Elodie Nouhen

Un livre pour enfants, sérieusement ? Dans cet album où je pensais naïvement retrouver la comptine "au feu les pompiers", je découvre en fait une histoire revisitée à la chute plus qu'inappropriée pour de jeunes enfants... "Au feu les pompiers ! Mon derrière qui brûle ! (...) C'est pas moi qui l'ai brûlé, Mon joli derrière (...), c'est mon p'tit pompier" ! Le tout illustré par un dessin équivoque de la dame et du pompier (visiblement sans pantalon, au moins pieds nus) face à face dans un camion de pompier avec plein de petits coeurs autour... Voilà voilà... Que l'auteur ait envie de se faire plaisir en détournant la comptine pour en faire ce qu'elle veut aux accents grivois, c'est son droit... Que ce texte soit publié à destination des enfants sans plus de précisions (aucun avant-propos ni note de l'auteur ou de l'éditeur pour expliquer l'esprit de cet album), cela me semble inapproprié et même irresponsable... Pour ce qui est du reste du texte, je n'ai pas tellement saisi le propos et l'ai trouvé de mauvais goût : c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre quoi qu'il arrive... Quand l'église brûle c'est la faute de soeur Marinette et du curé (sympa), il y a même un chien qui brûle (quelle horreur !) et l'on apprend que c'est la faute de l'oncle Jules et de l'oncle André... Quel est le sens de cette histoire ? Quel message porte-t-elle ? S'il y a de l'humour, je n'y ai pas été sensible... Désolée pour l'auteur mais c'est un grand NON pour ce livre,..

Un nouvel album pour support de la célèbre comptine...

Comme toujours, je ne suis pas déçue par les récits de Taï-Marc Le Thanh et par les illustrations d'Elodie Nouhen! De la subtilité, de la fantaisie, de l'humour, de la douceur, du rêve...

A découvrir donc!

et un de plus même si le texte est peut-être un peu mieux ainsi que les illustrations dommage

De jolies comptines pleines de poésie servies par des illustrations pleine page magnifiques, de véritables petits tableaux !

Une vraie balade au jardin à la rencontre de la flore et la faune qui le compose : de l'araignée au grenouille, de l'amandier au potiron.



Après deux lectures, mon éponge de fille connait quasiment les comptines par cœur et me redemande sans cesse ce livre !

Attention à la déferlante avec Avalanche!

Il faudra apprendre à surfer sur les vagues et avoir le pied marin avec cet apprenti pirate, si vous voulez faire parti du voyage.

L'auteur Taï-Marc le Thanh nous amusera nous renvoyant tous à notre âme d'enfant avec ce personnage qui s'improvisera pirate et ira au magasin pour s'offrir toute la panoplie: le bateau et l'équipage.

Les éclopés à jambes de bois et crochet du poignet sembleront connaitre leur métier et être un personnel qualifié.

Son fidèle bison embarquera aussi, aussi énorme soit-il.



Nous sourirons de cette croisée des genres avec ce nouveau conquérant Monghol qui n'aura pas froid aux yeux pour descendre de sa montagne en bison et prendre la mer.

Cap vers les Abîmes de l'Agonie, l'Océan de la Cruauté ou la Mer d'Alors!

Les illustrations colorées d' Élodie Nouhen participeront à ce grand goût d'évasion et à l'onirisme du projet.

Toutes les îles sembleront animées d'une vie propre et pourvues de formes très familières.

Les jeux esthétiques des motifs apporteront visuellement un soupçon d'exotisme agréable.



L'auteur forcera le trait virilement redoutable et impitoyable du pirate pour nous le rendre irrésistiblement drôle dans leurs attitudes loyales mais sans manières.

Et pourtant, la fin nous démontrera bien qu'il y a un vrai coeur qui bat sous les muscles, les tatouages, les poils et les os des personnages de Taï-Marc le Thanh.



On ne s'ennuira pas en lisant. L'odysée sous les cocotiers proposera un petit goût de vacances tandis que nos héros brandiront le sabre.

Connaissiez-vous le peuple mi-banane mi-croûte de pain?

Mais peut-être n'aviez-vous pas assez voyagé, tout simplement.

Il est encore temps d'embarquer, chers jeunes lecteurs.

Léon est un nomade, sans domicile fixe. Il arrive ici le soir de Noël, il fait froid, il est seul et cherche un abri. Personne n'ouvre sa porte. Mais au bout du village, une femme, belle comme une fée, semble l’attendre et lui indique une maison. Mais attention il ne faut pas avoir peur...



Deux personnages perdus se rencontrent et frottent leurs solitudes l'une à l'autre, choisie ou subie. Solitude des chemins, solitudes de la vie, solitude conséquence d'un refus de contact de la part des autres, au chaud dans leurs maisons. Le rapport à l'autre est très présent, celui sans abri comme celui qui dérange et que nous ne comprenons pas.

L'histoire se passe en une nuit, d'un vol de légumes, d'une maison abandonnée sur l'instant, d'un lit et de peu de paroles. Mais la reprise du contact permet un échange au delà des mots et c'est aussi la parole, transmission, évocation, apparait comme un cadeau, trésor de convivialité et d'amour.

Ce conte nous offre comme un baume pour le cœur. Là où l'homme se retrouve perdu, la vie et la terre offre son ventre, son cœur, ses tripes. De la solitude, des vies brisées, peuvent aussi sortir des contes, des histoires, des rencontres. Le don est humain et terrestre. En cela, les quelques mots de patois arrivent à point nommé, mettant une très légère distance sur une atmosphère au demeurant très précisée par le reste du texte. La relecture avec définitions donnent encore un autre cachet à l'histoire.



Elodie NOUHEN offrent de magnifiques illustrations où la froideur humaine apparait nettement. Les contrastes de couleurs froides et chaudes mettent en valeur le temps, le cœur et les émotions refoulées. Son travail de collage et de grande précision dans les textures propose une atmosphère en dehors du temps. Les ours polaires n'en sont presque pas, les rats sont géants. Les détails, les flocons et une certaine intimité précise et colorée ramènent aussi comme une impériosité à rester concentré sur l'humain.
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Le temps d’un album tout en finesse et en nuances, Francine Vidal et l’illustratrice Élodie Nouhen ont revisité la tour de Babel et adapté l’histoire, mais sans trahir son sens et sa portée. Et c’était là tout un tour de force. En effet, la notion même de la tour de Babel fait tellement partie des idées reçues qu’il est difficile d’inventer un autre discours et une manière nouvelle de la raconter.



Pourtant, elles ont réussi. La tour de Babel est un superbe album, entre autres en raison des illustrations toutes plus poétiques les unes que les autres et aussi par cette idée d’une tour pour atteindre le ciel qui y est déployée, ce qui ne sera pas sans conséquences pour la population de ce royaume mis en scène dans cet album à mettre entre toutes les mains, grandes comme petites.



La tour de Babel est une incursion des plus réussies dans le monde du déjà su, mais avec un nouvel angle et une vision englobante qui n’ont rien à envier aux versions déjà connues. En bref, un titre essentiel.
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La Tour de Babel est de ces livres qui permettent de découvrir des textes fondateurs qui font partie intégrante de notre culture, de manière plaisante et adaptée aux enfants. La forme du livre, très haut et étroit, rappelle déjà la tour. Les couleurs utilisées, surtout du bleu, du vert et les couleurs de la terre, évoquent le ciel, la nature et les briques utilisées par les bâtisseurs. L'utilisation de différentes langues permet de comprendre pourquoi les hommes ne pouvaient plus se comprendre. C'est vraiment un beau livre.

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Le manteau rouge est une très belle histoire qui propose une jolie origine pour le personnage du Père Noël, qui n’est jamais nommé. On ne le reconnaît dans l’histoire qu’à la couleur de son manteau et aux cadeaux qu’il laisse aux enfants.
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Ce magnifique conte de Noël revisite la légende du Père Noël d'une façon différente de celle que l'on connaît bien. On se retrouve alors dans l'ambiance d'un pays froid, où les hommes en hiver teignent les habits de rouge... Les travailleurs apportent à chaque fois des cadeaux aux enfants du village. Puis, même si ses camarades ne viennent plus, Akupaï continue à suivre fidèlement cette tradition, année après année, et apporte toujours des cadeaux pour les enfants du village. Par la suite, devenu trop vieux, il cède sa place en laissant son manteau rouge, sans bruit...

L'histoire donne un nouveau sens à Noël, un nouvel éclairage, rempli de mystère et de douceur, en expliquant l'origine du Père Noël. Les illustrations d'Hervé Le Goff sont absolument sublimes et pourraient même suffire à raconter l'histoire s'il n'y avait pas de texte.

Un bel album à offrir aux plus grands qui ne croient plus tellement au Père Noël, pour raviver chez eux la flamme de Noël.
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Quel bonheur que ce magnifique album signé Philippe Lechermeier, illustré par Élodie Nouhen, qui revisite la légende du père Noël d’une manière bien différente de celles que l’on connait. Pas de personnage à barbe blanche, pas de lutins ni de rennes, pas de cheminée, mais un personnage venu du froid en compagnie d’autres travailleurs pour apporter son aide au temps des moissons et en hiver lorsque vientl’heure de teindre les tissus en utilisant la garance récoltée des moins plus tôt.



Akupaï, cet homme venu du froid, ne ratera aucun rendez-vous, apportant année après année des cadeaux aux enfants du village, des brindilles, des osselets, de menus objets sans valeur sinon qu’ils sont offerts en toute simplicité et du fond du cœur. Même quand ses compagnons ne le suivront plus, car la teinture rouge faite à partir de la garance a été surpassée par une autre, moins chère et plus accessible, il sera là, fidèle.



Puis, après avoir gâté les enfants de ces enfants, puis les petits-enfants de ceux-ci, il cédera sa place sans mot et sans bruit, de même que son manteau rouge, trop vieux et trop courbé pour entreprendre un autre voyage, ce qui peut laisser imaginer qu’il était le père Noël.



Telle est l’histoire qui nous est racontée ici. Une histoire empreinte de douceur qui redonne au mot donner son véritable sens. Une histoire ponctuée d’illustrations absolument magnifiques, qui vous fascineront.



Un album à offrir à Noël. Sans aucune hésitation.
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C’est l’été et partout autour du village du jeune garçon, pousse la garance. Cette fleur, une fois séchée, permet de donner la couleur rouge aux tissus. Comme les hommes du village ne suffisent pas à la récolter, Akupaï et d’autres hommes venus du froid, là où rien ne pousse, viennent les aider.



Chaque homme est hébergé par une famille et le soir venu, ils jouent aux osselets sous les regards fascinés du garçon. En fin d’année, les hommes venus du froid reviennent, enveloppés dans leur manteau rouge, afin de broyer la garance. Et pour remercier leurs hôtes de leur accueil, offrent des jouets aux enfants…



Quoi de mieux en ce temps de l’Avent que de lire un conte de Noël ? L’histoire racontée par Philippe Lechermeier nous propose une nouvelle version de l’origine du Père Noël et notamment de son fameux manteau rouge.



Le manteau rouge est une revisite bien éloignée des clichés du genre car ici point de traîneau tiré par des rennes, encore moins de lutins, de vieillard à barbe blanche ou de Pôle Nord mais un homme venu du pays des glaces pour travailler.



Grâce aux peintures d’Hervé Le Goff, on plonge immédiatement dans cette histoire féérique, racontée par un enfant, et portée par Akupaï, un homme mystérieux venu du froid, que l’on prend immédiatement en sympathie.



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Un album très poétique et très symbolique qui retrace le métier de gardien de phare et les aspirations du personnage à une vie plus aventureuse.

Les illustrations d'Elodie Nouhen semblent réaliser à la gravure sur bois et opposent le bleu/vert sombre de la mer aux tons rougeoyants de la lumière.

Une jolie proposition.
Lien : http://boumabib.fr

Taro se promène au bord de la mer lorsqu'il croise deux garnements qui malmènent une tortue : il décide de leur échanger ses coquillages contre l'animal, qu'il remet à l'eau. Le temps passe et Taro doit travailler. Alors que ses collègues pêcheurs peinent à trouver de quoi manger, le jeune homme remplit toujours ses filets. En allant toujours plus loin, Taro tombe à l'eau et se laisse couler... La tortue le conduit alors dans le palais du Roi des Mers...

Inspiré d'un conte japonais, ce superbe album nous transporte, tant qu niveau du texte que des magnifiques dessins. Les couleurs sont particulièrement remarquables !

Taro, jeune pêcheur, sauve deux fois une tortue. Celle-ci lui rend la pareille un jour qu'il manque de se noyer, et elle lui montre les merveilles du royaume des mers... Mais le temps va passer, que va-t'il découvrir en rentrant chez lui? Cette histoire, d'après un conte japonais, rappelle de nombreux autres contes et récits dans lesquels le héros découvre un autre monde et perd ses racines : la fin du conte est triste et mélancolique (le temps a passé et il ne retrouve plus les siens). Les dessins sont assez épurés : sur un fond dégradé dans des couleurs douces, les personnages se découpent, vêtus de noir.

Très joli conte plein de sagesse qui parle du bonheur, de la vie, de l'amour, de la mer avec poésie autant dans les mots que dans les illustrations.

Très joli conte japonais accompagné par les illustrations magnifiques d'Elodie Nouhen.

Des morceaux célèbres -Berceuse de Brahms, Gute Nacht de Schubert – ou plus inattendus -Feuillet d’album de Chabrier, Dors, ami de Massenet- composent cet album CD de 16 mouvements qui se distingue non seulement par la qualité des arrangements : alliance d’instruments à vent et de harpe créant de douces et chaleureuses sonorités ; mais aussi par la joliesse des illustrations d’une grande sensibilité, variant au fil des émotions décrites et des situations. S’ajoute à cela le grand intérêt des textes qui, tout au long du recueil, resituent le morceau dans l’œuvre du compositeur et expliquent des notions clés comme « mélodie pentatonique » ou « mélodie de timbres ».



Sublime invitation à la rêverie, cet ouvrage est un régal pour l’œil et l’oreille.



Trente-cinq minutes de pur plaisir ; un bon moyen pour initier les enfants au répertoire classique !




Lien : http://www.espritlivres.kara..

Après le jazz, Didier jeunesse poursuit sa collection de berceuses avec une très jolie nouveauté autour de la musique classique. Illustré par la talentueuse Elodie Nouhen, cet opus nous embarque à la découverte du répertoire classique, d'Offenbach à Schubert, en passant par Brahms et Bizet.

Un régal, pour les petites et grandes oreilles !
Lien : http://jardinmarguerite.cana..