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4.33/5 (sur 1097 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Ellen Marie Wiseman est une romancière américaine d'origine allemande.

Elle est l'auteure de plusieurs romans, traduits en plus de vingt langues, et best-sellers du New York Times.

"La vie qu'on m'a choisie" ("The Life She Was Given", 2017) est son quatrième roman et le premier traduit en français.

Il est suivi de "Ce qu’elle a laissé derrière elle" ("What She Left Behind", 2015), paru en 2022 et de "Là où sont tes racines" ("The Plum Tree", 2012), son premier roman.

Ellen Marie Wiseman vit avec son mari sur les rives du lac Ontario.

son site : https://ellenmariewiseman.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/EllenMarieWisemanAuthor/
Twitter : https://twitter.com/EllenMarieWise

Source : www.decitre.fr
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Cette semaine, la librairie Point Virgule vous propose une sélection de romans de littérature générale parus récemment et qui ont tous la particularité d'être très émouvants. Sortez vos mouchoirs, vous allez pleurer ! - Pachinko, Min Jin Lee, éditions Charleston, 23,90€ - Des diables et des saints, Jean-Baptiste Andrea, éditions l'Iconoclaste, 19€ - La vie qu'on m'a choisie, Ellen Marie Wiseman, Faubourg Marigny, 21€ Musique du générique d'intro par Anna Sentina.


Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation
Elle fixa longuement son reflet et des larmes lui montèrent aux yeux. Pourquoi est-ce que Maman l’avait-elle retenue prisonnière, enfermée dans le grenier ? Et pourquoi est-ce que Papa l’avait laissée faire ? Est-ce qu’ils la détestaient parce que Dieu avait oublié de lui donner des couleurs ? Était-ce vraiment si terrible ? Et s’ils avaient uniquement voulu la protéger, pourquoi ne pas la laisser aller au rez-de-chaussée ? Pourquoi est-ce qu’ils ne passaient jamais du temps avec elle ? Pourquoi est-ce qu’ils ne l’embrassaient pas, ne la prenaient pas dans leurs bras ? (page 96)
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Peut-être que les hommes n’accordaient pas assez de crédit aux animaux. Ils étaient bien plus intelligents et sensibles que ce que les gens croyaient. (page 285)
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Lilly prit la Bible sur la table de nuit (elle ne se hasardait pas à la mettre ailleurs), mit le marque-page quelques pages plus loin et reposa l’ouvrage. Maman contrôlait le nombre de pages qu’elle lisait chaque semaine et si le marque-page n’avait pas bougé, Lilly aurait de gros ennuis. D’après Maman, la sainte Bible et le crucifix sur le mur au-dessus de son lit étaient tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse dans la vie. (pages 16-17)
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S’il y a une chose que tu dois savoir concernant les gens du cirque, c’est qu’on est des étrangers partout où on va. On ne peut compter sur personne d’autre que nous. Bien sûr, on a nos propres règles de façon à ce que tout le monde s’entende bien et, parfois, certaines personnes ne les respectent pas. Mais dans les moments difficiles, on protège les nôtres. (page 113)
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Alors qu’elle croyait être trop épuisée pour pleurer, de nouvelles larmes perlèrent au coin de ses yeux, mais qui n’avaient rien à voir avec les précédentes. C’était donc ça qu’on ressentait quand quelqu’un nous serrait dans ses bras. Qui sait, peut-être que c’était ça, le sentiment d’être aimé. (page 197)
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Les plus terribles secrets sont comme un poison qui vous rongent de l'intérieur.
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Les gens qui s’aiment attiraient automatiquement son attention, particulièrement les parents et leurs enfants. Elle adorait voir leurs visages s’illuminer, radieux d’affection et de reconnaissance pour l’amour inconditionnel qu’ils se portaient. Elle adorait qu’ils sachent l’importance qu’ils avaient l’un pour l’autre sans avoir à se le dire. Elle se demandait ce que ça faisait. (page 42)
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28 septembre 1918
Par une journée ensoleillée de septembre, le virus mortel se faufilait, inaperçu, dans les rues bondées de Philadelphie, muet et invisible au cœur du chaos jubilatoire du défilé de Liberty Loan et des marches patriotiques de John Philip Sousa. Plus de deux cent mille hommes, femmes et enfants agitaient des drapeaux américains et jouaient des coudes pour bénéficier du meilleur poste d’observation possible le long du parcours de trois kilomètres. Les spectateurs situés à l’arrière lançaient des cris d’encouragement par-dessus les premiers rangs sur le passage des fanfares, scouts, infirmières, marines, matelots et autres soldats. Des avions survolaient la foule, des chevaux tiraient des mortiers, des groupes de militaires s’adonnaient à des démonstrations de maniement de baïonnette, les cloches des églises carillonnaient, les sifflets des policiers résonnaient ; de vieux amis se serraient dans les bras ou échangeaient des poignées de main, des couples s’embrassaient et des enfants partageaient des friandises et des sodas. Ignorant que la maladie mortelle s’était échappée du chantier naval, le public impatient n’avait pas la moindre idée que les hôpitaux des environs avaient admis plus de deux cents patients la veille, ou que de nombreux spécialistes en maladies infectieuses avaient exercé des pressions sur le maire afin d’annuler l’événement. Non pas que cela eût une quelconque importance. Toute la ville était là pour soutenir les troupes, acheter des obligations et montrer son patriotisme en temps de guerre. La victoire en Europe (et le maintien des Boches hors des frontières américaines) était la principale préoccupation.

Incipit
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À l’exception de Viktor qui l’avait écrasée contre son torse et des deux hommes qui l’avaient maintenue par les bras, on ne l’avait pas touchée depuis qu’elle était toute petite, à l’époque où elle n’arrivait pas encore à se laver ni à s’habiller toute seule. Papa ne lui tenait jamais la main, il ne la serrait jamais dans ses bras et il ne l’embrassait jamais, pas même pour son anniversaire. Quand il lui avait fait la surprise de lui offrir un chaton, elle était si heureuse qu’elle s’était précipitée vers lui pour lui faire un câlin, mais il s’était écarté. Quant à Maman, elle ne la touchait que pour la frapper. (pages 85-86)
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Aussi triste que cela puisse paraître, cela n’avait rien d’étonnant que Mère ait eu honte de sa première née. Car en dépit de ses manières pieuses en privé, les apparences avaient toujours eu la plus haute importance à ses yeux, d’où les robes chic et les manteaux de fourrure qu’elle portait lorsqu’elle sortait, et la charade de la famille parfaite qu’elle jouait pour le monde extérieur. (page 480)
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La citation du 17 avril 2024

Les mots sont comme des épées.

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