lips parted on a soft gasp, shock entering his eyes as they stared at one another and Priest said, “I’m not sure you understand just how much you mean to us, Robert. How much having you here this weekend means to him. I don’t think I’ve told you that before, but I love how you are with him. You understand what he needs when he needs it, and every time you give it, I find myself trying to work out exactly what we need to do to make this—to make you—permanent in our lives.”

Priest traced his thumb over Robbie’s lips, memorizing their shape and texture, and then he leaned in and kissed them. “Somewhere in these past few months, I lost my mind over you, Robert Bianchi. It’s only now that my heart’s beginning to catch up.”

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— Tu sais des trucs à son sujet ?
— En dehors du fait qu’il respire le sexe et qu’il est sorti avec la moitié des femmes qui travaillent ici ? Enfin, je ne suis pas sûre qu’on puisse appeler ça comme ça.
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Furieuse d’être en retard, je me suis ruée sur la porte de la salle de cours et j’ai été choquée de me retrouver face à un homme à la place de Mme Ross. C’était un étranger. Un étranger qui ne savait rien d’Addison Lancaster et qui, en cet instant, me dévisageait avec agacement.

C’était la première fois que je voyais M. McKendrick. Il était le prof dont toutes les filles rêvaient. Celui pour qui nous avons toutes eu le béguin dès le jour de la rentrée. Avec ses longs cheveux brins striés de mèches dorées par le soleil qu’il portait attaché en petite queue au niveau de la nuque, il ne ressemblait à aucun autre professeur que nous connaissions. Et ma réaction a été aussi violente que fulgurante.

-A qui ai-je l’honneur ?

Cette voix. Elle était comme une caresse sur ma peau, et j’ai frissonné… J’étais troublée à ce point.

-Mademoiselle ?

J’ai cligné des yeux en essayant d’éclaircir mes pensées et j’ai pris conscience que, l’espace de quelques secondes, le tic-tac s’était interrompu. Mon corps avait pris le dessus sur mon esprit, un phénomène qui ne se produisait jamais chez moi.

-Mademoiselle ? Je vous parle.

Des rires se sont élevés du fond de la classe et soudain, il était de retour… Tic-tac, tic-tac.
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