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Citations de Élodie Durand (40)


Dans ma tête, ça allait dans tous les sens. J’étais un monstre. Un monstre s’était emparé de moi tout entière. Je n’avais plus de tête. Ma tête était une prison. Je ne pensais pas que je mettrais tant d’années à me réconcilier avec elle
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D'un seul coup, j'ai réalisé brutalement : je se savais plus rien !

Je ne connaissais plus mon alphabet, plus aucun nom et encore moins celui du Président !

J'a beaucoup pleuré ce jour-là, je n'arrivais plus à m'arrêter.

J'avais honte... Tellement honte.

Alors c'était comme ça ? Je ne savais plus compter ?

Je connaissais encore moins de choses...

J'avais régressé. Comment cela était-il possible ?

Il y avait des choses simples que je croyais acquises pour toujours et qui ne l'était pas.

J'ai pensé que les résultats auraient été les mêmes avant la maladie.

La neuropsychiatre a interrompu prématurément les test. J'allais devoir y retourner... Recommencer...

A la maison, nous avons continué à nous torturer gentiment. Je voulais tout réapprendre.

Je t'ai demandé de m'aider. Je voulais être prête pour mon prochain rendez-vous.

Je ne retenais rien. J'avais réussi à apprendre le nom du Président.

Mais quelques mois plus tard, le Président a changé... Ce n'était pas de chance...
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Je m’inquiétais de vos gros yeux, de vos regards angoissés, de vos questions. Non, je ne savais pas si j’avais fait une crise, ni si j’allais mieux. Non, je ne savais pas ce qui s’était passé… Moi, ce que je voulais, c’était ne plus jamais avoir peur
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Finalement il me fallait du temps en dehors de la maladie, du temps à vivre pour m'inventer un futur, pour me construire d'autres souvenirs...
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Je n'avais pas vu le temps passer. Et ce passé vide me faisait souffrir.
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"Penser le genre revient à questionner la trame qui structure l'organisation de notre vie sociale et à ne pas prendre pour acquis ce qui nous a souvent été inculqué comme une vérité absolue."

Mémoire d'Andrée-Ann Frappier, Par-delà le rose et le bleu : l'expérience des parents d'enfants transgenres, Université de Montréal. Papyrus. Département de sociologie Faculté des arts et des sciences, 2018.
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Les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre.
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La mémoire est notre cohérence, notre raison, notre sentiment, et même notre action, sans elle nous ne sommes rien.

Luis Buñel (cité dans La Parenthèse, Elodie Durand, Delcourt, 2010)
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- On est où là ? Il est quelle heure ? On est où là ? Il est quelle heure ? Là où je suis... Je ne vois rien. Je ne sens rien. Je ne peux plus parler... Je ne peux plus entendre...
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Aujourd'hui, je garde un petit creux sur le crane à l'endroit de l'opération, là où il a ét percé. Je le sens parfois. Je n'y touche pas, la sensation est toujours désagréable.
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Vous savez, les genres féminin et masculin sont les deux extrêmes d'un état mais chacun est libre de mettre le curseur où il veut, où il peut. Certains ne choisissent pas. D'autres peuvent changer ou être les deux à la fois.
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J'ai des colères à laisser éclater, des pages à noircir, des nuits à blanchir.
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J'ai entendu que la transphobie et l'homophobie découlaient du sexisme. [...] Les minorités de sexe et de genre peuvent travailler ensemble pour être plus fortes.
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Ce livre est un petit bijou. La manière de raconter son histoire, le dessin, la mise en scène des planches, les dessins que l'auteur a fait pendant des années de peur dans son petit carnet. Ce livre est un témoignage bouleversant de ses années malades, mais il est aussi bien plus que ça.
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Désormais, régulièrement et subitement, je ne suis plus responsable de moi.
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Le plus dur, pour moi, a été cette difficulté à accepter ma maladie et à comprendre que j'avais été malade. Je crois que c'est toute cette souffrance physique et morale de la maladie que je n'arrivais pas à admettre.
Je ne sais pas comment expliquer ce refus, cette absurdité.

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La mémoire est notre cohérence,notre raison,notre sentiment,et même notre action,sans elle nous ne sommes rien.
Luis Bunuel
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J'ai tendance à oublier plus facilement les choses mais nous faisons tous cette expérience de l'oubli et de l'imprécision. Les empreintes du passé sont devenues une part de moi à présent.
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Je m'appelle Anne, Anne Marbot. J'ai 42 ans. Au fil de mes lectures, j'ai appris que j'étais une personne « cisgenre », vivant dans une société binaire et profondément normée.
Être une femme cisgenre signifie que mon genre féminin assigné à la naissance me convient.
Aujourd'hui certain·e·s disent plus justement que nous ne naissons pas fille ou garçon mais que nous sommes assigné·e·s fille ou garçon à la naissance.
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J'ai confiance en celui que je suis devenu. Mon existence n'est pas matière à débat. Elle n'est pas un ressort de blague graveleuse. Elle ne justifie aucune insulte, aucune agression.
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