AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ellie Midwood (173)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La violoniste d'Auschwitz

La vie d'Alma Rosé à Auschwitz d'août 1943 à avril 1944 est racontée ici de façon romancée. Cette violoniste virtuose, de renom , fonda un orchestre féminin le Die Wiener Walzernädeln (les filles de la valse de Vienne). Elle fut dénoncée comme juive à Dijon, arrêtée et internée, dans un premier temps à Drancy, elle fut déportée à Auschwitz où elle dirigea avec courage et brio un orchestre composé de prisonnières. La violoniste d'Auschwitz reste un fort, beau et réaliste témoignage du monde concentrationnaire et des multiples cruautés endurés par les prisonniers en sursis "torturés, estropiés, pendus, fusillés et pourtant étrangement immortels".

Roman, certes, mais sans perdre de sa crédibilité, car l'auteure s'est appuyée sur une documentation massive, des témoignages directs de personnes ayant côtoyé Alma durant ces quelques mois. Ellie Midwood énumère en fin de livre la bibliographie consultée, particulièrement dense, avec des explications intéressantes.

C'est l'attitude de l'ange de la mort, le Docteur Mengele, vis à vis d'Alma qui reste tout à fait surprenante, mais là encore, l'auteure livre des renseignements qui permettent de croire à cette façon d'être surprenante de la part de ce tortionnaire.

Commenter  J’apprécie          400
La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Je ne vais pas vous cacher que j'ai fini ce livre les larmes aux yeux.

C'est la première fois que je lis cette autrice, je lirais son premier roman mais dans quelques temps, car il faut que je puisse m'éloigner un peu de toute cette horreur.



La fille qui s’échappa d’Auschwitz de Ellie Midwood est un récit bouleversant, déchirant, poignant.

L'histoire réelle, nous est décrite avec précision, elle est tragique et en même temps émouvante par certains côtés.



Edek s'est retrouvé à Auschwitz, Mala à Birkenau, deux jeunes et belles personnes qui vont finir par se rencontrer et nous détaillait leur vie dans cet enfer. Le plus grand camp de concentration et d'extermination du Troisième Reich.

Ils vivront la peur au ventre en permanence, la cruauté des SS est infinie, tout est noirceur autour d'eux.



J'ai été très émue par leur histoire d'amour, cela leur permettait de s'évader un tout petit peu, de se donner du courage pour surmonter toutes ces scènes inhumaines.

Ils étaient d'une générosité absolu, ils donnaient tout, leur gentillesse, la moindre chose qu'ils arrivaient à soustraire aux nazis pour essayer de sauver quelques vies, mais face à ce rouleau compresseur allemand qui n'avait qu'une idée annihiler toute vie juif, c'était une petite goutte d'eau.



"-Mais tu sais ce qui me dérange le plus dans cette histoire ? C'est qu'ils croient qu'ils ne font rien de mal. Ils refusent de se voir comme des criminels. Ils sont persuadés qu'ils servent les meilleurs intérêts de leur pays. Ils se cachent derrière un faux patriotisme qui n'est en réalité rien d'autre qu'un nationalisme généreusement épicé de haine. Ils brandissent leurs armes et leurs fouets en vertu de leur glorieux chef, ils battent, mutilent et tuent en son nom sans le moindre soupçon de mauvaise conscience. Hitler...tu parles d'un enfoiré ! En tout cas, il a bien lavé le cerveau de son troupeau."



Pour donner l'illusion au monde, que les prisonniers étaient bien traités, ils avaient eu l'indécence, de créer un mirage qui ne durait que quelques jours et ensuite le grand départ.

"Raidi par l'horreur, à la fois complice de meurtre et future victime, Edek suivait le meneur de la colonne comme un automate. Ses mains tournaient le volant, son pied appuyait sur l'accélérateur, tandis que son âme hurlait de douleur à la vue des crématoires vers lesquels ils avançaient lentement. Pas un bruit n'émergeait de l'arrière du camion. Ce ne fut que lorsque les véhicules s'arrêtèrent et que les SS commencèrent à arracher les enfants des bras de leur mères que des cris à glacer le sang brisèrent le silence de mort. Edek resta assis derrière le volant et ferma les yeux, en proie au sentiment que le monde entier pleurait avec eux."



Un livre très fort qui ne laissera personne insensible, je ne savais pas si j'allais arriver au bout tant j'ai été bouleversée, mais il ne faut jamais oublier.



"Votre exemple nous incitera toujours à vouloir devenirs meilleurs, à nous battre pour ce qui est juste, à donner une voix à ceux qui ont été réduits au silence, à protéger ceux qui ne sont pas en mesure de se protéger eux-mêmes."



Commenter  J’apprécie          2923
La violoniste d'Auschwitz

Je viens de finir ma lecture et je suis sous le coup de l'émotion.

Ce livre est à la fois horrible et merveilleux.

Horrible car il se passe entièrement dans le tristement célèbre camp de concentration de Auschwitz. D'abord, la description des conditions de vie est révoltante, ensuite, ce n'est qu'une succession d'exécutions, de meurtres, de tortures, sans oublier les bassesses humaines entrainées par toutes ces horreurs. Cela en fait un des romans les plus noirs que j'ai lu car on sait que cela a vraiment existé.

Mais on y trouve aussi de l'espoir, de l'entraide, de la dignité, de l'amitié et même de l'amour. Comme si au milieu de toute cette noirceur, une petite fleur avait décidé de pousser.

Une excellente lecture, mais profondément bouleversante. Ames sensibles, passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie          220
La fille qui s’échappa d’Auschwitz

J’ai été happé dès les premières pages par cette histoire bouleversante. Ellie Midwood sait mettre des mots pour nous décrire les horreurs qu’on subit les prisonniers des camps de concentration et surtout le courage qu’il leur a fallut pour résister face à leurs tortionnaires. Dans ce roman comme dans le précédent on voit que l’auteure a fait un énorme travail de recherche ce qui rend la lecture addictive. J’ai aimé découvrir le destin de Malla et d’Edek ce couple qui par amour vont entreprendre une évasion du camp d’Auschwitz-Birkenau. Dans ce roman on y découvre aussi la solidarité qu’il y a eu pour que ce projet réussisse et surtout redonner l’espoir pour les autres détenus. Ce roman a été pour moi un énorme coup de cœur et un moment très fort de lecture.

Commenter  J’apprécie          220
La violoniste d'Auschwitz

En juillet 1943, la musicienne autrichienne Alma Rosé qui a été arrêtée car elle est juive, est déportée au camp de concentration d'Auschwitz. Elle se fait aussitôt remarquer par ses talents de violoniste par Maria Mandl, la chef du camp des femmes, qui la présente aux gradés SS du camp comme le commandant Hössler ou le Docteur Mengele qui organise des expérimentations médicales sur des femmes, des enfants ou des personnes handicapées. Alma, grâce à sa forte personnalité, réussit à sauver des chambres à gaz un certain nombre de femmes et à créer le Block Musique où elles bénéficieront de conditions de vie privilégiées. Alma fait la connaissance de Miklos Steinberg, un célèbre pianiste hongrois juif et ils s'éprennent l'un de l'autre malgré le lieu où ils sont enfermés. Miklos va composer pour elle une partition mais il disparait peu après, victime de la folie des nazis. Alma se laisse sombrer dans le désespoir sans lui.



C'est à l'occasion de mon anniversaire que j'ai découvert ce roman sur une violoniste qui est morte déportée à Auschwitz. Je n'avais jamais entendu parler de cette musicienne et ce roman a donc été une découverte pour moi. Je regrette un peu de n'avoir pas su dès le départ que c'est une histoire vraie, cela aurait un peu changé mon appréciation des choses car j'ai trouvé ce livre un peu romancé parfois, je l'aurais donc vu différemment. En effet, l'existence du Camp des Familles, de ce Block Musique aux conditions de vie beaucoup plus privilégiées que celles des autres déportés m'a paru un peu étrange mais la lecture de la postface m'a prouvé la réalité de ces faits. J'ai aussi appris des choses sur les personnes qui travaillaient au Kanada, une telle disparité dans les conditions de vie des détenus est vraiment surprenante.

J'ai trouvé intéressant que le bourreau Mengele ait son rôle à jouer ici et que ses expérimentations cruelles soient évoquées, c'est terrifiant. En même temps, on voit la dualité paradoxale de Mengele qui est capable de sauver la vie de certaines personnes.

La fin du roman est terrible et vraiment émouvante, jusqu'au bout on espère pour nos deux personnages principaux.

Moi qui m'intéresse beaucoup à la Seconde Guerre Mondiale, j'ai encore appris des choses avec ce roman que je ne connaissais pas, cette lecture a donc été instructive pour moi.
Commenter  J’apprécie          212
La violoniste d'Auschwitz

J'ai été envoûté par ce roman et son héroïne Alma. Je l'ai trouvé pleine de charisme, de détermination, de force mais aussi de générosité. Je suis très admirative de ce personnage qui a réellement existé.

Ce livre nous fait vivre un tourbillon d'émotions et ce dès les premières lignes. L'auteur a su parfaitement équilibrer l'horreur de ce monde sans humanité et l'espoir qui reste présent malgré tout .

Une histoire poignante
Commenter  J’apprécie          200
La violoniste d'Auschwitz



Mes arrière grands-parents ayant connu l'enfer d'Auschwitz-Birkenau, La violoniste d'Auschwitz était un roman que je souhaitais absolument découvrir. Lu en LC avec une belle équipe, nous sommes unanimes : c'est un coup de cœur. Avec beaucoup d'émotions, j'ai tournée les pages où l'horreur est présente à chaque ligne. Au travers d'Alma Rosé, célèbre violoniste rabaissée comme tant d'autres à un matricule, nous découvrons un autre aspect du camp. Ce qui marque principalement ce roman au-delà du camp lui-même, c'est la force d'Alma qui est à saluer. Déterminée à survivre et à faire survivre son bloc d'orchestre, elle fera l'impossible avec une volonté époustouflante. Tiré d'une histoire vraie (sans vous en dire plus au risque de spoiler), le destin de cette violoniste ne vous laissera pas de marbre. Ellie Midwood nous fait faire un bond aux portes du plus grand génocide et à plusieurs reprises, les larmes ont coulé. Certains passages sont extrêmement difficiles, mais je pense que l'autrice à bien fait de les rappeler. De l'bhumiliation à la provocation, des corps empilés aux cendres sur la peau, vous ne sortirez pas de ce roman sans vous souvenir d'Auschwitz. Alma, c'est aussi celle qui tiendra tête à Mengele, mettant à mal ses théories raciales. C'est aussi une femme d'un sang-froid. Ce qui est aussi important à souligner, hormis quelques SS gradés, l'ignorance de ces monstres est nettement présente.

Bouleversant dès la première ligne, prenant dès le titre, La violoniste d'Auschwitz, il faut le lire pour comprendre !
Commenter  J’apprécie          191
La violoniste d'Auschwitz

Vous connaissez maintenant mon amour pour les livres traitant de la Seconde Guerre Mondiale. J’en lis tout de même beaucoup et pourtant je suis toujours étonnée de découvrir certains aspects que je ne soupçonnais même pas. Ici quelle n’a pas été ma surprise d’apprendre qu’il y avait un orchestre de femmes à Auschwitz et que sa cheffe d’orchestre a eu un tel rôle ! Ce fut une lecture très instructive et émouvante.



Alma Rosé. Cette femme vous dit quelque chose ? Pour ma part absolument pas et pourtant c’est une femme qui force le respect car elle s’est battue pour sauver la vie de ses « filles » comme elle les appelait. C’est son destin hors du commun qui nous est raconté ici. Alma Rosé est une héroïne comme on en rencontre peu. La mort ne lui fait pas peur, elle la laisse même indifférente. En arrivant à Auschwitz, elle est résignée, prête à rendre les armes. C’est sa musique et sa renommée qui vont la sauver. Sa mission ? Rehausser le niveau de l’orchestre féminin du camp destiné à divertir les nazis. Si de prime abord je ne voyais pas quel rôle majeur elle allait pouvoir jouer, j’ai vite compris qu’on avait affaire à une femme intelligente et courageuse qui n’a pas encore renoncé. Très grande stratège, elle va user de sa position pour obtenir des privilèges. Pas pour elle, non, pour ses musiciennes. Plus de nourriture, plus de confort, plus de soins… Elle n’a alors qu’un objectif, qu’elles survivent dans cet enfer. C’est une femme profondément humaine qui pense aux autres avant de penser à elle, qui bravera tous les dangers pour apporter un peu de chaleur et de réconfort. Il faut une sacrée dose de courage et de provocation pour jouer l’hymne israélien devant des condamnés et des SS… Cette femme est juste époustouflante tant elle est tournée vers l’autre. Alma Rosé joue avec le feu, dépasse les limites, négocie avec l’Ange de la mort lui même.



Avec elle, la musique prend une toute autre dimension. C’est un vent de révolte, de résistante, de provocation qui souffle sur Auschwitz. Jouer pour rester en vie, jouer pour sauver des vies, jouer pour réconforter ces âmes perdues, jouer à côté de la souffrance, à côté des fours. Jouer toujours. J’ai été bouleversée par ce contraste saisissant qui règne dans le camp. Je suis habituée à lire des livres de ce genre pourtant par bien des aspects celui ci m’a retournée. Les détails foisonnent et font froid dans le dos.



C’est un roman bouleversant qui met en lumière une femme exceptionnelle et pourtant méconnue. C’est un hommage vibrant à Alma Rosé, violoniste de talent mais surtout héroïne comme on en voit peu. C’est un roman dur mais pourtant nécessaire pour notre devoir de mémoire…c’est le coeur serré que je l’ai terminé.



Un vibrant hommage à une femme extraordinaire, profondément humaine et altruiste.
Lien : https://monjardinlitteraire...
Commenter  J’apprécie          191
La violoniste d'Auschwitz

Dans ce roman bouleversant, l’auteure relate le terrible destin d’Alma Rosé et rend hommage à sa force de caractère héroïque et admirable, grâce à laquelle elle est parvenue à sauver les femmes de l’orchestre qu’elle a dirigé en plein cœur du camp d’Auschwitz. Grâce à son intelligence, à son intuition et à son apparente maîtrise d’elle-même, elle a réussi à obtenir des « privilèges » pour ses protégées et à les retirer, temporairement, des listes de sélection finale. Cette musicienne juive était respectée par les autres prisonniers, mais aussi par certains SS. Malgré son effroi et sa répugnance, elle a composé avec ces derniers, pour atteindre son objectif : sauver des vies. Au sein de l’horreur, elle a tenté de faire régner l’humanité.



Cette femme exceptionnelle a véritablement existé. Tiré de faits réels, le récit est dur, réaliste et tragique. Il est, également, empreint de sentiments, d’émoi et de courage qui m’ont fait pleurer. Alors que la température extérieure avoisinait les 40°, ma peau était couverte de chair de poule, tant l’émotion me submergeait. J’ai eu un immense coup de cœur pour La violoniste d’Auschwitz.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          160
La fille qui s’échappa d’Auschwitz

*lecture terminée*



La fille qui s'échappa d'Auschwitz de @elliemidwood publié chez @faubourg.marigny.



Nous sommes en enfer. Edek prisonnier politique et faisant parti de la résistance rêve de s'évader pour enfin vivre en liberté. Au cours de sa recherche, il rencontre Mala, messagère des plus hauts SS. Coup de foudre dans la noirceur. Ils prennent leur décision, soit ils arrivent à s'échapper ensemble soit ils mourront ensemble...



Ce livre est bouleversant, bouleversant de réalisme. On revoit beaucoup de personnes qu'on a connu lors de précédents romans. On entre dans l'enfer des exterminations et leurs organisations. La plume est très immersive et on arrive à sentir l'odeur de la mort, à assister aux railleries, à la méchanceté, sentir la peur des nouveaux arrivants qui se demandent où est ce qu'ils ont bien pu tomber... L'auteure a fait un énorme boulot de recherche et cela se ressent.



Mais grâce à ces deux personnes remplies de courage et d'espoir qui vont décider de leurs vies jusqu'au bout, ce roman est synonyme d'espoir, de tenter le tout pour le tout. Ils nous montrent qu'il ne faut jamais renoncer à nos rêves, à nos convictions et à notre liberté quelque soit le prix à payer. J'ai également découvert que même parmis les plus hauts SS, certains sont pleins d'humanité et ne vont pas hésiter à enfreindre le règlement suprême de Hitler...



Ce livre est à lire, il ne faut surtout pas oublier cette abomination!!



Quelle partie de l'Histoire tu préfères ?!



Commenter  J’apprécie          151
La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Cette lecture est absolument bouleversante. Je viens d'en tourner la dernière page et ai encore les larmes aux yeux et la gorge nouée. Jusqu'au bout, j'ai espéré un changement, une bifurcation de cette fin inéluctable. Mais ce roman n'est pas une fiction, il est tiré d'une histoire vraie et les fins heureuses ne sont que très rare dans cet enfer créé par les SS.



L'auteure, tout comme dans son roman précédent, nous détaille avec précision la vie à Auschwitz Bitkenau, le quotidien d'une noirceur sans nom, la peur omniprésente, la cruauté des SS. Malgré tout, certains gardent espoir et organisent une Résistance comme ils peuvent. Bien qu'il y ait des personnes ne s'inquiétant que de leur propre sort, il y en a d'autres d'une bonté d'âme incroyable, prêts à partager le peu qu'ils ont avec les plus démunis.



J'ai été profondément touchée par Mala et Edek, deux jeunes gens d'une générosité à toute épreuve, ayant énormément oeuvrés pour les autres, d'un altruisme sans faille et d'une gentillesse qui met du baume au coeur dans cet hortible endroit.

Leur histoire d'amour était particulièrement touchante, et leur a permis de s'échapper pendant quelques instants des scènes inhumaines qu'ils avaient sous les yeux.



Une fois encore, lire les détails de ces sélections implacables, des fours crématoires vers lesquels ces malheureux étaient envoyés, de la cendre qui ne cesse de voler, des millions de personnes exécutées, des barbaries sans nom perpetrées m'ont retourné le coeur. J'ai beau avoir plusieurs livres sur le sujet, je reste tout autant meurtrie par ce passé sanglant, cette haine ressentie par les SS et cette froideur avec laquelle ils obéissent aux ordres. Néanmoins, l'auteure (une fois encore), nous montre qu'il y avait quelques gradés absolument écoeurés par ce qui se passait au camp et prêt à risquer leur vie pour aider les prisonniers (il est notamment question d'Edward Lubusch dans ce roman.



Beaucoup de livres, fictions ou témoignages, ont été écrits sur le sujet, mais je continue à penser que ces lectures sont d'une importance capitale, nécessaires au devoir de mémoire et en espérant qu'ils rappellent à l'humanité des horreurs qu'il ne faudra plus jamais revoir.
Commenter  J’apprécie          140
La violoniste d'Auschwitz

Ce roman m’intéressait car il est basé sur la vie d’une femme Alma Rosé violoniste prodige et chef d’orchestre de Birkenau. Etant musicienne, connaître la vie d’une femme musicienne qui a fait de grandes choses mais peu connue du grand public m’intéressait. Le roman raconte comment elle a sauvé son orchestre des sélections du camp et réussi à ce que certains privilèges soient accordés aux membres de son orchestre.



Je m’attendais à ce que ce soit une lecture difficile et en effet certains passages sont difficiles à lire mais finalement j'ai eu l’impression d’être un peu détachée de l’histoire, peut être du à l’écriture. Ce fut donc une lecture intéressante, je suis contente de connaître l’histoire même romancée de cette femme forte, qui a fait ce qu'elle a pu dans cet enfer. Mais j'en attendais trop je pense et du coup je suis un peu passée à côté.

Cela reste tout de même intéressant de voir que la musique a un rôle à jouer et reste importante même pendant la guerre. Je savais que les nazis avaient utilisé la musique pour saper le moral en jouant le matin et le soir sur les trajets des travaux forcés et que les compositeurs juifs avait été interdits mais il y a également des musiciens qui pour se rebeller ont continué à jouer ces compositeurs et finalement c'est la musique qui a sauvé ces femmes.
Commenter  J’apprécie          130
La violoniste d'Auschwitz

Les romans historiques me font toujours passer de très bons moments de lecture même si j'ai l'impression de lire sans cesse la même chose...



Star de l'Orchestre Philharmonique de Vienne, Alma performait en tant que violoncelliste. A Auschwitz, elle va être reconnue par une des chefs nazies du camp qui va lui imposer de monter un orchestre de femmes pour divertir les SS. Elle refuse, mais finalement ce ravise et ce rend compte du pouvoir offert par sa position qui lui permettra de sauver des femmes d'une mort certaine. Au milieu du désespoir, Alma rencontrera Miklos, un talentueux pianiste avec qui elle partagera les répétitions, les représentations et l'amour des notes. Mais à Auschwitz, la mort est présente à chaque instant et la tragédie est la seule certitude...



Premier roman de l'autrice que je découvre et ça a été une très belle lecture qui me donne envie de poursuivre l'aventure à ces côtés. Dès les premières lignes nous rentrons dans le roman avec une écriture agréable et entraînante. Une histoire vraie bouleversante et inimaginable que l'autrice a très bien su retranscrire.



J'ai aimé suivre cette violoniste dans son combat contre la mort, qui n'arrive à survivre que grâce à l'amour de la musique. Un personnage engagé et d'une force de caractère inimaginable au vue de ce qu'elle voit et ce qu'elle endure. Les expériences médicales, la maladie, les insomnies, la peur, la mort... rythme son quotidien. Mais elle n'est pas seule, vingt puis quarante femmes compte sur elle pour survivre aux chambres à gaz. Seules des heures et des heures de répétitions chaque jour pour parvenir à donner des concerts pour des SS peuvent les épargner.



J'aime beaucoup les romans historiques sur la seconde guerre mondiale qui sont toujours d'une émotion et d'une monstruosité déconcertante surtout quand on sait que c'est réellement arrivé. Mais je trouve ça malheureusement très redondant d'un livre à un autre, j'ai l'impression de lire la même histoire. Même si j'ai apprécié le thème de la musique qui a apporté un peu de légèreté à cette histoire, je n'ai pas été émue comme les fois précédentes, est-ce que je me lasse ?



Une histoire bouleversante entre l'horreur des camps de concentration et l'amour de la musique qui m'a beaucoup plu mais qui n'est pas sorti du lot.
Commenter  J’apprécie          130
La violoniste d'Auschwitz

Quel incroyable roman ! Nouveau coup de coeur pour une publication de chez Faubourg Marigny.



L'auteure nous permet de suivre le temps d'une lecture Alma Rosé, grande virtuose, violoniste dotée d'un immense talent et d'une grande rigueur. Nous découvrons son quotidien au sein d'Auschwitz, ce camp de la mort où être vivant à la fin d'une journée est une victoire.



J'ai été impressionnée par cette femme forte et déterminée, prête à tout pour sauver ses filles du bloc Musik, osant tenir tête aux SS et même au Herr Doktor (Mengele), l'Ange de la mort redouté par tous. J'ai beaucoup aimé voir l'évolution de ses sentiments envers diverses personnes, par exemple Sofia (l'ancienne Kapo) ou Zippy, et bien sûr Miklòs. Leur relation, leur passion pour la musique et leur compréhension mutuelle au moindre regard étaient extrêmement touchants.



La place de la musique mise en lumière par Ellie Midwood est très intéressante. À travers son roman, elle nous montre que la musique est une chose magnifique redonnant espoir, ou offrant un peu de courage. C'est une langue universelle, comprise et aimée par tous. Elle permet de s'élever au dessus de tout, de la médiocrité du présent et de l'horreur du quotidien.



Je suis toujours aussi choquée de voir les traitements réservés aux Juifs, bien qu'ayant lu de nombreux livres sur le sujet. La cruauté dont faisait preuve les SS à leur égard, les essais cliniques sur des cobays humains, les sélections régulières et les fours crématoires tournant à plein régime sont horrifiants.

L'auteure a également montré dans ce roman que certains Allemands étaient absolument contre ce que les SS et leur gouvernement faisaient, et nombre de ces "traitres" étaient aussi enfermés dans les camps, aux côtés des Juifs.



L'auteure semble avoir rendu avec justesse l'ambiance dans le camp, la peur omniprésente, le dégoût des SS, mais l'espoir malgré tout. J'ai été particulièrement touchée par plusieurs passages, notamment des gens courageux chantant ensemble sur le chemin de la mort.

J'ai apprécié qu'Ellie Midwood se soit aussi bien documentée et nous offre le plus possible des faits réels. Nous retrouvons d'ailleurs (évoqué seulement ici) Fredy Hirsch du camp Famille que les lecteurs de "La bibliothécaire d'Auschwitz" ont eu l'occasion de côtoyer.



Voici donc un magnifique roman, une lecture qui m'a bouleversée et dont je me rappelerai longtemps.
Commenter  J’apprécie          130
La fille à la robe rayée

Je lis beaucoup de roman sur la seconde guerre mondiale, c'est une période qui me passionne. Je ne pouvais donc qu'être attiré par ce livre qui se passe juste après celle-ci, au moment des procès de dénazification. Et, qui est de plus basé sur une histoire vraie.

J'ai beaucoup apprécié ce roman et me suis vite immergé dans cette histoire, au point de ne plus pouvoir la lâcher.

L'auteure a rythmé ce récit en alternant le présent et les flash-back. Cette alternance permet de mieux comprendre l'aspect psychologique de cette romance captivante et, quelque peu hors norme. Tout au long du texte on est tiraillé, est ce réellement de l'amour ou juste de l'emprise ?

Un roman fascinant et une très belle lecture.
Commenter  J’apprécie          120
La violoniste d'Auschwitz

La violoniste d'Auschwitz d'Ellie Midwood est un roman bouleversant, tout comme tous ceux que j'ai lu depuis ce début d'année (le tatoueur d'Auschwitz, les soeurs d'Auschwitz, la bibliothécaire d'Auschwitz , moi Dita Kraus bibliothècaire d'Auschwitz le nageur d'Auschwitz, Terminus Auschwitz).

Ce roman raconte l'histoire d' une femme exceptionnelle, Alma Rosé, violoniste célèbre, déportée à Auschwitz Birkeneau car elle est juive et qui va devenir la cheffe d'orchestre d'Auschwitz. Elle va ainsi sauver de nombreuses vies.

Un livre indispensable pour le devoir de mémoire.
Commenter  J’apprécie          110
La fille à la robe rayée

Je suis extrêmement touchée par cette histoire d'amour atypique : celle d'un SS et d'une prisonnière juive.



Je retrouve avec plaisir la plume d'Ellie Midwood pour ce récit ayant à nouveau pour décor le terrible camp d'extermination d'Auschwitz. J'ai aimé que l'auteure nous montre les faits sous un jour quelque peu différent. Bien que la narration soit du point de vue d'Helena durant la période des camps, nous voyons à travers ses yeux la métamorphose de Franz, SS obéissant aveuglément aux ordres sans se poser de question qui petit à petit se rend compte des horreurs perpétrés par ses pairs. J'ai eu envie de croire en l'amour qui rend meilleur, en la possibilité qu'un être change et ose dire ce qu'il pense.



J'ai été touchée par les personnages, par Helena bien sûr, jeune femme qui s'interroge sur ses relations avec l'ennemi, celui qui représente l'anéantissement de son peuple. Sa fragilité m'a beaucoup émue, ainsi que les liens indéfectibles des deux époux. L'attention constante que Franz porte à sa femme pour laquelle il est aux petits soins, son désir véritable de se racheter à travers l'amour qu'il lui porte sont d'une grande beauté.



Ellie Midwwod met en lumière ces jeunes allemands qui ont été enrôlés bon gré mal gré dans cette horreur. Je me suis souvent demandé si les Allemands avaient été appris différemment (à ne pas toujours obéir sans réfléchir, surtout s'ils étaient en profond désaccord), edt-ce sue cela aurait changé le cours de l'Histoire ?



Cela n'excuse rien bien sûr, il y avait des SS qui étaient bel et bien antisémites et prenaient un malin plaisir à faire preuve d'une extrême cruauté. Nous retrouvons par exemple dans ce roman Mengele, mais aussi Moll et Höss, qui eux obéissaient avec joie et se montraient horribles.



Je reste toujours aussi choquée par l'Holocauste et même si j'ai lu de nombreux romans sur le sujet, je suis toujours aussi bouleversée de me dire qu'un homme ait pu faire subir des choses aussi inhumaines à un autre, et au nom de quoi ? Quelle absurdité.
Commenter  J’apprécie          101
La fille qui s’échappa d’Auschwitz

J’ai découvert l’autrice l’année dernière avec la bouleversante violoniste d’Auschwitz. C’est donc tout naturellement que je me suis jetée sur celui-ci des sa réception. S’ils sont totalement indépendants, je conseille tout de même de lire La violoniste avant pour ne pas se spoiler son destin hors du commun. Ce nouveau roman est tout aussi enrichissant, tout aussi poignant, tout aussi déchirant.



Edek et Mala. Ces noms vous disent quelque chose ? Personnellement absolument pas. Pourtant c’est un couple de résistants qui a eu un rôle capital à Auschwitz et qui mérite toute notre admiration et tout notre respect. Edek et Mala se sont rencontrés à Auschwitz, se sont aimés à Auschwitz et s’en sont évadés. Ce roman nous raconte leur histoire, une histoire d’amour au coeur de l’enfer, une histoire d’amour devenue éternelle. Leur amour est sincère et profond, naturel et évident. Mais un si grand amour fait forcément naître un désir de liberté et un souffle d’espoir, choses qui leur sont refusées, sauf s’ils s’évadent. Ils vont réussir à s’échapper, nous le savons dès le prologue, mais est ce pour cela qu’ils connaîtront une fin heureuse ?



C’est une histoire d’amour bouleversante et tragique dont les enjeux dépassent nos deux protagonistes. De part leurs statuts privilégiés au sein du camps, ils seront des membres actifs de la résistance qui s’organise, parce qu’à Auschwitz, tout se monnaye surtout quand on sait solliciter les bonnes personnes. C’est tout un réseau clandestin de solidarité et d’entraide qui voit le jour. Les atrocités alimentent cette insurrection qui grandit de jour en jour et qui menace l’ordre établi. Nous voyons toutes les cellules du réseau s’activer pour renverser ce régime. Mais comment une simple fuite pourrait elle changer la donne de la majorité des prisonniers ? Ce projet d’évasion semble égoïste au premier abord, mais il n’en est rien car cela donne une autre dynamique aux prisonniers, une autre perspective que la mort : l’espoir. Et quel meilleur moteur que l’espoir ?



Nous rencontrons des hommes et des femmes courageux, meurtris mais toujours debouts, des hommes et des femmes qui n’ont pas baissé les bras. Au milieu de l’horreur, ils nous redonnent foi en l’humanité grâce à leur compassion, leur camaraderie et leur cohésion. Quelle belle leçon de vie !



Dans un style sobre mais quelque peu dénué de sentiments, l’autrice nous offre une vision assez inédite des camps, où loin de se laisser abattre les prisonniers complotent avec leurs armes. C’est une histoire qui prend aux tripes, une histoire qui nous marque viscéralement, une histoire nécessaire pour ne pas oublier. Pourtant bien qu’émue tout au long de ma lecture, il m’a fallu attendre le dénouement pour que ce roman dévoile toute sa puissance. Quelle fin ! Tragique certes mais tellement intense. Si jusque là je mettais Edek et Mala sur un pied d’égalité, ne comprenant d’ailleurs pas le titre « la fille qui s’échappa d’Auschwitz », Mala s’est révélée être la véritable héroïne de ce roman. Toujours digne, maîtresse de son destin jusqu’au bout et résistante à jamais, c’est un modèle de courage.



Edward Galinski et Mala Zimetbaum, retenez bien leurs noms. Ils le méritent ! Ce livre leur rend un vibrant hommage, à nous maintenant de les faire vivre à jamais…



Une fiction historique bouleversante.
Lien : https://monjardinlitteraire...
Commenter  J’apprécie          90
La violoniste d'Auschwitz





Pas besoin de grand résumé ici... Le titre est suffisamment éloquent.

Nous faisons ici la connaissance d'Alma, prisonnière à Auschwitz. Avant sa déportation, Alma était violoniste au sein de l’Orchestre Philarmonique de Vienne.

Lorsque, par hasard, elle évoque son violon, Alma n'est plus une prisonnière comme les autres. Sa musique est tellement envoûtante... Il est décidé qu'elle montera un orchestre de femmes qu'elle dirigera elle-même afin de divertir les SS.



Grâce à sa fonction, Alma rencontrera Miklos. Un pianiste qui ne la laissera pas indifférente.



Je n'ai pas pu résister à ce titre et cette couverture qui sont la promesse d'un grand roman.



A peine le livre ouvert, je m'attache à Alma et je suis happée par son histoire. Ce roman se dévore... Tout est fluide et les pages se tournent à grande vitesse.



Ce que j'apprécie, c'est le fait que ce récit soit tiré d'une histoire vraie. Histoire que je ne connaissais pas et que je suis ravie de découvrir.



C'est un roman rempli d'émotions et bouleversant ! Je le quitte à regret et je suis conquise par la plume de l'auteure.



Une lecture que je vous conseille, tout simplement.



Commenter  J’apprécie          90
La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Cette histoire vraie m'a bouleversée .

Tout est décrit dans ce camp, la misère, la famine, la cruauté des allemands, les massacres dans les fours, les pots de vin pour survivre .



Mala et Edek deviennent très proches et projettent de s'évader pour un monde meilleur ......

On assiste au compte à rebours de cette évasion risquée.....



Un très bon roman historique qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale avec toutes ces horreurs .
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ellie Midwood (652)Voir plus

Quiz Voir plus

Grand ou petit ?

Alain-Fournier a écrit :

Le Petit Meaulnes
Le Grand Meaulnes

20 questions
4955 lecteurs ont répondu
Thèmes : humour , littérature , grand , petits , contrairesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}